Mon compte
    La Troisième guerre
    Note moyenne
    2,6
    575 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur La Troisième guerre ?

    71 critiques spectateurs

    5
    3 critiques
    4
    10 critiques
    3
    24 critiques
    2
    13 critiques
    1
    12 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    Jonathan P
    Jonathan P

    1 abonné 5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 3 février 2023
    Alors là les mots me manquent. Il me faudrait des heures pour énumérer tout ce qui ne va pas dans ce film d'une gênance et humiliation sans pareil pour nos soldats et l'institution. Impossible que ce film ai reçu l'avis d'un militaire car absolument rien ne va, de l'uniforme à l'attitude en passant par l'état d'esprit. C'est juste un films sur des dérangés mentaux au final. Bref un pur dégoût.
    Fêtons le cinéma
    Fêtons le cinéma

    579 abonnés 2 748 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    La Troisième guerre est moins un film de guerre qu’un film en guerre, engagé tout entier dans la représentation d’une menace invisible et pourtant omniprésente, celle d’un risque permanent d’attaques terroristes sur le sol français ; aussi les personnages qu’il met en scène s’avèrent-ils tiraillés entre une nature terrestre, symbolisée par la camaraderie et les chamailleries dans les différents lieux de sociabilité des militaires (cantine, dortoirs, terrains d’entraînements), et une nature immatérielle, aussi vaporeuse que les relations humaines contemporaines.

    Une même idée de plan est répétée plusieurs fois : la caméra filme Léo dans son élément pour progressivement le détacher, rendre le fond flou, et le montrer la tête tournée vers le ciel, dans un double mouvement de surveillance et d’interrogation. Le personnage se voit en effet confronté à une disparition du lien social véritable, puisque sa famille gît dans une maison insalubre à la manière de spectres, puisque ses aventures amoureuses restent sans lendemain et ne subsistent qu’à l’état de photographie – au second réveil, la femme a disparu –, puisqu’il ne se raccorde aux sentiments que par le biais d’un téléphone portable récupéré après une interpellation.

    Giovanni Aloï montre un microcosme militaire marginalisé dans ses rapports avec l’extérieur, victime en cela des discours haineux qui circulent sur les réseaux sociaux et que véhiculent les médias, ainsi que dans son fonctionnement interne, la notion de hiérarchie légitimant humiliations et découragements. Les protagonistes apprennent paradoxalement la solitude au contact les uns des autres : la communication verbale se cantonne à des formules d’usage – faites de mots-balises comme « intervention » ou « chelou » – qui échouent à mettre en mots un réel toujours plus fuyant et désincarné. L’uniforme uniformise, tue la pensée au profit d’une réaction primaire, construit des fantômes entre la vie et la mort qui errent dans un Paris coupé de son Histoire (la zone de Bercy, dédale de rues grises, sans âme) et sortent des fumigènes tels des revenants.

    Le réalisateur insiste également sur la répartition des rôles au sein des forces d’intervention, l’armée ne devant pas empiéter sur les attributions de la police et de la gendarmerie ; ce choc des responsabilités renforce le sentiment d’abandon de notre trio de militaire qu’interprètent trois acteurs impressionnants. Leur mission, comme le rappelle Léo, est de gérer non pas le désordre mais l’ordre ; elle fait d’eux des mages qui avancent guidés par leur radio et questionnent par leur regard l’ordre de la société française et des citoyens qui l’animent, un ordre des choses qui atrophie la bonté et l’innocence au profit d’une surveillance de chacun et de chaque instant. La Troisième guerre restitue à merveille l’atmosphère de paranoïa qui définit, plus que notre pays, le monde occidental dans lequel nous vivons. Un des grands films de l’année 2021.
    tixou0
    tixou0

    630 abonnés 1 969 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 26 septembre 2021
    Une patrouille "Sentinelle" spoiler: (deux engagés, un gars de cité, "Hicham" et un petit Blanc tout juste sorti de sa Vendée d'origine, "Léo", plus une Maghrébine enceinte et le cachant, leur sergent, "Yasmine") déambule dans les rues de Paris, supposément à la recherche d'indices sur le terrorisme (dont l'origine est prudemment laissée dans le flou...).
    Faits et gestes du quotidien, non pas martial, mais banal, répétitif et monotone - en "On" (les vacations des trois militaires), comme en "Off" (à la caserne, en chambrée avec d'autres troufions à l'horizon aussi bouché... à tous égards). Ceci, 1 h 10 durant. Les dernières 20 min spoiler: , en "rupture" ("pétage de plombs" de Léo). Les commentaires des pros (mais pas que) les plus enthousiastes célèbrent la "subtile" genèse de l'explosion paranoïaque du jeune homme - selon "indices" disséminés pendant la longue première période par un metteur en scène (un trentenaire italien, inconnu au bataillon, Giovanni Aloï - mais c'est un film français) petit Poucet psychologue.
    . Bof...
    Ai surtout passé mon temps à bâiller, durant ce "La troisième Guerre", dont seul un "debriefing" critique appuyé prétend extraire une substantifique moelle "à message" spoiler: (la guerre civile qui vient ?..).

    Anthony Bajon, la face moins lunaire que dans "La Prière" (quelques années de plus, depuis son très surprenant Ours d'Argent en 2018), en "Léo" est toujours aussi peu expressif, ou attachant, pour sa part.
    Un film (sélectionné pour la Mostra de 2020...) hautement évitable !
    Julien Midon
    Julien Midon

    1 critique Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 16 avril 2022
    malheureusement rien ne va dans ce film . Ma seule grande question est : pourquoi ne pas se documenter sur l'armée ou au moins la mission sentinelle avant de vouloir faire un film . Serieusement tout est ridicule c'est affilgeant de voir comment certains voient l'armée et le font voir . les grades , la constitution des equipes , le climat psychologique , la hierarchie , meme le parcours de cariere et ce putain de beret mon dieu a croire que c'est voulu de tout ridiculiser à ce point .
    David T
    David T

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 1 octobre 2021
    Je note très rarement un film mais là sérieux???!!! Tellement nul de A a Z aucun sens acteur pourri scénario pourri réalisation pourri...
    Passez votre chemin
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    On s'est toujours demandé comment était le quotidien des équipes de militaires de l'opération sentinelle dans les rues de Paris. En cela, le film est très intéressant et nous dévoile les missions peu reluisantes que ces hommes et ces femmes doivent assurer. Sans empiéter sur le travail de la police ou CRS, avec une délimitation des champs d'actions et des responsabilités qui vont avec, très précises. Avec le personnage d'Anthony Bajon fragile, celui de Karim Leklou agressif et celui de Leïla Bekhti qui est un mélange des deux, la bande forme un trio convainquant et équilibré en termes de personnages. Le 4ème est un peu en retrait et peu utile au déroulement de l'intrigue.
    J'ai bien aimé l'histoire, qui est sans doute très réaliste puisque le réalisateur a reçu le témoignage de bons nombres d'anciens militaires de l'opération sentinelle. Mon avis personnel est juste que j'ai trouvé le film extrêmement anxiogène. Plus qu'il ne devrait. Je trouve dommage que le film laisse une image peu reluisante de ces militaires, qui prennent beaucoup de risques au quotidien. Ils sont ainsi montrés comme fragiles psychologiquement et le film remet presque en question le système lui-même. Pas sûr que le corps militaire appréciera.
    En termes de mise en scène, j'ai trouvé que la vision de Paris durant cette période trouble, était bien filmé. Mais par contre, je trouve qu'il y avait énormément d'abus sur l'échelle de plans. C'est un parti pris qui participe au climat anxiogène du film mais tous les personnages sont filmés continuellement en très gros plan voire en plan taille maximum !! Ce qui donne une impression de scènes répétitives, qui plombe un peu la continuité du film je trouve. Même si on a des aérations dans le scénario lors des permissions, ou encore en dehors des heures de travail, toutes les scènes en opérations sont assez redondantes à mon sens. Mais elles appuient bien le côté "ennui" et "rébarbatif" du job.
    J'ai par contre bien aimé l'aspect psychologique abordés dans les personnages, juxtaposé à ce sentiment de paranoïa, de prudence et d'envie d'actions... Un certain mal-être chez ces soldats qui font sans doute ce métier pour autre chose de plus palpitant que l'opération sentinelle au premier abord. Mais je trouve que l'évolution de ce sentiment est mal mené. Le niveau de jeu d'Anthony Bajon est constant tout au long du film et n'évolue pas tellement en crescendo à mon sens. Toujours le même regard, la même froideur. La scène de fin s'en est trouvée diminuée d'intensité pour moi. J'ai limite trouvé plus impactant la révélation finale sur le personnage de Leila Bekhti.
    Mais ça reste quand même un premier film intéressant et bien maîtrisé dans ses grandes lignes.
    mat niro
    mat niro

    294 abonnés 1 719 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 février 2022
    Anthony Bajon et Karim Leklou sont sous les ordres du sergent Bekthi pour patrouiller dans Paris et ses environs dans le cadre de l'opération Sentinelle. Le cinéaste Giovanni Aloi montre avec brio la vie des soldats dans la caserne ainsi que la montée en puissance de cette "bombe à retardement" incarnée par Bajon. On sent chez le militaire, à travers ses discours ou son addiction à l'alcool, qu'il ne va pas rester spectateur, (sans en dire trop), de ce rôle qui l'oppresse. On sort de ce film sonné malgré un récit un peu trop explicatif. Karim Leklou est lui aussi bluffant , la tête rasée avec des faux airs de Marlon Brando dans "Apocalypse Now". Une oeuvre marquante qui va crescendo en intensité.
    David S.
    David S.

    56 abonnés 408 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 22 septembre 2021
    Pas de longueurs, un sujet original, un casting enthousiasmant, des plans qui tuent, La Troisième Guerre est une jolie réussite que je vous conseille fortement.

    « La troisième guerre » suit le quotidien de trois soldats – magistralement interprétés par Anthony Bajon, Leïla Bekhti et Karim Leklou - missionnés sur l’Opération Sentinelle et chargés de surveiller les rues pour protéger les citoyens de potentielles menaces terroristes.

    S’emparer de l’Opération Sentinelle pour nous en montrer les rouages de l’intérieur est une bonne idée et apporte une certaine fraîcheur au cinéma hexagonal qui se renouvelle et se diversifie de plus en plus ces temps-ci. Le plus cocasse néanmoins est que son réalisateur, Giovanni Aloi - dont c’est ici le premier long-métrage - est italien, et pourtant sa vision sur notre société et ses traumatismes est d’une acuité surprenante.

    L’Opération Sentinelle est filmée à la manière d’un film de guerre tant et si bien que nous voilà plongé dans le regard méfiant et paranoïaque de ces (pour la plupart) très jeunes militaires. Leur vision déformée devient la nôtre, s’empare de nous et affole nos rétines. En effet, jamais Paris n’aura paru si inquiétant, si anxiogène. Et pourtant…

    « Je veux être utile » clame sans cesse Léo (Anthony Bajon) tandis que sa quête de sens se dilue dans l’ennui du quotidien, l’absence d’événements et le néant car finalement rien ou presque n’arrive jamais. Entre fausses alertes, intoxs et vacuité des situations, les journées deviennent pesantes pour notre trio de soldats. Errer dans les rues, déambuler à la recherche d’un potentiel danger qui ne surgit jamais, se retrouver face à l’incompréhension de la population qu’ils sont censés protéger, le film souligne ces situations jusqu’aux confins de l’absurde.

    Le métrage alterne adroitement l'apathie de ce quotidien répétitif, l'angoisse de ce qui pourrait advenir et les scènes de décompression à la caserne entre bidasses. Un mix détonnant et efficace. Le réalisateur filme l’ennui de ses personnages avec une passion communicative car paradoxalement on ne s’ennuie jamais à la vision du film. Hormis le trio de tête, la bande d’acteurs secondaires est magnifiquement castée. Leurs échanges, leurs punchlines et leurs interactions nourrissent le film y insufflant fraîcheur et adrénaline.

    Et puisqu’on parle du casting, une fois de plus, Anthony Bajon est extraordinaire. Son visage candide et pourtant proche de la rupture est hypnotisant et fascinant. La caméra ne s'y trompe pas, filmant en plans serrés son visage poupin, contribuant à l'immersion du spectateur. Le réalisateur se permet des plans déments juste sur la petite surface du visage de Bajon qu’il vient habilement peindre de son pinceau de lumière. Ce qui s’en dégage est ahurissant.

    Malgré une fin un peu abrupte, « La troisième guerre » fascine et hypnotise. Le métrage délivre une tension éprouvante renforcée par le choix assumé de filmer au plus près les visages des principaux protagonistes. Giovanni Aloi force le respect avec une maîtrise totale de son sujet qu’il dynamite fréquemment de scènes plus lumineuses et cocasses créant un équilibre parfait.
    traversay1
    traversay1

    3 090 abonnés 4 623 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 juin 2021
    A quoi peuvent penser les jeunes soldats en treillis qui patrouillent dans nos grandes villes sous l’œil mi-gêné, mi curieux, des passants ? Ces scènes, devenues familières depuis l'instauration du plan Vigipirate et de la mission Sentinelle, caractérisent cette Troisième guerre, celle menée contre le terrorisme. Le film de Giovanni Aloi répond de façon assez précise et documentaire à la question posée plus haut, de la caserne, avec son ambiance parfois potache, à la rue, où il s'agit d'observer et de repérer l'invisible sans se mêler de ce qui regarde plus directement la police (cela se vérifie notamment dans une scène étonnante dans le métro). Humainement, La troisième guerre s'attache plus particulièrement à une jeune recrue, aux traits encore adolescents, qui trouve dans sa mission quotidienne une sorte de caractère sacré. Pendant plus d'une heure, il n'y a pas de véritable intrigue dans le film et il est permis de se demander vers quoi le scénario tend, in fine. La réponse, contenue dans les 20 dernières minutes, est cinglante et fait reconsidérer rétrospectivement tout ce qui nous avait été montré jusqu'alors et fait désormais sens, de manière dramatique. Il faut avouer qu'on n'avait pas forcément vu venir ce suspense terminal haletant et cette tension poussée à l'extrême, malgré quelques signaux éparpillés auparavant. Anthony Bajon, qui commence à avoir une filmographie imposante, montre une palette de jeu impressionnante, si l'on considère par exemple ses rôles dans La prière et dans Teddy. Karim Leklou et Leïla Bekhti livrent des prestations plus attendues mais très solides dans ce deuxième long-métrage de Giovanni Aloi, un réalisateur italien qui a suivi une formation en arts plastiques à Paris et qui montre une habileté peu commune à manier successivement l'anodin, le rigoureux et le tragique.
    velocio
    velocio

    1 163 abonnés 3 025 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 21 septembre 2021
    Ces derniers temps, on a enregistré la sortie de plusieurs documentaires qui s'apparentaient à des films de fiction et qui étaient absolument passionnants. Le contraire existe, également. Par exemple, ce film, "La troisième guerre", une "fiction" qui nous présente les déambulations dans Paris de soldats de l'opération Sentinelle. Une fiction qui ne nous montre pas grand chose ni sur l'efficacité ou l'absence d'efficacité d'un tel dispositif, ni sur la situation psychologique de ces soldats qui sont censés protéger les populations contre un ennemi invisible. On remarque tout juste que le réalisateur insiste sur le fait que l'armée n'est pas dans les rues, l'arme aux poings, pour faire le travail de la police, faisant semblant de ne pas voir un homme qui frappe une femme ou se faisant pourrir par la police pour avoir poursuivi et rattrapé des dealers présumés. Quant aux soldats, on ne saura jamais pourquoi ils ont embrassé la carrière militaire ni ce qu'ils ressentent lors de ces déambulations au cours desquelles il ne se passe jamais rien. Un bon documentaire aurait été préférable à cette fiction sans relief ! Seule, la toute fin du film, impossible à obtenir dans un documentaire, justifie le choix de la fiction. C'est peu ! Dans ce film français réalisé par Giovanni Aloi, un italien dont c'est le 2ème long métrage, on retrouve en têtes d'affiche Anthony Bajon, Karim Leklou et Leïla Bekhti.
    PLR
    PLR

    406 abonnés 1 474 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 26 septembre 2021
    Le hasard (ou la probabilité ?) a fait que sur le chemin de ma séance de cinéma j’ai croisé des soldats de l’opération Sentinelle / Vigipirate, garçons et filles, disposés en large cercle autour d’un arrêt de bus au pied duquel traînait un sac… oublié probablement. Mais « chelou » (sic), pour louche, comme il sera plusieurs fois relevé dans les dialogues de ce film. Si les passants s’éloignaient à grand pas ce n’est a priori pas parce qu’ils considéraient ce sac menaçant mais parce qu’il venait de se mettre à tomber des trombes d’eau et qu'ils cherchaient un abri ! Nos soldats, eux restaient-là, stoïques sous le déluge à attendre une quelconque intervention de police en vue d’un déminage potentiel. C’est le sujet et le fil conducteur du film : le quotidien d’une patrouille, son ennui aussi et parfois son sentiment d’inutilité même si, au travers d’une scène, il sera rappelé que sur une certaine période (fictive peut-être ?) en moyenne deux attentats ont été évités par semaine. Je veux bien le croire, sinon à quoi bon. Et on verra aussi ces soldats plusieurs fois sous la pluie. Tel est le sort à la mauvaise saison quand on est dehors toute la journée. Quand on arrive d'une mission au Mali (le parcours de l'un des soldats mis en scène), évidemment ça change. Cette présence militaire lourdement armée sera confrontée chaque jour à tout ce qui se passe dans les rues de nos villes et quartiers : des trucs louches, en veux-tu en voilà, des violences intrafamiliales, des manifestations avec leur lot de violences urbaines et/ou… policières. La question des limites à la mission strictement militaire (surveiller, sécuriser, intervenir seulement si menace terroriste avérée c’est-à-dire somme toute assez peu souvent et c’est heureux) sera posée plusieurs fois. Ce film a donc valeur documentaire. Mais comme c'est une fiction sur le registre du drame et non pas seulement un documentaire, s’y ajoutera une scène d’action valant conclusion du propos (la paranoïa qui guette) qui sera somme toute assez peu convaincante car trop vite expédiée.
    Guillaume
    Guillaume

    89 abonnés 1 541 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 février 2022
    Un parti pris évident mais assumé sur les effets néfastes d'une guerre sans combattants. Où chacun(e) finit par s'habituer à croiser des soldats dans leur quotidien ; où ces derniers ne trouvent plus de sens à leur vocation.
    Les symptômes d'une société qui se cherche. Bref, le trait scénaristique est (trop) marqué, mais il a le mérite d'inviter à ce débat sur le vivre-ensemble.
    Bernard D.
    Bernard D.

    100 abonnés 604 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 octobre 2021
    « La troisième guerre » est apparemment le premier long-métrage de l’italien Giovanni Aloi présenté à la Nostra en 2020. Intrigué par la bande annonce et le titre, je l’ai vu : cette troisième guerre c’est la guerre contre le terrorisme quel qu’il soit. Le scénario est un peu creux et de fait il a été « enrichi » par l’histoire de Aïcha, une jeune fille dont le numéro de téléphone figure sur le portable récupéré par le héros et qu’il veut rencontrer pour l’aider, et celle de Yasmine (Leïla Bekhti), femme sergent, cachant sa grossesse car elle vise à être promue. Le héros c’est Léo (Anthony Bajon) qui vient de la Roche-sur-Yon et n’a pas voulu devenir marin-pêcheur. Sa mère est abonnée aux cannettes de bière et son beau-père (?) n’est guère plus brillant … alors pour se sentir utile, Léo s’engage dans l’armée et il va avec Hicham (Karim Leklou), plus âgé, plus agressif et étant allé au Mali, faire partie dans le cadre du plan Vigipirate d’une patrouille de l’Opération Sentinelle commandée par Yasmine à Paris. Leur rôle c’est uniquement de patrouiller pour regarder et inspecter tout ce qui « che-lou » sans s’occuper de ce que fait la police ou la gendarmerie et par exemple, ils n’interviennent pas dans le métro où sévit sous leurs yeux un pickpocket ou devant un homme qui tabasse une jeune femme : « La police gère le désordre et eux l’ordre » ! La vie de Léo se déroule entre ces patrouilles sous le regard varié des passants, monotones mais anxiogènes, et la vie à la caserne où l’alcool et l’herbe, et les grosses blagues ne manquent pas. A force de tout surveiller, scruter, suspecter il va – persuadé de la très haute importance de son rôle – devenir paranoïaque à en perdre la vie dans une scène très rapide dont je n’ai pas bien compris le point de départ.
    Un film sans grand intérêt qui pose la question de la responsabilité de mettre dans de telles situations un tout jeune soldat, seul et manifestement fragile sur le plan moral, à peine sorti de l’adolescence.
    Earwen
    Earwen

    2 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 22 avril 2022
    Ayant moi même participé de nombreuses fois aux missions sentinelle, j'ai été contraint de quitter la salle tant ce film m'a mis la nausée. Ce film est une calomnie, un immondice. A vomir.
    Les soldats y sont présentés comme des rebus de la société, des dégénérés. Aucun profil de ce type ne saurait passer les sélections, intégrer l'armée de Terre française, y compris dans l'arme du train.
    Leur chef est un commandant équipé d'un grade de lieutenant-colonel. Tout est symptomatique d'une profonde méconnaissance du milieu militaire, de son exemplarité et de sa rigueur dans ce film. Les miliaires fument en chambre et dealent du shit. Il faudrait 2 ans à un sergent pour passer adjudant. Quelle pitrerie !
    Je suis pour l'art, la liberté d'expression mais j'ai me demande quand même comment un film aussi abject peut être diffusé dans un monde de justice et de vérité. Que font la DICOD et les autres services du ministère de la Défense ? Personne ne réagit ?
    Ciné-13
    Ciné-13

    92 abonnés 887 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 février 2022
    Chronique d'un pétage de plomb annoncé!
    10mn de dénouement exagéré pour 1 heure de regards, de postures.
    Ils ont des blagues "bas de plafond", des envies d'être utiles, de mener un combat très hypothétique.
    Karim est extraordinaire de bêtise soumise, Anthony de frustration permanente.
    L'absurdité de leur impuissance au milieu des manifestants excités est déstabilisante.
    Un bon film pour convaincre que l'armée n'est pas la panacée face à la délinquance urbaine.
    Les meilleurs films de tous les temps
    Back to Top