Derniers Avis : Don’t Look Up: Déni cosmique - Page 3

Nul. Tout le budget à été mis dans le casting. Les personnages sont de pathétique clichet. Le scenario est vide.

Aussi jouissif que flippant, Don't Look Up ne peut laisser indifférent tant il se fait le miroir de notre triste époque. À base de théorie du complot, de gouvernements dépassés, de populations bétifiées, le métrage d'Adam McKay nous emmène aux confins de la totale idiotie de la race humaine qui court les bras grands ouverts à sa perte. Bien sûr c'est exagéré, voire même parodique par moment mais le matériau de base est d'une intelligence rare de nos jours. Dommage qu'il y ait pas mal de longueurs et un peu trop de bla-bla parce que dans le genre, on friserait la perfection, notamment à la faveur d'un casting très efficace, d'un second degré grinçant et d'une réalisation intéressante. À voir !

Don't Look Up dresse un parallèle caricatural mais brillant entre les enjeux environnementaux et cette comète, fictive, elle, qui menace l'humanité. Si le scénario surprend peu, on est cependant emporté par l'impuissance des deux scientifiques, qui gèreront chacun à leur façon l'inadéquation des réactions des médias et des politiciens.

On rigole parfois jaune, mais on rigole bien. Adam McKay signe là encore une oeuvre d'un cynisme drôle, comme on avait pu le voir dans The Big Short.

Netflix a sorti l'artillerie lourde en déposant sous le sapin de Noël le film : Don't look up.
Pourquoi ne pas regarder ? Pour ne pas voir ce qui nous attend !
En l'occurrence l'arrivée imminente d'une comète qui fera connaître à l'humanité (et au reste) le même sort que jadis aux dinosaures.
Chacun peut colorier le cataclysme à l'aune de ses propres craintes : pandémie, réchauffement planétaire,...
Le film est présenté comme une farce de potaches mais on rit plutôt jaune tant le propos est amer et grinçant.
Effectivement les autorités, les médias, les réseaux sociaux, tout le monde préfère baisser la tête. Ne pas regarder en l'air, ne pas voir.
Le ridicule ne tue pas mais les comètes, si. Et l'aveuglement planétaire est si plausible que le comique fait long feu et que l'on est scotché jusqu'au bout devant cette farce horrifiante : ça pourrait trop bien se passer comme ça, en vrai.
Espérons que le casting et les moyens investis attireront pas mal de spectateurs et qu'ils lèveront le regard ...
En réalité, la démonstration ne vaut pas tant pour la fin du monde annoncée, que pour la description acide de notre époque qui sent déjà un peu le roussi, comète ou pas.

Film tellement proche de la réalité. On pourrait le prendre pour une comédie au premier degré et pourtant on y retrouve le traitement de la prise de conscience des médias et de la politique vis à vis de l'environnement.

Le sentiment de vivre ces scènes dans mon quotidien est tellement forte que j'ai fini par trouver ce film terrifiant...

Le parallèle crise climatique et astéroïde tueur est top. La satire de la société est tres bien mise en scène.
Les acteurs sont au rendez-vous. Di Caprio, comme très souvent est impecc', et Lawrence incarne également son personnage.
Manquait que la cocaïne d'Elon Musk !

C'était un film au sujet intéressant. Le scénario est bon. La mise en scène est efficace même si quelques longueurs sont présentes. Il y a de l'humour, un humour assez grinçant et intéressant. Super casting global, le job est fait.

Très bon film qui dépeint très bien les travers de notre société.
Il se laisse regarder facilement et est divertissant tout le long, notamment grâce à un bon scénario, des scènes bie calculées et surtout une performance des acteurs assez incroyables.
J'ai trouvé les personnages attachants et je ne me suis pas ennuyée.

Très, probablement trop, caricatural (mais assumé), Don’t Look up avec son casting impressionnant porte quand même à réfléchir sur notre société qui n’est que trop bien présentée. Ne vous attendez pas à un film de science (environnement, ou réchauffement climatique), science-fiction, ou drôle (il ne s’agit pas vraiment d’une comédie et encore moins voué à être drôle), non rien de tout ça mais bien à une critique (satire) de notre société et des médias à travers des personnages volontairement exagérés et parfois burlesques. Il faut néanmoins reconnaitre qu’il a le défaut de ses qualités à savoir des personnages originaux mais dont on ne s’attache pas, une crédibilité forcément faible (logique certes mais notable) et un rythme et une narration dont certains n’apprécieront pas. La fin est néanmoins plutôt réussite.

de bons acteurs le scénario tiens la route bien réalisé a voir on voit bien les zones d'influences entre le monde scientifique et le gratin médiatique

Ce film vous plonge dans un scénario catastrophe où la fin du monde est inévitable et où personne n'écoute ceux qui tant bien que mal, cultivent des derniers espoirs et tentent d'ouvrir les yeux de ceux qui sceptiques, regardent leurs pieds pour éviter la réalité des choses. Le rythme assez atypique avec lequel l'histoire se déroule rapidement, et cette idée qu'au fil des minutes, c'est le "début de la fin", nous plonge au coeur des émotions que traversent les personnages en essayant de vivre au mieux leurs dernières heures sur Terre. Nous sommes ici face à une caricature de la société actuelle : de ses grandes entreprises sans âmes, de ses milliardaires aux ambitions macabres, de ses personnalités pathétiques qui dirigent le monde et de tous ces gens qui ont peur et qui refusent de se confronter à la science. Le film, plutôt pessimiste, nous rappelle tout de même à quel point notre vie est belle, et à quelle point l'humanité, notre humanité, est unique. En fait, après avoir vu ce film, je crois que l'on se remet en question. Que l'on remet en question notre façon de vivre, de s'écouter et de consommer de l'information. On pense bien évidemment à la crise écologique que nous traversons, et à tout ces climatologues que nous devrions écouter davantage. On pense aussi à la crise du covid, car ce film, sorti en 2021, montre à merveille comment le complotisme et les idéologies naissent dans les moments de doutes et de peur. En bref, "Dont Look Up" est un film touchant et impactant, qui pousse à remettre en question la gestion des crises dans nos sociétés actuelles, nous positionnant face à un choix : l'action ou le déni.

Film excellent : acteurs au top, tellement crédible et on est très proche de la réalité!
A voir absolument

Bonjour,

J'ai trouvé ce film ennuyeux et fatiguant, ce n'est pas une caricature de personnage, c'est une caricature de caricatures.
La présidente idiote au possible, le chef de cabinet imbuvable poussé à son paroxysme, ça ne tiens pas debout, on me dira, oui mais c'est une comédie, ok, mais il doit y avoir de la subtilité dans une satyre, là : rien !
extrêmement déçu, pas drôle, des longueurs, pratiquement tous les personnages sont insupportable...

C’est Adam McKay, réalisateur de ‘’Don’t Look Up’’, qui l’a dit : « Mon but est de filer des grands coups de pieds dans les couilles des gens ». Ce programme cinématographique est donc, apparemment, à l’ordre du jour ici et là (et merci pour les non-couillu.es). Surtout le 24 décembre, date de sortie sur Netflix de la nouvelle satire d’un réalisateur qui, avant, était très drôle et très doué (‘’Anchorman’’ , ‘’Frangins malgré eux’’, ‘’Very Bad Cops’’) mais qui, comme d’autres, a cru bon de troquer la régression contre la transgression.
Mauvais calcul ; ‘’Don’t Look Up’’, comme ses précédents films ‘’The big short’’ et ‘’Vice’’ , est un cinéma à la peine, qui se rêve quelque part entre Michael Moore et ‘’The wolf of Wall Street’’ mais qui n’est jamais l’un, et encore moins l’autre. Et comme souvent, il est plus facile de régresser que de transgresser. Le nouveau film de McKay, qui choisit de bien tomber entre crise politique mondiale, écologie et mensonges d’état, ressasse les perpétuels boulets rouges en plastique typique de l’hypocrisie de studio ; un cinéma américain donnant ouvertement dans l’autodérision violente pour mieux donner ses leçons. Le film tente donc une énième relecture du blockbuster écervelé type ‘’Independance Day’’ en faisant appel, comme pour asseoir l’intérêt du truc, à une ribambelle d’actrices et d’acteurs respecté.es (DiCaprio, Lawrence, Blanchett, Streep, etc.) pour… ne rien jouer. C’est effarant de voir comment un film à dizaine de millions de dollars de cachets peut ne servir qu’à si peu dans le domaine du jeu et du timing comique. Et comment la farce échevelée n’est en fait qu’un vaste programme drôlement sérieux.
Et encore, oublions l’ironie d’un film qui se veut politique et culotté alors qu’il est fondu dans le moule de la production Netflix de Noël. Partons du principe que les deux peuvent marcher ensemble, même si le film donne la même impression contradictoire qu’un fast-food vegan. Mais que nous dit McKay avec cette satire ‘au vitriol’ ? Rien, je le crains. C’est une petite console d’effets ringards et faciles, que l’on a déjà vu tant de fois : plaisir de la vulgarité, caricature des figures du pouvoir, acteurs qui cabotinent (au mieux) ou qui s’ennuient (au pire), mash up de fin du monde, de cynisme, de weed, de Elon Musk à peine déguisé, de militarisme…
Un coup de pied dans les couilles, ça ? C’est en fait la satire américaine de base, que l’on faisait déjà dans les années 90 avec un ton beaucoup moins agaçant et une audace formelle autrement plus joueuse. Ou alors c’est donner à la transgression un bien pauvre impact… il faut voir en quoi l’aberration finale contente tout le monde (l’humanité meurt, la fin du monde a vraiment lieu ; super-audace!). Le discours sur les coupables, puissants qui ne font rien, et les alerteurs qui n’ont pas été entendus… mascarade!
McKay ne donne pas de coup dans les couilles ; il tire des fléchettes en plastique.