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Leon Bl
2 critiques
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3,5
Publiée le 10 novembre 2022
Un film qui nous change des séries. Un film classique. Au sens XXVIIe siècle. Avec une écriture, qui choque certains à l’heure ou la langue s’est rétrécit à la mode Twitter. Avec une esthétique du temps qui prend son temps, avec une articulation, ce qui nous change des enchainements d’images changeantes que justifie la civilisation de la vitesse. Il y a un récit, modulé par une musique classique, là où d’autres auraient hacher le scenario sur une musique désaccordée. J’ai lu que l’histoire n’était pas écoutable. Pas crédible. Mais faut-il que tout soit écoutable ou crédible. A ce titre, c’est les trois quarts des films d’aujourd’hui qui seraient non crédibles. En définitive, j’ai retrouvé dans ce film ce que j’aimais dans les films d’Éric Rohmer. Un coté Marivaux, celui des Jeux de l’amour et du hasard, ou des Fausses confidences. La langue du dialogue importe chez Mouret, comme chez Rohmer et Marivaux. Mais la langue comme un jeu, ou une danse. Les mots font des pirouettes comme les personnages du film en font. Comme le scénario en fait. Je n’ai pas pleuré mon plaisir à suivre les manières de ce film d’un autre temps.
Derrière un classicisme de façade presque théâtral se cache une mise en scène élégante, sophistiquée, mais jamais ennuyeuse. Les dialogues sont savoureux tout comme ces situations amoureuses rocambolesques. L'ensemble nous tend un miroir où se concentre nos amours, nos doutes, nos choix et les hasards qui font nos vies. Cela touche à l'universel et pose la question de nos responsabilités individuelles. Ce film est un vertige.
Franchement, quel film mauvais : masturbation intellectuelle à la française, sens moral à vous faire vomir et acteurs mauvais et mal dirigés. Je me demande comment un tel film a pu arriver à Cannes, sans des dessous de tables gigantesques ! Pour ceux qui cherchent l'amour ou un sens à l'amour : fuyez. ce film est toxique Pour ceux qui ont trouvé l'amour : fuyez, il pourrait au mieux vous montrer que les protagonistes n'ont rien compris, au pire vous intoxiquer: Allez une étoile pour "notre" jolie, talentueuse Camilla Jordana, qui est décidément une artiste aux multiples talents. Son visage sait toujours irradier de bonheur spoiler: (de gravité ou de tristesse, s'il le faut)'
Jules et Jim et toute la tétrachiée de kirielle de film français qui nous saoulent sur les dissécations des sentiments et les recompositions amoureuses incessantes à deux, à trois, à douze (tout en ses demandant bien sur si tout ça est bien moral éthique mais bon hein le désir, l'amur, tout ça tout ça... ) Il y a des tonnes de clichés, quelques belles idées, pour la musique l'utilisation jusqu'à plus soif de Satie et de grands classique rajoute à la facilité et lourdeur du propos, ça en est ridicule par moment. Neil Schneider devrait arrêter de se tripatouiller les doigts et de se frotter les mains pour montrer "qu'il est pas à l'aise et hésitant" Sinon voir Girard est super cool, intéressant et de ce fait le personnage de Louise apporte une densité vraiment bienvenue.
Les années passent et les films de Mouret s'enchaînent et continuent de courir après la grâce de Rohmer sans jamais en rattraper une once. Tout est lourd chez Mouret, sans désir, sans mystère, à l'image d'un casting sans intensité et sans subtilité. On ne ressent qu'une chose : le regret des films de Rohmer qui étaient tout l'inverse ; singularité, désir, mystère, légèreté et souvent même... génie. Quelle fadeur, quelle lourdeur !
Un film à réserver aux cinéphiles avertis qui savent lire tout ce qu''il y a derrière l'image quand on n'a droit qu'a un long bavardage soporifique. c'est un excellent somnifère mais comme pour la plupart des médicaments dits "de confort", les places ne sont pas remboursées par la sécurité sociale ...
Les dialogues sont magnifiques mais pas du tout adaptés à l'époque choisie. Les acteurs sont terriblement mous et malheureusement impossible de s'identifier à tel ou tel personnage tant aucun d'autre eux ne se montrent sincères, menteurs, tricheurs...ils parlent tous d'amour alors qu'ils ne vivent que du sexe au final. Être amoureux est une chose, se croire amoureux en est une autre...
Oh la sublime beauté que ce film…. Cela fait longtemps que j’aime le cinéma d’Emmanuel Mouret, et je pensais que je l’aimais par son côté astucieux, élégant, distingué aussi avec son langage châtié. Erreur. Ici les dialogues sont naturels et sans affectations aucune. Mais pas sans un romantisme d’une profondeur sublime. On comprend au bout d’un moment le fil des événements mais j’avoue que Louise à la fin m’a achevé. D’une tristesse bouleversante au sein des multiples rebondissements de ce récit parfois malicieux et surtout une rupture. Une terrible déception qui nous touche véritablement. Je pense qu’Emmanuel Mouret aurait pu tourner les parapluies de Il aurait su nous emmener avec une joie dramatique dans le chaos des sentiments les plus forts.
Un film rafraîchissant mais dont les choix opérés le déconnectent totalement de la réalité. On ne s'y fera que difficilement à la préciosité d'une écriture très littéraire, bien qu'élégante, qui instaure d'entrée une distance d'avec le spectateur, personne ne s'exprimant ainsi depuis au moins 300 ans! Alors tant pis pour la spontanéité et le naturel, le film a certes d'autres qualités qui résident essentiellement dans ce joli marivaudage, façon Eric Rohmer, sur l'amour et le désir, truffé d'histoires dans l'histoire! C'est élégant et raffiné, parfois drôle ou coquin et ça pourrait même être bouleversant, selon votre capacité à vous immerger dans une fiction aussi précieuse, artificielle et bridée.
Agréablement surprise par cette histoire aux airs de pièces de théâtre ou de film de Rohmer. Tous les acteurs y sont très bons, même sur ce registre romantique fleur bleue peu habituel