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    Les Amants sacrifiés
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    304 abonnés 1 696 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 14 décembre 2021
    Kobe, 1941. Yusaku et sa femme Satoko vivent comme un couple moderne et épanoui, loin de la tension grandissante entre le Japon et l’Occident. Mais après un voyage en Mandchourie, Yusaku commence à agir étrangement… Au point d’attirer les soupçons de sa femme et des autorités. Que leur cache-t-il ? Et jusqu'où Satoko est-elle prête à aller pour le savoir ?

    C’est une réalisation de Kiyoshi Kurosawa. Il a écrit le scénario avec Ryusuke Hamaguchi qui a signé cette année le sublime Drive My Car, et Tadashi Nohara. Les Amants sacrifiés a obtenu le Lion d’Argent de la Meilleure Mise en scène au Festival de Venise 2020.

    J’en attendais largement mieux de ce drame Japonais que j’ai trouvé moyen.



    En effet, c’est donc une grosse déception que ce film. J’en avais fait une de mes priorités de la semaine mais malheureusement je suis tombé de haut. Alors je n’irai pas jusqu’à dire qu’il est mauvais mais je n’ai pas accroché. Peut-être à cause de son côté historique, mais je n’ai pas ressenti la magie que j’éprouve habituellement devant une œuvre nipponne. La romance n’est à mes yeux pas du tout poétique, elle est même un peu fade. Après, cela arrive tout de même à se maintenir à flot car ce n’est pas ennuyant et qu’on veut tout de même savoir ce qui va arriver à ce couple.



    De plus, l’histoire est un peu bancale autour de ce fameux secret que je ne vais pas dévoiler au risque de vous spoil. Tout ce que je peux dire, c’est que sur le papier l’idée n’est pas mauvaise, voire même réaliste pour l’époque de la Seconde Guerre mondiale, mais dans les faits l’application pèche un peu. J’avais du mal à y croire. Pourtant, j’étais un peu happé par cela car découvrir ce qui s’est passé en Mandchourie procure un certain suspense. Par contre, on va nous sortir des retournements de situation un peu forcé qui m’a fait perdre goût au récit. Je ne sentais pas de fluidité.



    Se déroulant en 1941, nous sommes plus dans une période de soupçons et de terreur qu’autre chose au Japon. Le pouvoir était sévère et à la recherche de potentiel traitre. C’est donc logiquement que l’élégance Japonaise de notre époque ne va pas se retrouver. Pour autant, en termes d’ambiance, je n’ai pas voyagé historiquement. Les événements se passent avant Pear Harbor donc il n’y avait pas les incessants bombardements Américains. Cependant, on était en plein dans la guerre sino-japonaise, mais cela n’a pas l’air d’affecter beaucoup la population. J’aurai pensé donc ressentir plus de pression malgré deux ou trois scènes un peu plus dures qui ressortent et dont j’ai justement apprécié l’apport. En plus, j’ai été impacté négativement par la musique extrêmement lourde. Ça m’agaçait même sur la fin. Le rendu de l’image n’est pas fou mais l’explication est technique. Le réalisateur a été obligé de tournée en 8K alors que ce n’était pas du tout adapté à ce qu’il voulait. Les images ont dû être retouchées en post-prod afin d’atténuer le rendu d’une telle résolution.



    Le plus problématique à mes yeux est la prestation de Yû Aoi. L’actrice Japonaise surjoue beaucoup trop. Elle est pénible à voir. À la fin je voulais seulement qu’il lui arrive malheur pour ne pas avoir à la revoir. Quant à Issey Takahashi qui joue son mari, il n’est pas mauvais pour autant il est un peu quelconque. Alors que ce couple est censé nous transporter, il pénalise plus qu’autre chose. En revanche, Masahiro Higashide, malgré son rôle secondaire, va apporter quelque chose d’intéressant.
    Antoine
    Antoine

    23 abonnés 46 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Décevant quand on considère la moyenne des notes attribuées.
    Très lent, très bavard souvent pour ne rien dire. Intrigue qui met longtemps à s'enclencher, fin qui tombe à plat.
    Regine C.C
    Regine C.C

    28 abonnés 210 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 décembre 2021
    On pourrait penser qu'il s'agit d'un film historique sur les atrocités commises par les japonais au pays du levant joliment mis en scène. Il ne s'agit que du décor. Pour moi, le véritable sujet du film est la folie amoureuse d'une femme pour son mari. Une femme, prête à endosser tous les rôles tant que cela lui permet de tisser sa toile autour de son mari, un mari dont elle voudrait qu'il ne fasse plus qu'un avec elle.
    Quand elle décide d'éliminer son neveu qu'elle dénonce à la police et cela sans aucun état d'âme alors que son mari n'est absolument pas menacé, le malaise s'installe.
    On comprend qu'il y a quelque chose qui cloche. Le mari semble jouer son jeu.La vie reprend comme si de rien n'était. Mais la suite du film et surtout la fin, nous laisse à penser qu'il n'était pas si dupe que ça.
    norman06
    norman06

    296 abonnés 1 598 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 13 décembre 2021
    Si le film ne ressemble pas a priori à l'univers de K. Kurosawa, et si sa première demi-heure pourra paraître académique, le récit devient en fait très vite prenant. Distillant une atmosphère à la fois romanesque et d'espionnage, le long métrage se révèle somme toute captivant, bien servi par l'interprétation de la délicate Yû Aoi.
    dan47
    dan47

    42 abonnés 128 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    je ne suis pas fan des films asiatiques mais là ça m'a épatée de voir des acteurs si bien jouer l'ambiguïté. le scénario est tellement bien fait et tellement bien réalisé qu'on aurait eu envie qu'il dure plus longtemps. quelle tristesse et quel malheur de vivre des horreurs pareilles sous un régime totalitarisme.
    Bertrand Barbaud
    Bertrand Barbaud

    169 abonnés 380 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 décembre 2021
    Une intrigue complexe superbement mise en scène. Le film est un extraordinaire mélange des genres : film d'espionnage, film à suspense, film historique, film d'amour, film politique. Une œuvre où le Mal questionne les choix amoureux et idéologiques des deux amants. Un mélodrame sombre et tragique qui nous laisse ébranlé, choqué par le sort de ce couple sacrifié dans un monde où règne l'horreur.
    remyll
    remyll

    150 abonnés 386 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Très rares sont les films où des réalisateurs japonais mettent en cause l’une des périodes les plus noires, les plus sombres de leur histoire contemporaine. C’est le cas ici de « Spy no tsuma » (en romaji): littéralement « l’épouse de l’espion ».
    Maintenant j’ai lu plusieurs critiques faisant des parallèles hasardeux avec les meilleurs films à suspense de Hitchcock…
    On en est vraiment loin. Le suspense est ici bien léger, et l’histoire peu captivante. Quand aux atrocités commises par les Japonais en Mandchourie, on en voit qu’un très faible aperçu, à mille lieues de la pathétique réalité historique.
    Reste le charme du film réel, mais bon…on est loin du chef d’œuvre.
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    La réunion, sur le même film, de deux génies du cinéma japonais, Kurosawa II, Kiyoshi Kurosawa, (celui qui n'a aucun lien de parenté avec le grand Kurosawa I), et Ryusuke Hamaguchi, qui a réalisé entr-autres, le merveilleux Senses, de deux générations aussi, l'un ayant été l'élève de l'autre, voilà de quoi rendre fou tous les nippophiles. Eh bien, curieusement, ces deux génies, au lieu de se potentialiser, semblent se neutraliser d'une certaine façon pour en arriver à un produit relativement banal, assez peu porteur des qualités du cinéma japonais, poésie ou extrême cruauté, un produit presque américain qui aurait pu être réalisé par Alan Pakula! Sydney Pollack! On retrouve même les bêtises que peut être amenée à faire une femme jalouse, bases de nombreuses comédies américaines. C'est bien, mais un poil décevant.
    Années 40. C'est un petit couple nanti, qui vit en ignorant complètement les convulsions du monde. Yusaku (Issey Takahashi) est le patron prospère et élégant (ah! ces costumes trois pièces impeccablement coupés!) d'un négoce en soies. Il vit pour faire prospérer sa firme. Il déplore que toutes ces guerres l'empêchent de voyager et de recruter de nouveaux clients. Et Satoko (Yu Aoi) vit pour ce mari qu'elle idolâtre. Un joli et riche mari, une belle et grande maison, une bonne, le reste, elle s'en fiche complètement. L'armée qui défile sur toutes les places? Ils ne la voient pas. Les injonctions du pouvoir, par exemple de renoncer aux vêtements occidentaux pour en revenir aux kimonos, ça glisse sur eux comme l'eau sur les plumes d'un canard. Quand un des gros clients américain de Yusaku est arrêté, soupçonné d'espionnage (on soupçonne beaucoup dans le Japon des années 40), Yusaku n'imagine pas que cela puisse lui nuire. Il n'est pas patriote: sa patrie est celle où il fait des affaires.
    Et puis, Yusaku voyage en Mandchourie, avec son neveu Taiji (Masahiro Higashide), qui vit avec le couple mais a décidé de se retirer pour devenir écrivain, et les deux jeunes hommes découvrent les exactions de l'armée japonaise, les expériences d'arme biologique faites sur la population. Avec la même inconscience, la même naïveté qui lui faisait occulter les turbulences du monde, Yusaku, maintenant, imagine qu'il va pouvoir influencer ce monde, témoigner. Que le Japon perde la guerre puisqu'il fait le mal...
    Il revient au Japon, il est métamorphosé, Satoko le sent, et pour elle, c'est qu'il y a une autre femme....
    Et à côté de leur couple, il y a un autre homme, un ami d'adolescence, Fumio (Ryoto Bando), qui a surement été amoureux de Satoko -mais elle a préféré Yusaku-, et qui est devenu un des petits chefs de la police politique, et qui va les manipuler... Ou peut être, être manipulé à son tour car l'amoureuse inconditionnelle Satoko peut elle aussi se métamorphoser.
    Raconté comme ça , ça fait américain, non? C'est quand même passionnant, et quand même, à voir!
    Arnaud
    Arnaud

    6 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Ce film est fabuleux, à tous points de vue. Intense en émotions, densité incroyable de l’image, beauté des costumes, qualité du jeu d’acteurs, intelligence des dialogues et des situations. J’ai adoré !
    Christophe
    Christophe

    5 abonnés 3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    La mise en scène de Kurosawa décloisonne le classicisme du film en costumes. Les dialogues d’Hamaguchi casse les schémas narratifs dans lequel le film aurait pu s’inscrire. Les amants sacrifiés est un film à l’ampleur incroyable qui nous laisse la larme à l’œil face au destin du monde.
    Jean Lubert2
    Jean Lubert2

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Un film d’une folle amplitude, entre Grande Histoire et histoire intime, avec des acteurs au sommet de leur finesse, dans ces relations humaines chahutées par un contexte écrasant. L’humain est bien peu de choses mais en retranscrire ainsi la petitesse est grand.
    amour13
    amour13

    26 abonnés 133 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 11 décembre 2021
    Sur le fond ce fiml est interessant malgré que l'histoire n'est pas nouvelle mais malheureusement sur la forme c'est ennuyeux et du coup comme j'étais fatigué j'ai somnolé à plusieurs reprises, dommage.
    CINÉ FEEL
    CINÉ FEEL

    40 abonnés 192 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 11 décembre 2021
    Cruelle déception. J’attendais avec impatience ce film : bande annonce alléchante, scénariste réputé (qui a notamment écrit Drive My Car, c’est pas rien et c’est un argument de vente sur l’affiche…), et bon souvenir de précédents film de Kurosawa (Shokusai, et surtout Tokyo Sonata)
    Hélas j’ai été terrassé d’ennui des les premiers minutes. L’histoire emprunte aux codes classiques de l’espionnage et de l’amour , ça pourrait rappeler Casablanca ou Les Enchaînés, saut que jamais la magie n’opère. Scénario confus, personnages mal dessinés, interprétation impersonnelle … on décroche très vite sans bien comprendre ce qu on nous raconte ni pourquoi. La fin de film devrait nous emporter dans l’émotion .. hélas il n’en est rien. Je vais me rattraper en revoyant Lust Caution de Ang Lee.
    petitbandit
    petitbandit

    75 abonnés 614 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    A mi chemin entre le film d'espionnage historique, la romance de 2 personnes en temps de guerre, "ces amants sacrifiés " se révèle bien trop bavard et dispersé pour séduire complètement. Un jeu d'acteur qui m'a aussi un peu gêné, des raccourcis ou suggestions bien trop nombreux qui, ajouté à un petit budget avec ses effets spéciaux plus que limités font de ce film un ensemble poussif et confus. Petite déception sur quelque chose qui présageait mieux....
    romain p.
    romain p.

    6 abonnés 43 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 9 décembre 2021
    Un jeu amoureux, et dangereux, permettant de traiter de la guerre du Pacifique sous l'angle d'un couple qui se rapproche dans la lutte commune contre la barbarie japonaise de l'époque. La mise en scène, et surtout le travail sur l'image, oscillent entre des ambiances à la façon de l'Amant ou de certains Wong Kar-Wai, mais en gardant toujours sa spécificité. Celle-ci est bien servie par des idées intéressantes, et touchantes, autour du cinéma pour des raisons que je ne divulguerai pas ici. Mais cela permet de mêler un intérêt pour le cosmopolitisme de l'époque (un Japonais acoquiné avec des étrangers est suspect de trahison, certes militaire en temps de guerre, mais toujours culturelle en temps de paix avant que le pays ne s'ouvre réellement au monde extérieur) avec une nostalgie prégnante. L'ambiguité du personnage masculin principal est également magnifiquement traitée, et quelques scènes sont d'une force terrible (e.g. torture). Au final, bravo pour avoir pu associer tant d'approches différentes en gardant une superbe cohérence d'ensemble.
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