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    Les Amants sacrifiés
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    53 critiques spectateurs

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    ANDRÉ T.
    ANDRÉ T.

    68 abonnés 482 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 29 décembre 2021
    J’ai été séduit par ce film complexe et ambigu.
    Ce japonais très « occidentalisé » a un comportement peu patriotique et nous interpelle???
    On ne sait pas trop si on est dans un film de la guerre 39/ 45 ou bien, tout à fait romanesque.
    On est loin du Japon traditionnel et le comportement de Yusaku, nous intrigue.
    Il est négociant en whisky et sensible à la culture occidentale au point d’être suspect aux yeux des autorités japonaises.
    Le réalisateur nous plonge dans un abîme de perplexité…tout comme son épouse Satoko !
    L'ambiance occidentale de l’appartement cossu, bouscule la tradition et l’esthétique japonaise.

    L’histoire de ce couple dans la « grande histoire » tel est l’intérêt et le fond du film.
    Petitgraindesable
    Petitgraindesable

    18 abonnés 71 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 23 décembre 2021
    La réalisation semble dater de la période évoquée, en beaucoup moins bien que les films de l'époque. Quelle déception ! Comédiens, décor, costumes, tout est compassé et sonne faux. Pas une once d'émotion. Je laisse une petite étoile pour le suspense, non pas qu'il m'ait fait frémir, mais il y a quelques rebondissements - assez maladroits - et l'issue reste incertaine tout du long.
    Yves G.
    Yves G.

    1 294 abonnés 3 296 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 22 décembre 2021
    Yusaku Fukuhara est le riche propriétaire d’une entreprise familiale spécialisée dans le commerce de la soie grège. Il mène avec son épouse Satoko une vie aisée dans le Japon impérial du début des 40ies. Il a embrassé un style de vie occidental qui a tôt fait de le rendre suspect aux yeux du régime, de plus en plus xénophobe, et de son représentant à Kobe, Taiji, un ami d’enfance de Satoko. Une mission en Mandchourie ouvre les yeux de Yusaku sur les exactions qu’y commet l’armée impériale et l’incite à les révéler à l’opinion publique internationale. Comment Satoko réagira-t-elle à la décision de son mari ?

    Kiyochi Kurosawa – dont on redira une fois encore qu’il n’a aucun lien de parenté avec son illustre homonyme prénommé Akira – est devenu un réalisateur japonais reconnu. Son cinéma très contemporain creuse un sillon original entre fantastique, polar et science-fiction. Ryūsuke Hamaguchi, qui fut son étudiant et qui vient de réaliser "Drive My Car" – un film à mon avis très surcoté mais qui lui a valu une soudaine célébrité – lui a proposé de tourner à Kobe un film en costumes.

    Le résultat est troublant. "Les Amants sacrifiés" (dont le titre, inepte, se voudrait la traduction du plus approprié « La Femme de l’espion ») est un film de genre qui joue sur les genres. C’est d’abord un film historique qui raconte une page méconnue en Occident de l’histoire de la Seconde guerre mondiale : les exactions commises par une unité de l’armée impériale japonaise en Mandchourie sur des prisonniers chinois sur lesquels elle expérimenta des armes bactériologiques. J’ai moi-même visité près de Harbin, dans le nord de la Mandchourie le siège de cette funeste unité 731 et en ai gardé un souvenir marquant.
    C’est ensuite un film d’espionnage qui louche du côté de Hitchcock auquel il emprunte l’élégance des costumes et la sophistication de l’intrigue.
    C’est enfin un film très contemporain sur le couple, sur la confiance qui le soude, sur les sacrifices qu’il exige.

    Toutes ces qualités intimidantes forcent l’admiration. Elles auraient dû me convaincre, étant un grand amateur de ces genres cinématographiques là. Hélas, le déclic ne s’est pas produit. Je suis resté étranger à cette intrigue et insensible aux personnages qui m’ont semblé très artificiels, austères et théâtraux.
    Nicolas P.
    Nicolas P.

    26 abonnés 7 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    "L'ennui". C'est le titre que j’aurais donné à ce film si je l'avais réalisé.
    Pourtant entré en étant monté sur ressort dans le cinéma, j'ai été refroidi dès les premières minutes du film tant la réalisation laisse à désirer. En ce sens que d'une part, la qualité des effets spéciaux démontre manifestement un budget digne d'une série B que l'on peut regarder chez sa grand-mère, et d'autre part la volonté affirmée du réalisateur de substituer la narration à un puissant somnifère. C'est tout simple : je ne me suis jamais autant ennuyé de toute ma vie au cinéma. La prouesse de ce réalisateur réside toutefois dans sa capacité à créer le vide et à jouer avec, tant l'histoire d'amour entre les deux protagonistes est plate et sans saveur. La lutte qui s'installe tout au long du visionnage pour ne pas s'endormir est terrible. Mais croyez-moi, vous ne sortirez pas vainqueur. Le plus décevant reste la mauvaise exploitation du contexte historique qui justement était la clé de voute du récit. Comment produire un film aussi fade et lent alors que le Japon a joué un rôle aussi fort et violent lors de cette période charnière de notre histoire. C'est finalement une honte d'avoir pu proposer pareille mise en scène. Seule la deuxième moitié du film vient relever un peu le niveau avec une intrigue meilleure et moins de plans fixes. Mais le mal est fait, et le film finit par se décomposer comme un fruit trop mûr dont on cherche à garder les bons morceaux.
    Finalement, c'est une cruelle incompréhension que ce film qui avait pourtant tout pour devenir un excellent récit.
    Frank T.
    Frank T.

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Quelle déception ! La réalisation est franchement mauvaise : compassée, lente, lourde, théâtrale avec des plans longs, une lumière perlée moche. Rien d'émouvant dans tout cà ! En bref, une réalisation de télé ! Du coup difficile d'avoir un avis objectif sur le scénario de Hamaguchi.
    SUZY AND MEE
    SUZY AND MEE

    127 abonnés 111 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 décembre 2021
    Film à la fois grâcieux et maladroit ! Certes on est loin du sarcastique Lust caution, certes la première heure est un peu longuette mais les deux acteurs sont pleins de charme et la passion naïve que voue la jeune femme à son mari se suit avec plaisir !
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    Un peu déroutant, une atmosphère très " d'époque", une interprétation au cordeau, une mise en scène précise: on est finalement pris ds cette spirale à double (triple?) tour. Dommage que l'épilogue inutile et redondant vienne gâcher le plaisir!
    velocio
    velocio

    1 175 abonnés 3 036 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 17 décembre 2021
    Un scénario de Ryusuke Hamaguchi, le réalisateur de "Drive my car", ce film qui a obtenu un très grand succès, ce que, personnellement, je n'ai pas réussi à comprendre. Une réalisation de Kiyoshi Kurosawa, un spécialiste de l'étrange, du fantastique ("Kaïro", "Shokuzai", ...). Le premier a été l'élève du second. Le résultat : un film réalisé pour la télévision et qui a obtenu le Lion d'argent à la Mostra de Venise en 2020. Un film qui mélange histoire du Japon au moment de la 2ème guerre mondiale et histoire sentimentale. Un film dont le début est plein de promesses mais qui, petit à petit, glisse vers l'ennui du fait d'un scénario de plus en plus alambiqué et d'une absence totale d'émotion transmise par les comédiens.
    vidalger
    vidalger

    294 abonnés 1 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    On retiendra de ce film une image magnifique, une esthétique classique mais exceptionnelle par la clarté et l'enchaînement des plans, un jeu des acteurs finement élaboré au service d'un scénario complexe mais toujours cohérent. Le spectateur passe son temps à tricoter puis à détricoter l'histoire qu'il croit avoir comprise. La fin elle-même laisse ouvertes plusieurs interprétations, ce qui fait la richesse de cette construction sophistiquée qui mêle histoire d'amour et affaire d'espionnage au cœur d'un Japon belliqueux et impérialiste. Du très bon cinéma !
    selenie
    selenie

    5 469 abonnés 6 025 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Si le thème est passionnant et assez rarement traité au cinéma on est maheureusement déçu par un scénario qui ne tient pas beaucoup la route. D'abord, on se demande comment et pourquoi Yusaku et Fumio ont-il pu voir ces crimes aussi facilement ?! Ensuite, le pire est la "dénonciation" de Satoko/Aoi, qui s'avère aussi stupide qu'inutile ?! Ainsi le début manque de crédibilité, tandis que la "dénonciation" qui se devait d'être le twist du film, est complètement incompréhensible. Par là même, la direction d'acteur est décevante, surtout Satako jouée par Yu Aoi qui est une femme qui paraît immature, réagissant comme un capricieuse ou une ado énamourée qui s'amuse à jouer à l'espionne alors même que ni l'époque ni les faits ne poussent à la fantaisie. La dernière partie est alors un peu fouilli, on se dit aussi tout ça pour ça, et les cartons finaux donnent un goût amer, une fin bâclée. Kiyoshi Kurosawa aura rarement autant déçu malgré un potentiel et un sujet riche et dense.
    Site : Selenie
    PL06
    PL06

    8 abonnés 127 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Un film qui puise à différents genres : le film historique, le film d’espionnage, le drame sentimental. Avec beaucoup de retenue dans les trois registres. Le montage est bien fait, avec des cuts fréquents dans le temps et l’espace, permettant des rebondissements auxquels on ne s’attend pas vraiment ! Les images sont belles, extrêmement travaillées avec des lumières sombres vertes et ocres, des contrastes doux, une sobriété élégante et très japonaise… La musique assez présente pour contribuer à la tension notamment. Jeu d’acteur tout en retenue des deux principaux protagonistes. Tout cela explique ce prix de la mise en scène à Venise.

    Intéressant tout d’abord pour l’évocation historique du Japon impérialiste de cette époque, avec un regard acerbe sur le nationalisme (à l’intérieur) et sur les exactions commises à l’étranger.

    Il faut quelques minutes d’adaptation pour entrer dans le film et ses personnages. Un peu difficile à suivre au début… c’est normal, tout s’explique par la suite !

    Le film explore la notion de traitrise (en politique) dans cette époque si troublée ; la fidélité bousculée par un monde tragique. Ces personnalités fortes, à la fois sensibles et machiavéliques vont se bousculer l’une et l’autre par des non-dits (et parfois par le mensonge). Ils finissent par se comprendre sur le sens des actes qu’ils posent... Ce qui n’empêche pas une finale amère… Est-ce bien ou mal ? Au spectateur de se positionner… que pensez-vous des lanceurs d’alerte, au fait ?
    Jmartine
    Jmartine

    151 abonnés 652 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 décembre 2021
    Les Amants sacrifiés marque la collaboration entre Kiyoshi Kurusawa des inquiétants Kaoro et Cure, Vers l’autre rive, et des deux Shokusai, tout aussi inquiétant et de Ryusuke Hamaguchi, réalisateur de la fresque Senses ou Asako …et dernièrement Drive my car, prix du Scénario au Festival de Cannes 2021. Jusqu’à présent c’est un cinéma que j’ai moyennement aimé à part Shokusai… « Les Amants sacrifiés » a obtenu le Lion d’Argent de la Meilleure Mise en scène au Festival de Venise 2020. C’est la première fois que Kiyoshi Kurosawa se lance dans le film historique…avec en arrière-plan, l’invasion de la Mandchourie par l’armée japonaise du Guandong. L’intrigue du film est tortueuse, inextricable….les manipulateurs seront à leur tour manipulés et les manipulés , manipulateurs….Nous sommes à Kobe en 1941…Ysaku et sa femme Satoko vivent en couple moderne et aisé, Ysaku étant un négociant international de soie grège de Kobe …le couple est loin de la tension grandissante entre le Japon et l’Occident…Mais lors d’un voyage en Mandchourie avec son neveu Taiji, il est confronté aux exactions de l’armée de son pays, et notamment la guerre bactériologique que les japonais mènent contre la population mandchoue, en particulier, des agissements de l’unité 731, une unité de recherche bactériologique qui, sous le couvert de prévention des épidémies, inoculait des maladies comme le typhus, la peste ou le choléra à des Chinois et fit plusieurs centaines de milliers de victimes.…Quand il revient son attitude parait étrange à sa femme, mais aussi aux autorités notamment le chef de la police qui est un ami du couple et plus spécifiquement ancien soupirant de la jeune femme… Que cache Ysaku, jusqu’où Satoko est-elle prête à aller pour le savoir ? Son mari est-il un espion ? Son voyage en Mandchourie cache-t-il une histoire d’amour avec cette mystérieuse Hiroko Kusakabe que Isaku et son neveu ont ramenée avec eux….Sakoto reste étrangère à l’époque troublée qui s’annonce et souhaite avant tout se battre pour son bonheur….Ysaku est plus tourmenté, cosmopolite dans l’âme et tourné vers l’occident, il ne peut accepter cette ferveur nationaliste montante…et s’il aime Satoko, il souhaite agir pour les valeurs qu’il défend autant que pour son bonheur…conflit entre trahison politique et lien conjugal, entre l’histoire en marche et les sentiments les plus secrets…mais leurs retrouvailles amoureuses se feront autour d’une mission digne d’un roman d’espionnage…Comment faire sortir du pays les documents ramenés de Mandchourie pour alerter l’opinion internationale et provoquer l’entrée en guerre du bloc occidental contre le Japon ? Le couple Fukuhara élabore un plan complexe dont le spectateur sait – recul historique oblige – qu’il est forcément voué à l’échec. Reste le fond de l’histoire, sujet tabou et peu documenté dans un pays qui n’aime pas revenir sur son passé, et si Hamaguchi et Kurosawa ont pris quelques libertés avec l’Histoire, qu’importe…Il y a du Hitchcock chez Kurosawa…Une référence !!!
    Hervé L
    Hervé L

    62 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 décembre 2021
    Un film élégant de bos acteurs une intrigue intéressante à mi chemin entre le drame et le film d'espionnage
    Isabel I.
    Isabel I.

    31 abonnés 317 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Le titre serait il trompeur ? La traduction est elle fautive ou volontaire ?  le titre initial en japonais signifié "l'épouse de l'espion".
    Mais plus qu'un film d'amour ! On est happé dans un thriller, un film d'espionnage,  historique,  politique, engagé. C'est une critique du Japon des années 40 qui porte la responsabilité  d'une  guerre bactériologique qualifiée de crime contre l'humanité.
    Construit de manière linéaire l'histoire s'installe doucement mais sans longueurs.
    Je découvre et j'apprends les circonstances dramatiques de ces événements historiques en Mandchourie, longtemps cachés et  niés par le Japon. La propagande de l'époque  montrait une toute autre facette du pays.
    Les images ont une réelle qualité photographique que ce soit en intérieur ou en extérieur. La reconstitution des années 40, tant au niveau des décors et costumes, est très étudiés .
    Sur le plan sentimental, j'aime l'ambiguïté qu'il plane sur la relation dans ce couple. LUI toujours réfléchi, maître de ses actes. ELLE dont la personnalité évolue progressivement : de l'épouse  éprise, bien gentille, voire infantile à la femme mature et  follement amoureuse, dénuée de scrupules, manipulatrice peut-être ?  Qui se joue l'un  de l'autre ?  De qui doit-on se méfier?
    Ou bien, somme toute, sont-ils des "amants sacrifiés".
    Emmajdb
    Emmajdb

    1 abonné 16 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Au départ un sujet en or : en 1940, la découverte fortuite par un négociant japonais en voyage en Mandchourie, occupée par le Japon, des horreurs perpétrées par l'unité 731 de l'armée impériale et la volonté de ce négociant de faire passer aux Américains les preuves de ces crimes de guerre. A l'arrivée un ratage complet donnant l'impression que Kurozawa se debarassait vite faite de son film, qui sera pourtant primé à Venise. Ce qui ne va pas : la greffe inopportune d'une histoire sentimentale (entre un mari et sa femme !) complètement desservie par l'inexpressivite des deux acteurs principaux. A aucun moment une véritable émotion ne se dégage de ce scénario plein de promesses. La mise en scène est bâclée, tout comme la musique et la photographie.. S'agissant d'un film historique, les quelques décors de carton pâte font sourire (la faute à un budget contraint ?) avec comme apothéose le bombardement de Kobe (ok, on nous donne à comprendre que c'est juste symbolique,), les costumes des militaires semblent sortir d'un magasin d'accessoires de théâtre de seconde zone, etc.. etc..Bref une grosse déception compte tenu de certaines critiques louangeuses !
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