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streetplane
1 abonné
16 critiques
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3,5
Publiée le 21 février 2021
L'idée est bonne, marivaudage, chassé-croisé amoureux où chacun se demande s'il aime untel ou pas plutôt une telle? Mais les dialogues ne sont pas des plus subtils, sinon très plats par moments, les poncifs ne manquent pas, les situations parfois trop attendues, de même que la musique, quoique très belle, où il ne manque aucun 'classique' et où se demande sans arrêt qu'est-ce qu'on va bien nous 'sortir' maintenant. Le personnage principal (Niels Schneider) n'a pas du tout la carrure, il est pour moi très creux et ne correspond en rien au personnage complexe, rêvant d'être écrivain, partagé entre plusieurs amours. Très bonne prestation par contre d'E.Dequenne. Un film pas honteux, loin de là, mais très loin des louanges dithyrambiques d'une certaine critique dont on se demande si elle a déjà vu à quoi ressemble un chef d'œuvre.
Comme toujours, Emmanuel Mouret nous emmène avec finesse dans son thème favori, la confusion des sentiments. Tout est subtil, fin, parfois drôle ou absurde, terriblement romanesque et romantique. La mise en scène est belle et épurée, Camélia Jordana vraiment étonnante, émouvante et très bonne actrice, est une vraie bonne surprise : elle tient le film avec le beau Nils Schneider, entourés de comédiens et comédiennes de haut vol. Mouret continue de construire une œuvre de vrai cinéaste, sans se soucier des modes qui passent. Il frôle le chef d'œuvre.
Parfois on pense avoir tout vu et tout entendu en matière d'histoire d'amour,j'hésitais à louer le film après avoir lu quelques critiques et puis la phrase de Camelia dans la bande annonce m'a persuadé..... Les histoires d' amour des autres j'adore çà.... çà rappelle les siennes , celles qu'on a vécues, celles qu'on n'a pas vécues.... c'est tout à fait ce que j'ai ressenti durant tout le film , en ayant encore envie d'en vivre d'autres d'ailleurs ....
J’ai beaucoup aimé surtout la deuxième heure. Car le film tarde quand même à trouver son rythme. Ou plutôt, il tarde à nous livrer autre chose que ce qu’on a déjà vu chez MOURET. Ces longs dialogues sur l’amour et le désir, parfois très complexes…véritable diatribe propre à son auteur. Surtout que la dernière fois, nous avions été gâtés : « Mademoiselle de Jonquières » fut un délice de style car les dialogues au cordeau nous avaient laissé dans l’impossibilité de connaître mieux. Et c’est cela, je pense qui m’a dérangé au départ. Cette impression aussi de déjà entendu dans d’autres films de lui. Avec en plus, l’humour en moins. Il faut donc être patient et tomber dans le piège comme tombent Daphné et Maxime. Emmanuel MOURET, l’éternel désir ou l’impossible amour ! Comment il force ses personnages à se tromper à ce point dans ce chassé-croisé amoureux ! Personne n’est à sa place et voudrait être ailleurs ! La musique est excellente aussi ! Elle accompagne parfaitement le jeu subtil des images lorsque justement les dialogues s’effacent sur les décors.
Si le film ne révèle absolument rien sur la complexité des relations amoureuses, il dit en revanche beaucoup sur l’entre soi d’un certain cinéma français. Des réalisateurs fats aux thuriféraires de la critique, tous sont coupables de consanguinité de la pensée, n’enfantant que laideur et veulerie. Car oui, il faut être aveugle ou complice pour ne pas voir que tout sonne faux dans ce film, des aberrations scénaristiques (trois étudiants sans travail dans un 200m² en plein Paris, pour ne citer que ça) à l’exécrable jeux des acteurs en passant par la cuistrerie totale des dialogues.
Tout simplement magnifique. À la fois fort, tendre, tragique, léger. Beau. L'amour et ses méandres. J'y suis allé sans y croire...Je l'ai vu 2 fois d'affilée. à voir sans hésiter pour ceux que le sujet intéresse.
Encore un excellent film d'Emmanuel Mouret qui excelle dans l'analyse des sentiments amoureux, les chassés-croisés des couples. Image soignée, musique classique parfaitement adaptée aux situations et interprétation de grande qualité de la part de tous les acteurs avec des dialogues ciselés. Du très grand cinéma français !!! Vivement le prochain film ....
A un moment donné, au début du film, Maxime (Niels Schneider), interrogé par Daphné (Camélia Jordana), lui répond qu’il ne veut pas écrire des histoires d’amour mais de sentiments. Le film d’Emmanuel Mouret, c’est exactement ça, une valse de sentiments, conduite par une jolie brochette d’acteurs. J’ai bien aimé même si j’ai tardé à rentrer dans la ronde.
Très belle ronde amoureuse qui questionne la moralité du désir, le choix d'y céder ou d'y résister, une valse raffinée et très bien écrite aux décors changeants comme les sentiments. Très bien interprété à commencer par l'étonnante Camelia Jordana.
Un film théorique, ennuyeux et bavard, très bourgeois et parisien aussi. Mouret ne filme que des personnages aisés, vivant dans des demeures très spacieuses voire luxueuses, ne rencontrant aucun problème d'argent. L'absence de préoccupation politique et sociale, l'incapacité de filmer des personnages n'appartenant pas à ce rang constitue d'ailleurs un vrai problème pour l'ensemble de son cinéma. Les dialogues, tant loués par certains, ne font pourtant qu'égrener des poncifs bien connus sur l'amour. A part quelques moments bien sentis, Mouret n'invente rien, et sa narration maniérée ne sauve pas des intrigues répétitives parlant encore et toujours d'amours adultérines. Le saupoudrage très mécanique de musique classique agace et lasse. On pourra retenir certains plans plutôt jolis, et la sincérité de Schneider, Jordana ou Dequenne. Macaigne, lui, fatigue. Dommage, "Mademoiselle de Jonquières" était si réussi, fort et émouvant. Et quand on s'inspire de Diderot, les dialogues sont forcément meilleurs ! Ici, Mouret signe son pire film à mes yeux, peut-être à égalité avec celui dans lequel joue Joey Starr. Le burlesque de "Fais-moi plaisir", entre autres, lui réussissait mieux aussi. Le concert de louanges entendu ici et là, tout comme les nominations aux Césars me semblent incompréhensibles, imputables peut-être au manque de films dans cette année de Covid ?
D'Emmanuel Mouret, je garde le souvenir impérissable de "Changement d'Adresse" et la prestation drôle, légère et insouciante de Frédérique Bel dans le rôle d'Anne... Le film n'était pas sans défaut mais assez novateur dans le ton. J'ai donc suivi Mouret mais malheureusement, il n'a pas été à la hauteur de mes attentes, ne sachant pas vraiment évoluer et se renouveler, voire même, devenant de plus en plus lourd au fil de sa filmographie, à la façon d'un Jean-Pierre Léaud réalisateur. "Les choses qu'on dit, les Choses qu'on fait" n'échappe pas à la règle Mouret. c'est convenu, précieux (à l'excès), TRÈS bourgeois, tant dans le ton que dans les décors et l'étiquette sociale des protagonistes et même si le film se laisse regarder, ça ne "casse pas trois pattes à un canard" et rien ne flotte dans l'air, après... Dommage.
Je me suis laissée tentée par ce film, car il avait d'excellentes critiques, mais personnellement je ne suis vraiment pas séduite. Ce film nous parle d'histoires d'amour, d'amitié et de toutes leurs nuances, et le sujet est plutôt bien traité, le problème, pour moi ce n'est pas le fond, mais la forme. Les dialogues ampoulés, emplis de passé simple, déclamés plus ou mois (mal)adroitement par des acteurs au (sur)jeu inégal, empêchent de ressentir la moindre empathie pour les personnages. Pour reprendre son souffle entre deux longues tirades, le spectateur se retrouve noyé sous un tel flot de violons qu'on frise la parodie, et tout cela dure plus de 2h00 ... il y'a les choses qu'on dit, les choses qu'on fait, mais dans la vie les non-dits et les silences sont souvent plus éloquents que de longs discours et ce film aurait gagné à s'en inspirer.
Des acteurs qui ne sont pas à la hauteur à l'exception de Macaigne, un scenario ennuyeux, je m'interroge encore sur les bonnes critiques de ce film...le seul point positif : c'est bien tourné et la photographie est travaillée. 1 étoile pour la pellicule.