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    Toutes peines confondues
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    12 critiques spectateurs

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    Rik13
    Rik13

    21 abonnés 648 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 10 septembre 2011
    « Toutes peines confondues » est un long métrage de Michel Deville qui s'essayait en 1992 au polar psychologique. Ce film, il faut bien le reconnaître, est un ratage complet. L'intrigue, assez confuse au départ, s'appuie sur un scénario insuffisamment développé mettant en évidence l'opposition entre un flic intègre et un truand installé sur les bords du lac Léman. Une romance improbable entre la femme de ce dernier et le policier vient se greffer à cette histoire creuse à laquelle on a beaucoup de mal à s'intéresser. Le rythme très lent du film vient plomber un peu plus un récit déjà bien ampoulé. De plus, l'interprétation des acteurs est assez navrante avec un Jacques Dutronc sous Temesta et un Patrick Bruel qui fait son petit numéro en surjouant son personnage de policier séducteur et incorruptible. Entre les deux, Mathilda May montre ses jolies formes mais son jeu indolent est au diapason de celui de ses partenaires. « Toutes peines confondue » est un film qui se donne des airs de polar intello et distingué, mais c'est surtout un film prétentieux à la mise en scène plate et apathique. Un film que l'on peut s'abstenir de voir sans problème.
    Maqroll
    Maqroll

    131 abonnés 1 123 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 août 2013
    Michel Deville verse là dans un genre qu’il n’a pas souvent exploré, le polar à la française, avec investigation psychologique soutenue des personnages et des ressorts qui les animent. Dans un premier temps, on se dit que l’histoire est confuse et qu’il y a une erreur de casting : Bruel en flic et Dutronc en gros bonnet de la pègre, ça sonne faux… Et puis la magie de Deville opère : l’histoire s’éclaircit, les ressorts apparaissent peu à peu et on s’aperçoit que, finalement, le choix des acteurs (toujours aussi superbement dirigés) est conforme aux intentions de l’auteur. C’est finalement une grande histoire d’amour ambiguë qui lie deux hommes aux multiples facettes et au passé torturé, rapprochés par la fatalité (et par un agent d’Interpol aux allures d’ange démoniaque interprété avec subtilité par Vernon Dobtcheff), qui s’achèvera dans un compromis mortel. Il y a bien sûr une femme qui les unit et les sépare tout à la fois, une femme au double jeu, fragile et forte, douce et sans illusions, incarnée par Mathilda May qui trouve là un de ses meilleurs rôles. La fin est très forte, laissant les vivants et les morts dans une espèce d’égalité vertigineuse devant l’implacable destinée.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 6 novembre 2008
    On a beaucoup mal à s'interesser à cette histoire bien creuse surtout que Bruel est mauvais comme un cochon.
    AMCHI
    AMCHI

    5 024 abonnés 5 934 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 11 mai 2007
    Dès le début le récit est confus, on se désintéresse de l'intrigue peu développée car le réalisateur a préféré miser sur l'atmosphère et les acteurs. Toutes peines confondues dégage de la froideur et malgré de jolis paysages (La Suisse, c'est beau comme pays) je n'ai pas adhéré à ce film trop vide ou il ne se passe rien.
    Alain D.
    Alain D.

    491 abonnés 3 203 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 23 novembre 2020
    Un polar sombre parfaitement mis en scène par Michel Deville, avec peu d'action, beaucoup de mystère, un rythme un peu lent et un climat trop austère. Dommage car la réalisation nous propose des dialogues intéresants et de bons acteurs : Mathilda May, Jacques Dutronc comme toujours excellents, Patrick Bruel assez convainquant, le charismatique Vernon Dobtcheff ...
    Le pitch : L'inspecteur Vade (Patrick Bruel) enquête sur le crime sans témoin des parents de Gardella (Jacques Dutronc) un riche industriel.
    JR Les Iffs
    JR Les Iffs

    61 abonnés 1 151 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 10 décembre 2018
    Très bon film de Michel Deville. Très bien réalisé, des dialogues excellents, un scénario un peu alambiqué, des acteurs au top, même les seconds rôles, un ton, une ambiance très particulière baigne le film, accentuée par un accompagnement musical très bien placé. Ca c'est du vrai cinéma, techniquement irréprochable, un vrai plaisir dans la vision de ce film. Deville est un des plus grands réalisateurs français, directeurs d'acteurs également.
    bsalvert
    bsalvert

    317 abonnés 3 460 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 3 juillet 2011
    Il y a un facteur commun dans beaucoup de films français que je n'aime pas, et la ma théorie se confirme.
    calamityJ
    calamityJ

    3 abonnés 21 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 octobre 2017
    Enquête et contre-enquête, chassés-croisés et manipulations, séductions et mensonges : autant de figures chères à Michel Deville qu’il décline ici avec une abstraction raffinée. Certes, le film n’a pas le trouble venimeux de « Eaux profondes » ni le radicalisme formel du « Dossier 51 », mais il possède suffisamment d’atouts pour en faire un bon cru Devillien. Comme toujours chez le cinéaste-joueur, le dispositif de mise en scène qu’il met en place est brillant et jouissif à la fois : ellipses savantes, raccords fulgurants, cadres audacieux ; la maîtrise de l’espace et du montage est impressionnante. Grand créateur de forme, Deville surprend toujours par la musicalité de ses constructions et par l’assurance de son geste, évitant l’exercice de style grâce à la densité des comédiens (Dutronc impérial, May troublante, Bruel fragile derrière son cynisme) et aux soubassements solides de ses récits (il a mis du Shakespeare dans son Coburn). Le cinéaste pousse ici très loin son jeu avec le spectateur : il brouille les cartes en permanence et mélange pour notre plus grand plaisir les pièces du puzzle de ce récit qui oscille entre enquête et manipulation. Le tout avec le tranchant d’un vrai film noir, ironique, anxiogène, monstrueusement quotidien, comme le secret bancaire. Les quatre personnages principaux sont tous à la fois ou successivement sujet et objet, manipulateurs et victimes, voyeurs et épiés. Par un procédé de « multiplicité des points de vue », Deville établit le libre arbitre du spectateur et le piège par la même manœuvre. Sophie Broustal enlève sa petite culotte dans la cuisine avant un dîner mondain et nous croyons que nous sommes voyeurs. Erreur, ce n’est pas nous, c’est Patrick Bruel qui a tout vu. D’ailleurs, cela fait partie de la machination : elle a pour mission de le séduire. Pourtant, le non-dit, ou plutôt le non-montré, contredit cet objectif : Mathilda May est dans la pièce d’à côté et, chacun le sait, chacun le veut, c’est d’elle dont Bruel va tomber amoureux. Le récit, tel un ruban de Moebius, semble en permanence tourner sur lui-même tout en révélant constamment de nouvelles perspectives. Si tout cela frôle parfois l’artifice (la froideur du climat et du milieu bancaire où s’inscrit le récit y contribue), le film possède la rigueur d’une tragédie et chaque personnage, bien que pris dans les nasses d’un dispositif implacable (celui de la manipulation, de la tragédie, de la mise en scène), va finalement ouvrir les yeux sur lui même en tentant d’aveugler le destin. Tous les personnages se stimulent et se détruisent mutuellement, finissant par confondre raison de vivre et raison de mourir, désir de sauver et désir de tuer. Humains, trop humains. Tous s’entre-déchirent donc, mais leur confrontation établit entre eux une manière de complicité, un jeu. Une harmonie paradoxale. Ils répondent, sur la bande-son, aux instruments des quatuors à cordes de Chostakovitch. Vade, Gardella, Jeanne et Turston déploient une énergie fabuleuse, usent d’un pouvoir très sûr pour échafauder l’itinéraire de leur perte. Ils sont à la fois les objets et les sujets de cette vaste et implacable mise en scène qu’est le film lui-même. Moins chaleureux que beaucoup de ses opus, Miche Deville signe peut-être ici son œuvre la plus abstraite, mais ses angles aiguisées n’en écorchent pas pour autant une matière moins humaine.
    lionel deschamps
    lionel deschamps

    3 abonnés 51 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 23 juillet 2013
    Ahhhhhh le monstrueusement mauvais film ! Deville c'est un fabricant de poêles à bois, non ?
    Cette chose risible parvient même à rendre la musique de Chostakovitch dérisoire.
    Mention spéciale à Dutronc, pantin absent et Bruel, hallucinant de médiocrité.
    Mais avec un tel scénario et de tels dialogues, que pouvaient-ils faire ?
    Prendre leurs cachets ?
    Hotinhere
    Hotinhere

    412 abonnés 4 735 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 13 avril 2022
    Un polar à l'ambiance sombre, plombé par une intrigue alambiquée et (très) ennuyante, en dépit d’un casting plutôt prometteur.
    Kubrock68
    Kubrock68

    33 abonnés 1 209 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 27 août 2023
    Un policier se retrouve à enquêter sur un homme d'affaires mystérieux. La réalisation est volontairement froide avec une musique stressante. Les acteurs font le job. Malheureusement la curiosité fait place à l'indifférence. Un exercice de style.
    RitchieGueko
    RitchieGueko

    8 abonnés 347 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 5 avril 2022
    Toutes Peines Confondues est un film policier réalisé par Michel Deville.
    Ce film a un scénario vraiment décousu. Il perd de son intérêt au fil de l'intrigue. Patrick Bruel fait ce qu'il peut pour être convaincant dans ce rôle de flic, Jacques Dutronc semble à côté de ses pompes (sauf dans les dernières scènes du film), Mathilda May a un personnage mal développé.
    L'ambiance de film policier est ici grandement caricaturale, le tout souligné par une musique très agaçante.
    Malgré un beau casting, ce film est raté, à éviter.
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