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Alain D.
492 abonnés
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3,0
Publiée le 25 octobre 2021
Cette comédie De Laurent Tirard nous offre plusieurs motifs de satisfaction : de jolies séquences surréalistes, des dialogues croustillants sur la non-communication, quelques belles scènes avec un Benjamin Lavernhe excellent dans le rôle principal. Il est très bien secondé par Sara Giraudeau tendre et pétillante, et Julia Piaton elle aussi très convaincante. Dommage que le scénario monocorde au contenu répétitif entraîne le spectateur vers une inévitable lassitude.
" Le discours " est une comédie à la française sympathique . En effet même si j'ai trouvé ce film un peu trop bourgeois à mon goût et une certaine répétions dans les séquences, le réalisateur dissèque d'une manière drôle, cocasse et parfois acide les névroses d'un homme et les dysfonctionnement d'une famille avec certaines séquences qui font mouche et un Benjamin Lavernhe dans son élément même si agaçant parfois.
Il fallait quelqu'un comme Benjamin Lavernhe pour porter ce qui constitue un one-man-show rafraîchissant sur le couple, la famille et les vérités qu'on oublie, parfois volontairement, de se dire. Très court (et en un sens c'est heureux car ça évite le superflu), le film est truffé de petites sentences malicieuses assénées avec naturel et décontraction. Les seconds rôles ne sont que du décor (même s'ils sont globalement bien choisis) et les péripéties assez communes mais croquées avec une ironie subtile.
« Le Discours », c’est pour le fond une belle observation – merci à l’auteur Fabcaro – de certains aspects de la vie de couple et de la vie familiale et même du contenu de la soirée de mariage via ses variantes et son passage obligé – ah, la chenille ! -. Pour la forme, c’est une réalisation inventive, une distribution parfaite mais une durée un peu trop longue pour ce que le scénario a à raconter. Benjamin Lavernhe a enfin un premier rôle à sa mesure, lui, qui crevait déjà l’écran dans les seconds rôles de « Le Sens de la Fête » (2017) ou « Mon Inconnue » (2019).
Je peux comprendre que briser ce qu’on appelle le 4ème mur puisse irriter. Personnellement, je le plébiscite quand cela est bien exécuté. Et pourtant j’avais peur de trouver l’idée, casse gueule au demeurant de ce « Discours », bonne mais chiante, de me fatiguer à la longue, de la répétition et d’un monologue sans fond. Arrivé au générique de fin, c’est tout le contraire : je venais de passer un super moment, à rigoler franchement malgré quelques petits baisse de régime, en compagnie d’acteurs à l’aise et parfaitement dans le ton d’une adaptation que j’ai trouvé inventive, cohérente et intelligemment faîte.
Une comédie introspective sur comment être largué comme une vieille chaussette et digérer tout ce qui va autour. La remise en question de soit, des proches quelque peu oppressants, des discours rassurants et emphatiques qui procurent l'effet inverse sur notre psyché. Sujet universel. La première demi-heure est tonique et entraînante, mais le tout s'essouffle par une surdose de mélancolie. Benjamin Lavernhe confirme qu'il est un as du jeu, et rien que pour çà, il faut voir cette proposition.
Benjamin Lavernhe a un énorme potentiel comique et il le prouve encore une fois dans cette adaption dans laquelle il rayonne, bien aidé par des dialogues ciselés et drôles. Malgré tout le scénario peine un peu, les scènes s'enchainent sans toujours former un ensemble cohérent, et le fil rouge, ce fameux discours, s'effrite au fil des minutes, qui paraissent alors très longues.
À vouloir trop jouer sur la mise en abyme ou le coup de théâtre avec un héros omniscient le film frôle l'overdose et loupe finalement son objectif : distraire intelligemment. Dommage il y a tout de même de bonne idée ici et là mais bon...
Comme pour tous les discours, on nous annonce que ça ne pas être trop long et c'est interminable,ennuyeux, attendu. Le scénario use des procédés appris à l'école: le comique de situation, le comique de répétition, l'aparté, le comique de gestes et même de mots: "J'en ai assez des crayons!" . Scénaristes en manque d'imagination, utilisez donc un crayon et travaillez ! Prenez donc exemple sur François Morel qui sait toujours nous régaler et se renouveler, sauf sur le choix de Montélimar, mais là, on ne lui en veut pas. Il le dit de façon tellement inimitable avec autant de jouissance que les personnages de Molière parlaient de "bagatelles" . Alors sous les yeux enamourés et pétillants de sa femme jouée par Guilaine Londez, quand on le voit s'amuser de lui-même et du plaisir qu'il nous fait, on sait ce que l'on est venu faire "dans cette galère": passer un bon moment!
Le discours ou un film français qui est l'adaptation d'un roman de 2018 qui est un huit clos mais avec qui n'est pas forcément un film dramatique ou bien un thriller comme c'est souvent le cas dans ce genre de films . Une comédie ou plutôt film romantique ici avec un casting de second rôle de qualité (Kyan Kohjandi , François Morel ) notamment font le job . Après quelque passage sont plutôt agréable, souriant ( car drôle non il ne faut rien exagérer non plus ) il faut être honnête c'est bien mais pas génial, le film fini vite on reste presque sur notre fin et on ce dit même déjà fini ( ça c'est une bonne chose car ça veux dire que sa passe vite ) mais aussi car beaucoup d'interrogation reste en suspens . La réalisation et plutôt bonne , certains des dialogue sont plutôt bon même pour ce qui est de certains personnage qui dans d'autre films pourrait devenir pénible ou agaçant ici ce n'est absolument pas le cas ce qui est génial. Un film à regarder mais pas à revoir ni conserver dans sa mémoire .