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    Madame de...
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    53 critiques spectateurs

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    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    81 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 2 février 2015
    Avec humour et élégance, Max Ophuls décrit dans son avant-dernier film les amours contrariées d'une comtesse malheureuse en mariage dans la haute-société française du XIXème siècle. L'improbable périple d'une paire de boucle d'oreille de luxe – tantôt synonyme de dégoût, tantôt d'amour pour le personnage incarné par Danielle Darrieux – servira de fil rouge à ce drame de l'amour interdit. Ce long-métrage ne parvient pas hélas pas à créer une tension suffisamment puissante pour éviter au spectateur de sombrer dans une certaine forme d'ennui.
    pgioan
    pgioan

    25 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 14 juin 2013
    Mais pourquoi faut-il aimer Ophuls ? Ses films sont bien filmés , OK , mais c'est à peu près tout....
    Teresa L.
    Teresa L.

    15 abonnés 148 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 mars 2014
    On peut ne pas être touché par la grâce surannée de ce film. On peut trouver l'histoire banale, et sa chute, convenue. Il y a dans cet Ophuls tout ce que je n'aime pas chez Visconti; Ophuls montre plus qu'il ne démontre. On pourrait le croire "sans opinion". Il n'est pas de son ressort de juger des agissements de Louise. Sa caméra toujours mobile l'accompagne au long de son calvaire. J'ai trouvé ce film merveilleux, au delà des drames mondains surfaits. Le dialogue est plein d'esprit, les acteurs au sommet de leur forme.
    Caine78
    Caine78

    6 199 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 mars 2019
    Mine de rien, j'ai vu très peu de films de Max Ophüls : il serait définitivement temps de corriger cette anomalie. Ce qui est désormais en cours avec « Madame de... » qui, sans m'avoir autant conquis que « Lettre d'une inconnue », reste du très, très grand art. Formellement, bien sûr : ces travellings, ces cadres, cette élégance se dégageant de chaque plan, peu de réalisateurs en sont capables : c'est clairement son cas. Cette beauté resplendissante, cette caméra constamment en mouvement pour filmer la complexité du sentiment amoureux est totalement au service d'un scénario minutieusement pensé, construit, faisant évoluer, toujours avec beaucoup de subtilité, de non-dits, les pensées, le comportement des trois personnages principaux, à commencer par celui de Danielle Darrieux (brillante, marquante), passant de la (charmante) bourgeoise frivole et détachée à l'amoureuse passionnée de façon troublante. Même si le résultat est un tout petit peu trop subjectif, « complexe » pour moi, il y a beaucoup de très belles idées, à commencer par celle qu'au fond, un objet n'a de la valeur spoiler: qu'à travers ce que l'on ressent pour celui qui nous l'offre
    , merveilleusement exploitée par une écriture à la précision millimétrée. Pas évident d'écrire une critique « normale » sur une telle œuvre, fonctionnant beaucoup à la sensation : en tout cas, voici un véritable travail d'orfèvre signé maître Ophüls auquel on sera plus ou moins sensible, mais où l'on ne pourra que saluer autant de talent et de subtilité.
    weihnachtsmann
    weihnachtsmann

    972 abonnés 4 902 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 28 septembre 2020
    Un magnifique film sur un amour tragique.
    Il faut voir comment le bijou devient un objet de désir.
    L’amour passionnel face à la jalousie.
    Et son brillant impressionne et étincelle au fur et à mesure de la déchéance de l’amante.
    Superbe film d’une élégance sublime.
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2020
    Max Ophüls réalise un drame flamboyant, des décors aux costumes, dans lequel irradie Danielle Darrieux et cette fameuse paire de boucles d'oreilles serties de diamants, métaphore de la vie amoureuse de l'héroïne.
    QuelquesFilms.fr
    QuelquesFilms.fr

    239 abonnés 1 606 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 30 septembre 2019
    C'est l'avant-dernier film de Max Ophüls, situé entre Le Plaisir (1952) et Lola Montès (1955). Librement adapté d'un roman de Louise de Vilmorin, il repose en partie sur une jolie boucle scénaristique, structure pour laquelle Ophüls avait déjà manifesté son goût dans La Ronde (1950). La mécanique narrative est plaisante, rythmée et soutenue par une caméra d'une merveilleuse mobilité. Le début du film est éblouissant en termes de réalisation. Et la suite confirme cette science du mouvement qui épouse avec subtilité les mouvements du cœur de Madame de… Un cœur d'abord un peu vide et futile, accordé à bonne distance aristocratique à celui de son mari, et pratiquant "la torture par l'espérance" avec ses prétendants... Un cœur qui s'éveille peu à peu à l'amour d'un homme, au gré des bals, au fil de scènes de danse brillamment chorégraphiées, dialoguées et montées. La légèreté va laisser place à la gravité ; le vaudeville va basculer vers le drame ; l'élégance va se teinter de cruauté. On peut être plus ou moins sensible à l'enjeu dramatique du film, une histoire d'amour impossible dans la haute société, mais il est difficile de ne pas admirer les idées de mise en scène de Max Ophüls et les mots ciselés de Marcel Achard, le jeu nuancé de Danielle Darrieux et le sourcil circonflexe de Charles Boyer.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    115 abonnés 1 589 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 10 avril 2017
    La comtesse Louise s’ennuie et comble le vide de son existence d’accessoires et de parures qui finiront par lui coûter bien plus cher qu’elle ne l’imagine. Pour compenser ses dettes, elle vend une paire de boucles d’oreilles offertes au lendemain de leurs noces par son mari (Charles Boyer). Elle lui dira les avoir perdues, s’enfonçant dans une spirale de mensonges qui n’épargnera pas le baron Donati (Vittorio De Sica) dont elle s’est violemment éprise. Les boucles passent alors de mains en mains, chaque fois lestées d’un peu plus de passion et de tromperie. Mais la frivole aristocrate n’a visiblement pas retenu la leçon et emporte avec elle les hommes de sa vie dans la valse fatale des apparences qu’elle aura tenté de sauver en vain. L’accessoire anodin s’extraie du décor pour devenir le pivot dramatique d’une narration circulaire, si chère au cinéaste, que seule la ligne droite du duel pourra funestement briser.
    Le rôle central que joue l’objet témoigne de l’importance de l’artifice dans le cinéma ophulsien. Bien au-delà du goût pour le décorum, il atteste de la primauté du paraître dans une société du vide qui conduit les hommes à leur perte. Le film n’achève-t-il pas sa valse exténuante sur les boucles d’oreilles, enfin immobiles, dans un plan déserté de l’humain ? Le premier plan-séquence, d’une éblouissante maîtrise, donnait corps à son héroïne à travers les artifices. Tandis qu’elle soliloque sur la nécessité de vendre l’un de ses biens, ses mains manipulent des bijoux, caressent des fourrures où se dessine peu à peu son ombre avant que son visage n’apparaisse enfin dans le miroir. Ombre, reflet d’elle-même, Louise est un personnage, un masque bavard qui ne vit qu’en représentation perpétuelle pour séduire à défaut de vivre. Elle n’existe qu’à travers ses fanfreluches et voilettes. Mais Ophuls, homme de théâtre, connaît bien l’importance du verbe et du costume qui, dans la trilogie de la passion qu’il réalise avec Darrieux, menacent à tout moment de révéler le néant ontologique de ses personnages. Darrieux, l’ingénue du cinéma français, la star des comédies romantiques, incarne une prise de conscience de sa vacuité existentielle.
    Découvrant que sa vie, futilement, ne tourne plus qu’autour d’un malheureux bijou, Louise se laisse gagner par l’inertie. Ses évanouissements ne sont plus la coquetterie de celle qui aime à se donner en spectacle ; ils annoncent la fin tragique d’une existence qui tourne à vide. Et la fin d’une collaboration magnifique entre un « magicien », comme Darrieux appelait Ophuls, et son actrice fétiche, petite fiancée de Paris écervelée à laquelle le cinéaste a donné la consistance du mythe.
    La mise en scène d’Ophuls vient renforcer son propos. Les mouvements d’appareil, tout en courbe, sont magnifiques de fluidité. Le jeu avec les décors (rideaux, escaliers,…) est au service d’une idée récurrente chez le réalisateur allemand/ la vie est un théâtre, mais un théâtre réel. Qui l’oublie s’y brule les ailes.
    En conclusion : c’est le récit d’un drame intime autour d’une personnalité frivole, légère et inconséquente qui apprend à ses dépends qu’il est risqué de prendre le monde pour un terrain de jeu… d’où cette parole de Louise : « La femme que j’étais a fait le malheur de celle que je suis devenue ».
    Charlotte28
    Charlotte28

    100 abonnés 1 806 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 25 juin 2016
    Une oeuvre qui passe subtilement de la comédie sociale de boulevard au drame intimiste grâce à des personnages qui gagnent en profondeur et en intensité émotionnelle, qu'il s'agisse de l'amant amoureux, du mari déterminé ou de l'héroïne qui, inconsciente, faisant subir la torture de l'espérance à ses prétendants, découvre une sentimentale passion. Le parcours de boucles d'oreilles se révèle plus symbolique et touchant que prévu. Un film de toute beauté.
    Nicolas S
    Nicolas S

    40 abonnés 525 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 mars 2020
    De sa protagoniste superficielle et de son scénario anecdotique, Max Ophüls tire un très beau film - virevoltant, drôle, émouvant - et une héroïne inoubliable, sacrifiée en même temps qu'elle est sauvée. La cinématographie et les décors sont certainement parmi ce qui s'est fait de plus beau dans le cinéma français.
    Julien D
    Julien D

    1 137 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 20 juin 2013
    Cette œuvre magistrale de Max Ophuls, qui signait là son avant-dernier film, réussit à utiliser un support matériel, et particulièrement superficiel, une paire de boucles d’oreilles, pour faire figurer les relations amoureuses conflictuelles entre une bourgeoise frivole, son mari, général dans l’armée française, et son amant, un diplomate. Grâce à un scénario roublard qui parvient, malgré les moult échanges de bijoux et les mensonges que propage l’héroïne à ses deux hommes, à rester totalement cohérent, cette histoire d’amour tragique est d’une force émotionnelle impérissable. La qualité de la mise en scène, qui appuie le parallèle entre les va-et-vient matériels et sentimentaux, mais aussi le charme que dégage le trio d’acteurs, à commencer par la splendide Danielle Darrieux, contribue pleinement à faire de ce drame passionnel un moment d’une grâce indéniable et un des plus beaux films français des années cinquante.
    ManoCornuta
    ManoCornuta

    238 abonnés 2 819 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 28 février 2020
    Un drame à la française (façon de l'époque), très codifié et nouant une intrigue à tiroirs autour d'une paire de boucles d'oreilles. C'est une mise en scène des plus sobres et classiques en son genre, jouant sur une addition de détails et de mots pour faire saisir au spectateur la catastrophe en marche. Plutôt bien interprété (même s'il n'y guère de séquences flamboyantes, on est plutôt dans la retenue), avec une reconstitution d'époque soignée, le film accuse un peu le poids des ans avec son style très ampoulé. A voir quand même.
    Attigus R. Rosh
    Attigus R. Rosh

    169 abonnés 2 435 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 6 juin 2021
    Madame de … est un bon film signé Max Ophuls, avec Danielle Darrieux, éblouissante dans le rôle principale.
    L'actrice est impeccable et excelle dans chacune de ses scènes où son personnage passe par toutes les émotions. A ses côtés, Charles Boyer et Vittorio de Sica sont également très bons.
    Les décors sont magnifiques et rendent parfaitement même en noir et blanc.
    L'intrigue est très riche en rebondissement.
    Film très plaisant.
    loulou451
    loulou451

    109 abonnés 1 503 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 juillet 2012
    Un ton plus grave que "La Ronde" ou "Le Plaisir", moins sujet à la rêverie ou à la poésie, "Madame De" n'en reste pas moins un film universel. Sans doute le meilleur film de Max Ophuls, qui tourne pour la troisième fois avec Danielle Darrieux. Le résultat est saisissant. Max Ophuls maîtrise son sujet de bout en bout et sait mieux que personne matérialiser à l'écran cet étrange mélange d'ironie, de justesse, de légèreté et de gravité. En ce sens, "Madame De" présente un équilibre parfait. Son film traverse le temps comme un funambule une rue sur son fil. Tout simplement exceptionnel.
    selenie
    selenie

    5 636 abonnés 6 062 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 12 décembre 2007
    Magnifique film de Max Ophuls... Superbe histoire que celle d'une coquette frivole jouée magnifiquement par une Danielle Darrieux plus belle que jamais. Un scénario qui nous offre un duel de gentlemen sublimé par des dialogues savoureux et intelligents qui jonglent parfaitement du mensonge au sous-entendu. Que dire de plus sinon que c'est un chef d'oeuvre.
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