Derniers Avis : Don’t Look Up: Déni cosmique - Page 21

Casting poids lourds pour ce film Netflix qui jusqu'à présent avait été plus convaincant par ses séries que par ses longs. I j'ai aimé le côté mats attack moderne, le plaisir visible des stars à jouer dans cette comédie et le rythme d'ensemble. Pas de surprise sur notre monde moderne, donc on peut se laisser porter

Tous les acteurs sont crédibles dans cette histoire qui pourrait bien nous arriver.
Des rebondissements, des émotions de l'humour, très bien rythmés.
Même si c'est sur Netflix cela correspond bien au troisième volet de la trilogie débuté au cinéma avec The big short et Vice.
J'ai adoré.

Comédie noire, Don't look up m'a évidemment peu fait rire de par son caractère hautement réaliste (si on remplace la comète par la crise climatique (et sanitaire mais elle en découle donc...) actuelle, ce qui est le but, of course.

Grande fan de Di Caprio, tant comme acteur que comme personne engagée dans la lutte contre le réchauffement climatique (et aussi parce que c'est littéralement l'Homme de ma génération), je ne peux que saluer le parti pris (et bien assumé!) de ce film et ce qu'il dénonce.

On passera vite fait sur la brochette d'acteurs extraordinaires, tous plus géniaux les uns que les autres. Don't look up vaut assurément le coup d'oeil. Mais changera-t-il les choses? Ne va-t-il pas attirer majoritairement ceux qui se sentent déjà concernés et qui, quelque part, savent déjà ce que le film démontre? C'est une chose que j'ai constatée dans bien des domaines: les personnes qui se renseignent, qui se posent des questions sur un sujet (quel qu'il soit) ne sont pas celles qui ont le plus besoin d'être "éduquées" sur ce même sujet. Ceux qui s'en foutent... s'en foutent, malheureusement. Et continueront de s'en foutre.

Cela étant, il faut laisser à Don't look up qu'il va loin dans ses accusations (à raison!) et que pour ceux qui en doutaient encore, oui, tout n'est qu'une question de pouvoir, d'argent et de lobby. Aussi effrayant que cela puisse être!

Mention spéciale pour la fin choisie (tant la fin-fin que les dernières vannes). Je me suis demandé tout le film comment cela pouvait finir. Quel choix pouvait faire le réalisateur pour rester crédible et aller au bout de son propos? Et bien, pour moi, il a réussi. Film nécessaire. Mais qu'en découlera-t-il?

J'ai beaucoup de mal avec ce genre de films qui oscillent entre ton sérieux et humour décalé. En soi, j'ai trouvé que Don't Look Up échouait dans les deux catégories. D'un côté les aspects comiques sont très faibles (à l'exception des chips), de l'autre le côté engagé me paraît superficiel et déjà en retard par rapport à notre propre réalité. Ce genre de réflexions sur le déni dont nous pouvons faire preuve au quotidien, sur la responsabilité de nos dirigeants politiques, ou encore le rôle tenu par les patrons des grandes industries n'est à mon sens pas assez bien exploité. On ne fait que décrire un phénomène lié au réchauffement climatique sans réellement en chercher les causes périphériques. Personnellement je me suis donc ennuyé devant ce film. Je n'ai pas trouvé le scénario génial, mais je l'ai plutôt jugé paresseux. Je prendrais un exemple simple pour illustrer mon opinion. Di Caprio perd pied avec la réalité, ceci est plus ou moins bien illustré car il se prend au jeu de la starification et qu'il finit même par tromper sa femme. Lorsque l'on approche de l'épilogue, il est nécessaire qu'il retourne à ce qu'il était et qu'il rejoigne sa famille. On a en face de nous une scène compliquée à écrire car pleine d'enjeux. Sa femme peut-elle, ou même doit-elle lui pardonner au vu des circonstances? Dépeinte comme extérieure à l'histoire ne risque-t-elle pas de passer pour un personnage féminin archaïque, celui d'une femme conciliante, en retrait par rapport aux choix pris par son mari? Face à cette problématique épineuse et fort intéressante, les scénaristes ont fait le choix du moindre effort [Spoil] : -"Je t'ai trompé il y a 20 ans, donc c'est cool ;) ". Certains diront qu'ils préféraient se concentrer sur d'autres problématiques, ou ajouter un côté comique à la scène, mais alors pourquoi avoir dépeint Di Caprio comme un mec perdant le nord et trompant sa femme si au final, tromper n'est pas si grave? Voici donc un exemple parmi lesquels on pourrait ajouter le traitement réservé aux autres pays, la différence entre les différents types de médias, les problématiques d'égos liées au monde de la recherche scientifique, la représentation que l'ont se fait d'une personne d'après son apparence, etc. Un grand nombre de lacunes qui m'empêchent d'affirmer que Don't Look Up est une satire aiguisée de notre société. Il s'agit plutôt d'un film qui prouve que son auteur n'a réfléchit que superficiellement aux maux du monde. Je terminerais en pondérant mes propos et en ajoutant que le film est doté d'une très belle photographie et d'un casting impeccable. De plus, il a le mérite de ramener la problématique du changement climatique sur le devant de la scène et en cela je lui en suis amplement reconnaissant. En somme, Don't Look Up est un film qui présente un intérêt indéniable de par son sujet, mais qui reste à mon sens loin du chef d’œuvre critique escompté.

Un film Netflix qui “fait l’événement” - par exemple, ‘Okja’’ - c’est presque toujours un bon film…et absolument jamais un chef d’oeuvre. Allez savoir pourquoi d’ailleurs : le géant du Streaming laisse, paraît-il, toute latitude à ses auteurs, et ceux comme Adam McKay ont un solide pedigree sur lequel s’appuyer. D’ailleurs, ‘Don’t look up’ possède la principale caractéristique des films de McKay, à savoir cette capacité unique à plier tout genre abordé au rythme implacable de la comédie…même si, contrairement à ‘Vice’ ou ‘The big short’, ‘Don’t look up’ est déjà, dès sa note d’intention, au moins pour moitié une comédie. Une météorite se prépare à réduire l’humanité en poussière, deux astronomes en sont convaincus, tous les calculs ont été faits et refaits et l’issue funeste ne fait plus aucun doute. En citoyens responsables, ils décident d’avertir la Maison Blanche comme il est d’usage de le faire avant tout armaggedon, et d’informer et convaincre leurs concitoyens par le pouvoir de la science et des chiffres…mais ils vont bien vite découvrir que des forces aveugles et redoutables conspirent à les empêcher de sauver le monde : ces quatre cavaliers de l’apocalypse ont pour nom “calculs électoraux” “info-divertissement”, “Fake-news” et “Règne de la superficialité numérique”. En tant que satire, ‘Don’t look up’ met la barre très haut dans ses prémices, et on reconnaît sans mal, même pas maquillés, les multiples visages de l’égocentrisme nuisible, de la cupidité désinvolte et de la stupidité satisfaite d’elle-même qui semblent souvent être devenus les principales caractéristiques de l’humanité du 21ème siècle Le clin d’oeil bien senti se mariant toujours aussi efficacement avec le sens de l’humour un peu trash de Mckay, on rit beaucoup durant la première heure même si c’est un rire grinçant (en d’autres termes, le meilleur des rires) comme à chaque fois qu’un film parvient à tendre un miroir même pas déformant à la société qui l’environne. Ensuite, le scénario commence à tirer à la ligne, il s’égare un peu : non que l’humour déserte soudainement le récit ou même qu’il commence à s'essouffler mais il ne parvient plus tout à fait à maintenir son élan de départ (ce qui est peut-être à l’origine de la malédiction des productions Netflix, qui seraient toujours des Director’s cut sans passage par un regard extérieur), la volonté du réalisateur de tirer la sonnette d’alarme grillant la priorité à la recherche d’équilibre filmique. On se demande même parfois qui McKay souhaite alerter, entre ceux qui sont déjà globalement d’accord avec ses constats et ceux qui ne verront pas le film mais même s’il dure une bonne demi-heure de trop pour son propre bien, ‘Don’t look up’ possède heureusement encore l’une ou l’autre scène mémorable sous le coude. En fait, le film de McKay rappelle souvent ‘Idiocracy’ de Mike Judge, pas seulement parce qu’il veut dénoncer un problème réel par la satire, pas parce que l’humour du second rappelle souvent celui du premier…mais aussi parce qu’aucun des deux ne parvient tout à fait tenir ses promesses de départ. En prise directe sur l’actualité des dernières années et donc voué à une obsolescence rapide, ‘Don’t look up’ parvient quand même, dans ses meilleurs moments, (et encore une fois, comme ‘Idiocracy’) à se montrer à la fois hilarant et déprimant, en démontrant de façon inattaquable que tout ce qui peut arriver de mal dans le monde n’est pas dû à des complots ou de la malveillance mais à l’incurable singe débile, opportuniste et imprévoyant qui subsiste au fond de la psyché humaine.

Satirique, avec humour et en même temps dramatisme, le film critique la société d'aujourd'hui, les médias et la conséquence débile de la désinformation et la non prise au sérieux de ce monde.

Ça ressemble à notre élection présidentielle à venir. A L'écologie et le climat. A tout ce que les médias et les réseaux sociaux. Plus rien n'est sérieux. Tout est débile

Bravo car ce film a le mérite d'avoir su habilement mettre en scène ce qui est finalement le grand drame de notre société elle même, nous mêmes

Amis Homo sapiens... ce film mérite 4 étoiles car il pourrait faire référence

Comment ne pas être ému par la réalité saisissante du film.
Une ode à l'action, chacun a notre échelle

Quelle déception après le visionnage de ce film malgré un énorme casting! Pas vraiment drôle alors que c'est une comédie!
Alors oui certes le film retranscrit bien la société d'aujourd'hui mais à part ça je n'ai pris aucun plaisir et je suis rarement déçu des films de Leonardo DiCaprio ... dire que lui et Jennyfer Lawrence ont touché plus de 20 millions de dollars chacun .... pour un film sans saveur ...

Tres nonne comédie et satire de notre société. Avec un leonardo di caprio au sommet de son art et un casting incroyable.

Jouissif, comme la comète lorsqu’on la voit, belle et tellement effrayante comme notre société. Un film superbe allez-y vous allez passer un super moment.

Une excellente dystopie, tout à fait crédible, qui fait froid dans le dos et qui laisse une importante question sans réponse : est-ce que Meryl Streep est belle et bien tatouée ??

Une merveilleuse parodie de la société des médias, de la consommation, des réseaux sociaux. C'est complètement délirant et jouissif. Humour au troisième degré !

4 étoiles pour ce navet ? Je rêve. Nous vivons décidément une époque de régression généralisée. Si des acteurs de cette catégorie n'ont que ça à se mettre sous la dent en ce moment c'est que la fin du monde est effectivement proche...

S’il est inhabituel de découvrir le nouveau film d’Adam McKay sur sa télévision, il est en revanche plus courant d’y retrouver certaines des thématiques qui lui sont chères.
Entre politiciens et présentateurs TV, experts avisés et ignorants candides, le réalisateur et scénariste s’appuie sur des profils déjà bien identifiés dans ses œuvres.
Des personnages hauts en couleur lui permettant, à nouveau, d’aborder des sujets sérieux avec la même légèreté et désinvolture caractéristique de son cinéma pour éveiller les consciences astucieusement sans jouer les moralisateurs.
Satire troublante d’une Amérique grotesque, cette version décalée et humoristique d’un Deep Impact contemporain semble très fidèle à notre société 2.0.

J'ai vu que ce film avait du succès sur Netflix et j'ai décidé de le regarder. En 5 minutes, je me suis rendu compte dans quoi je m'étais embarqué, mais j'ai quand même décidé de regarder l'intégralité du film (j'adore les films de Di Caprio). Tout dans l'histoire était complètement absurde et exagéré au-delà de la raison. En général, on sait que c'est de la propagande quand il n'y a pas de résolution du conflit. Et c'était le cas ici. spoiler: Tout le monde meurt. Désolé si j'ai gâché la fin. Du côté positif, je vous ai épargné 2 heures et demie de torture et de confusion.


Un film à la sauce woke. Le plus drôle pour moi, c'est que le réalisateur est allé sur Twitter pour nous dire qu'il s'agissait d'un film sur le réchauffement climatique parce que la plupart des gens qui l'ont regardé pensaient qu'il s'agissait d'une comète frappant la terre.
La présidente est une copie féminine de Donald Trump et bien sûr tous les politiciens américains conservateurs sont des idiots et des menteurs. Le milliardaire de la tech cupide est bien sûr du côté des politiciens conservateurs dans le film alors qu'on sait tous que le milieu de la tech est le premier à propager la propagande gauchiste aux USA et dans le monde entier.

De mon côté, je préfère voir ce film comme une parodie de la gauche américaine. La plupart d'entre eux sont trop cons pour voir qu'ils se moquaient d'eux-mêmes. Ce sont ces gens qui crient "FAITES CONFIANCE À LA SCIENCE !" qui sont les mêmes personnes qui pensent qu'un homme peut être enceinte.