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    Compagnons
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Compagnons" et de son tournage !

    Genèse

    Le réalisateur ne connaissait rien à l’univers des Compagnons, jusqu’à ce que les producteurs Romain Brémond et Daniel Preljocaj l’approchent, après avoir lu le synopsis de Johanne Bernard. Avec celle-ci, François Favrat a parcouru la France à la rencontre de nombreux Compagnons du devoir : « Dans chaque ville, il existe une maison de Compagnons qui forme les jeunes aux métiers de l’artisanat. Nous avons découvert leurs règles et leurs traditions basées sur l’apprentissage du geste et la transmission du savoir. Avec Johanne, nous avons beaucoup lu, fait la rencontre d’autres obédiences de Compagnons – celle de l’Union Compagnonnique notamment. » 

    Les Compagnons du devoir

    Les membres de ce mouvement assurent à des jeunes gens, entre 16 et 25 ans, une formation à des métiers traditionnels. Leur devise est la suivante : « capable, digne, libre et généreux ». Chez les Compagnons, la transmission se fait autant par l’apprentissage d’un métier que par la vie en communauté. Ainsi, les jeunes cohabitent ensemble pendant la durée de leur formation. L’apprenti est accompagné d’un Compagnon référant, son parrain, qui le suivra jusqu’au jour où il deviendra Compagnon à son tour. Les autres encadrants, son employeur, le directeur de la maison (le Prévôt) ou la maîtresse de maison (la Mère) l’accompagnent le temps de son séjour dans la ville. Puis, l’apprenti ira se former ailleurs, parfois même dans d’autres pays.

    Des valeurs essentielles

    Avec ce film, le réalisateur tenait à mettre en avant des valeurs comme l’entraide et le travail manuel : « tous ces métiers de la main que l’on a tendance à dénigrer de nos jours, nécessitent en réalité un savoir-faire et une expérience considérables. » Il ajoute : « Dans un quotidien individualiste et ultra-connecté, ça peut paraître d’abord désuet mais leur approche généreuse de l’apprentissage m’a beaucoup touché. »

    D’ébéniste à vitrailliste

    À l’origine, l’héroïne devenait ébéniste mais « comment raconter et émouvoir avec une jeune qui réussit à faire une table en bois à la fin du film ! », s’est interrogé le réalisateur. Avec la co-scénariste Johanne Bernard, il a décidé de lui créer une passion pour les tags, qui provoquera chez elle un coup de cœur pour les vitraux.

    Nantes

    Compagnons se déroule à Nantes. Après avoir envisagé les maisons des Compagnons à Paris (dont les pièces étaient « magnifiques mais trop petites ») et Angers (dont les extérieurs étaient « splendides mais l’intérieur ne convenait pas »), celle de Nantes s’est avérée idéale aux yeux de la production. « Avec sa bibliothèque lambrissée, sa salle à manger où des figues peintes incarnent les valeurs de cette organisation, le bureau du Prévôt orné de symboles compagnonniques, et son sympathique Prévôt ! … Tout correspondait. Comme la cité de Bellevue nous tendait les bras, j’ai vite choisi de tout tourner à Nantes, tant pour les décors, que pour les gens rencontrés sur place, dont certains jouent d’ailleurs dans le film… », explique le réalisateur.

    Les vitraux et les graffs

    C’est Mathieu Menut, le chef décorateur, qui a trouvé Zoia, l’artiste qui a inspiré les graffs que l’on voit dans le film. Celle-ci s’est reconnue dans le scénario, elle qui a connu une jeunesse difficile et s’en est sortie au travers du graff.

    Un casting hétéroclite

    Le film mêle des acteurs professionnels et non professionnels. Pour trouver les interprètes des jeunes de quartier, l’équipe a été épaulée par Soriba Dabo, un jeune comédien qui a notamment réalisé des webséries dans la cité de Bellevue et qui connaissait tout le monde dans le quartier. Le travail de préparation avec ces apprentis comédiens n’a pas été de tout repos : « Pas toujours à l’heure au casting, ou parfois à l’heure mais pas le bon jour ! Certains, avec qui on travaillait depuis plusieurs mois, ont même carrément disparu du jour au lendemain… », révèle François Favrat. Du côté des Compagnons, de vrais membres du mouvement jouent leur propre rôle dans le film : « Outre le fait qu’ils nous ont prêté leurs locaux, accordé beaucoup, beaucoup de temps, ils nous ont aussi aidés à enrichir les personnages, certains dialogues même, et puis leurs sublimes chants ! »

    Najaa

    L’équipe a écumé les clubs de boxe thaï et auditionné des comédiennes professionnelles pour trouver l’interprète de Naëlle : « Certaines étaient très convaincantes, mais il me manquait cette dureté sociale qui se lit dans le corps, sur le visage, dans la façon même d’être », confie le réalisateur. Finalement, le directeur de casting Antoine Carrard a pensé à Najaa, qu’il avait vue pour un autre film. Cette dernière raconte : « Antoine Carrard, qui m’avait castée il y a huit ans pour mon premier film – À 14 ans, d’Hélène Zimmer -, m’a contactée pour des essais. Je n’avais tourné que dans un autre teenage movie – La Colle, d’Alexandre Castagnetti - en 2017. Je passais beaucoup de castings, sans succès et, même si c’est la loi du métier, on se remet souvent en question. »

    Références

    François Favrat se réclame de films sociaux comme Sweet Sixteen et La Part des Anges de Ken Loach, et de Fish Tank d’Andrea Arnold, qui mettent tous en scène des jeunes en difficulté.

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