Avis sur Son

Film intimiste entre le drame et le film d'épouvante, l'oeuvre de Kavanagh est une petite surprise qui revisite avec un regard intéressant le film de zombie. Toutefois, le metteur en scène peine à maîtriser sa narration, et le film s'étale dans la longueur. En outre, difficile de ne pas penser à un certain The Omen de Richard Donner dans sa conclusion. Des imperfections certaines qui empêchent sans doute le film de tenir ses promesses mais dans lequel réside, malgré tout, une certaine force.

Plus axé sur le road movie que sur l'histoire de satanisme en elle-même, c'est néanmoins un film sans prétention qui tient la route.

"Son" ne tient pas forcément ses promesses. Secte satanique, démence, course poursuite : à trop vouloir courir de lièvres à la fois, le film se perd un peu dans un mélange de style....et forcément peu de portes ouvertes sont suivies ou développées. En ressort un petit film sympa mais qui aurait pu être bien mieux...et sans forcément une liasse de budget supplémentaire.

Avez-vous déjà vu un film médiocre à tel point qu'il se sent obligé nous inventer un twist des plus invraisemblables ? "The Son" souffre de trois choses : l'envie d'aller trop vite pour nous faire peur à tout prix dans sa première partie, une évolution vers le polar un peu lassante dans la seconde moitié et un retournement final qui a des allures de deus ex machina comme dit précédemment. Je ne suis pas client de ce type de film d'horreur. On essaye de combler une pauvreté d'écriture par des jump scares gratuits, comme d'habitude. Et pourtant, l'histoire une nouvelle fois, ou plutôt le postulat de départ, est intriguant. On part de l'embrigadement dans une secte pour de plus en plus douter de la santé mentale de la mère. Un potentiel malheureusement gâché par une perte de rythme au milieu du film et une envie de partir un peu trop dans tous les sens.

Dans "Son", les limites de l'amour d'une mère pour son fils sont mises à l'épreuve. Lorsque David tombe gravement malade et que les médecins n'en trouvent pas la raison, Laura se demande si cela n'a pas un rapport avec son sinistre passé. La jeune femme croit que les démons de son passé ont refait surface et ce n'est peut-être pas qu'au sens littéral du terme... "Son" est un thriller horrifique sur fond de drame qui aborde le thème de la maternité avec une mère qui se demande jusqu'où elle doit aller pour protéger la vie de son fils. Il est également question de choses beaucoup plus sinistres comme spoiler: des cultes, des démons, du cannibalisme, du satanisme
. "Son" n'est jamais un grand film d'horreur et c'est ce qui peut lui faire défaut, car ça manque de tension malgré une bonne ambiance, mais c'est un thriller solide avec une histoire captivante grâce à un récit plein de justesse qui arrive à jouer sur les deux tableaux jusqu'au bout. Personnellement, j'aurais préféré une conclusion plus subtile et ouverte par rapport à tout ce qui se passe avant, mais ce n'est qu'un détail, car le film est vraiment bon.

Rien de bien nouveau sous le soleil du fantastique et des films de possession. Mais celui-ci est plutôt bien fait, c’est prenant, assez paranoïaque, bien joué et bien mis en scène. Sans surprise donc mais se laisse amplement regarder et nous met même un peu les chocottes...

Si on retire la scène finale, l'ensemble se veut prenant mais trop soft à mon goût sur la partie tension/angoisse. L'histoire se construit au fil des scènes, avec ses surprises et ses errements. La VF est catastrophique malheureusement. Se laisse voir avec quelques références sympas. 3/5 !

"Son"est un film douloureux, au delà du satanisme en fil conducteur, on y voit un gamin souffrir le martyr tout le long de ce road movie sans que l'on puisse y faire quoi que ce soit. Un peu, je veux bien, puisque qu'il est classé dans les films d'horreur mais tout de même... la moitié du film, c'est pesant. La trame est dynamique, course poursuite, petit road movie mais pas mal d’incohérences qui viennent freiner l'immersion sans compter une fin complètement débile qui gâche déjà certaines maladresses. Du sang (exagérément ...), il y en a mais les quantités à l'image sont démesurées, à vouloir en faire trop, on casse le peu de crédibilité de l'histoire.

Ce n'est pas le film de l'année mais il a petit quelque chose de plutôt intéressant. L'intrigue est relativement bien ficelée malgré quelques longueurs. Les acteurs sont corrects. L'ambiance est assez bien travaillée. Cependant, il manque de profondeur au niveau des personnages et pour moi, la fin est un peu capillotractée et expéditive...

Une intrigue brouillonne, au rythme apathique jusqu'au final quelque peu grotesque. Le personnage incarné par E. Hirsch n'est jamais crédible! Une mauvaise série b.

LA GLOIRE DE MA MERE. Une vibration mécanique qui propage des ondes négatives. Pour toi Son, coeur à vendre.

Bon film d'horreur sans cries inutiles et avec des images claires (et non sombres comme dans beaucoup de films d'horreur). Il n'y a pas de scènes inutiles et de temps morts. Le sujet est bien ficelé, le final surprend, c'est une bonne surprise. Les deux acteurs principaux (la mère et le fils) jouent bien. Je ne me suis pas ennuyé.

.Bon il fait parti des films qui sont plutôt clichés. Mais il n’est pas pour autant inintéressant. Le long métrage est plutôt visuellement beau, les comédien(nes) interprètent bien leurs rôles, y compris le gamin. Après le scènario est vraiment prenant au niveau de l’enjeu. Est-elle dans le juste ou est-ce qu’elle débloque complet ? J’aime toute cette problématique que nous offre le film, sans jamais vraiment répondre. Sauf… sauf à la fin, où nous n’avons plus de doute et c’est ça qui rend la fin extrêmement décevant. Sans la scène de fin à l’hôpital, le film aurait pu finir avec un meilleur impact, sans vraiment de réponse. A la limite mettre un indice comme dans Inception ou Shutter Island. Bref, c’est dommage que le film n’ait pas joué le jeu jusqu’au bout.

Andi Matichak est très bonne même si parfois elle ne m'a pas convaincu. Emile Hirsch est bien meilleur tendit que Luke David Blumm est extraordinaire. Je me suis beaucoup attaché aux personnages et , bizarrement, je mit suis même identifié. Effets spéciaux bons et dérangeants et parfois même un peu terrifiant. Les musiques sont belles et accompagnent parfaitement les moments gore. L'ambiance , dès le début , mets à mal le spectateur. L'histoire fait que je me suis impliqué à fond dans "(The) Son". La spoiler: cavale
était plutôt bonne même si pas ultra entrainante. Parfois , niveau scénario , il y a pas mal de classicisme . Sinon ce dernier crève l'écran car le scénariste/réalisateur utilise les dialogues avec subtilité/intelligence Le mystère est bien présent jusqu'à l'étendu finale Le long-métrage a quelques scènes d'un gore absolument sublime !

Tout est parti d’un message de Prime Video qui m’invitait à regarder The Son, l’histoire terrifiante d’un jeune garçon qui contracte une maladie mystérieuse... Sa mère, hantée par le passé elle aussi, va tout faire pour le débarrasser des forces maléfiques qui l’habitent.

Les deux courtes phrases de présentation nous apprennent déjà que le jeune garçon n’est pas malade : il est possédé ! Originalité quand tu nous tiens !

Estampillé « horreur » le film devait donc nous proposer des situations flippantes – je n’ai pas flippé ; du sang – y’en a ; des « screamers, des jump scares – y’en a pas mais ce n’est pas un reproche ; une bande sonore envahissante – elle est plutôt discrète...

Et tout se passe en pleine lumière ! Cela change des films où les héros/héroïnes explorent la maison à la lueur de torches électriques plutôt que de tourner les commutateurs tout en demandant naïvement « Y’a quelqu’un ? »

The Son était aussi estampillé « suspense » et il n’y en a pas vraiment... Tout est prévisible. Deux fins étaient possibles... spoiler: Le fiston était réellement possédé ou tout n’était qu’issu de la folie de la mère et... le fiston est vraiment possédé :
j’ai été déçu, la seconde fin aurait été plus originale... quoique !

Qu’importe tout cela, j’ai regardé ! C’est un bon petit film, sans prise de tête.

J’ai bien aimé l’interprétation de Andi Matichak dans le rôle de la maman par contre j’ai connu Émile Hirsch (le policier) et Luke David Blumm (le fiston) en meilleur forme.