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    Les Olympiades
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    209 critiques spectateurs

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    Vinz1
    Vinz1

    119 abonnés 2 268 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 avril 2022
    Le dernier film de Jacques Audiard nous immerge dans le treizième arrondissement de Paris, chez une classe moyenne représentant finalement une bonne partie des spectateurs. Du coup, cela nous change des métrages mettant en scène des bobos, des riches des beaux quartiers ou encore des jeunes issus de banlieues malfamées venant à la capitale afin de fréquenter un autre milieu que le leur. De fait, on peut s’identifier davantage à ces personnages, chacun avec ses déboires professionnels, familiaux ou sentimentaux. C’est ainsi ce à quoi font face nos trois principaux protagonistes, Camille, Emilie ou Nora, partageant tous un malaise social et se servant du sexe comme d’un exutoire illusoire afin de combler un vide affectif manifeste. Que l’on soit à la recherche de reconnaissance dans son travail, dans sa famille ou dans sa vie amoureuse, on est tous confrontés aux mêmes problèmes et aux mêmes doutes. Ayant fait confiance à Céline Sciamma pour son scénario, Jacques Audiard filme alors remarquablement ces trentenaires aux préoccupations universelles et ce en noir et blanc, peut-être pour marquer une distance avec cette tranche d’âge dont il ne fait plus partie. Quoi qu’il en soit, le réalisateur semble sortir de sa zone de confort, n’ayant pas peur de montrer des corps nus, de présenter des dialogues un peu plus crus, ainsi que des moyens de communication modernes comme les réseaux sociaux. N’empêche, il capte très bien les troubles de ces jeunes adultes, que ce soit dans leur intimité ou en groupe et campés par des acteurs exceptionnels de naturel et crevant tous l’écran. Un long-métrage différent dans sa filmographie mais finalement optimiste quant à l’avenir de cette génération tout simplement en quête du bonheur. Un très beau film.
    VOSTTL
    VOSTTL

    61 abonnés 1 750 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 28 juillet 2022
    Jacques Audiard nous pond un film assez étonnant. Un beau film en noir et blanc à une séquence près. Mais à bien y regarder, ce qui est beau c’est le noir et blanc, et ce noir et blanc n’en fait pas pour autant un beau film.
    J’ai côtoyé l’ennui jusqu’à l’arrivée de Nora (Noémie Merlant).
    Cependant, force est de reconnaître que ce petit film choral m’a réconcilié avec la présence de Nora.

    En vérité, je suis dans l’expectative : un sentiment mitigé.
    Ce récit fourre-tout a sans doute le défaut d’aborder trop de thèmes dans ce Paris du XIIIème arrondissement : co-locataires et précarité de jeunes sur-diplômés ; Alzheimer ; communauté ; sexualité assumée et sexualité sur commande ; troubles des sentiments ; incertitude de l’avenir, vivre au jour le jour, traumatisme, cyber harcèlement.

    En résumé, j’ai regardé « Les Olympiades » avec une certaine distance sans être indifférent aux personnages. En effet, j’ai pris plaisir à découvrir deux jeunes acteurs prometteurs qui ont eu l’audace de se mettre à nu : Makita Samba (Camille) et Lucie Zhang (Emilie).
    C’est déjà ça !
    soulman
    soulman

    63 abonnés 1 146 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 15 novembre 2021
    Fluidité du récit, comédiens de qualité, sujets dans l'air du temps (nuisance des réseaux sociaux, éloignement des personnes âgées dépendantes, difficultés à s'engager sentimentalement), "Les Olympiades" est un film moderne que l'on suit sans s'ennuyer mais de façon un peu détachée. Sans constituer une oeuvre majeure de la filmographie d'Audiard, ce long-métrage mérite d'être vu, ne serait-ce que pour la virtuosité de son montage.
    AlphaWolf
    AlphaWolf

    59 abonnés 798 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 7 mars 2022
    Autant les personnages d'Émilie et Camille et leur alchimie rayonnent, portés par deux acteurs impeccables qui font preuve d'une complicité évidente, sur des dialogues ciselés.
    Autant Nora plombe totalement le récit : la plupart de ses apparitions tombent à l'eau, et l'intérêt pour le personnage faiblit au fil des minutes, l'interprétation antipathique de Noémie Merlant n'aidant pas.
    Le scénario est globalement trop disparate et ne reflète pas la précision narrative que l'on retrouve d'habitude chez Audiard, le film ressemble d'ailleurs plus à une oeuvre de Sciamma.
    Pour ce qui est de la forme, comme toujours, photo et direction sont irréprochables.
    Bertie Quincampoix
    Bertie Quincampoix

    66 abonnés 1 705 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 janvier 2022
    Dans Les Olympiades, Jacques Audiard pose sa caméra dans le quartier du même nom à Paris, et nous embarque avec ses co-scénaristes Léa Mysius et Céline Sciamma dans la vie sentimentale et sexuelle de plusieurs trentenaires, superbement incarnés par Lucie Zhang, Makita Samba, Noémie Merlant et Jehnny Beth. Et il nous offre une œuvre qu’on pourrait prendre pour un premier film : s’il bénéficie d’une énergie certaine, on sent le cinéaste parfois un peu dépassé par son sujet, dont on peine à trouver un sens. Même le quartier des Olympiades, qui vaut quelques plans superbes, n’est pas exploré à son plein potentiel. C’est un peu dommage même si c’est globalement plaisant.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    61 abonnés 1 645 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 5 août 2022
    Les acteurs presque inconnus sont tous épatants dans cette comédie dramatique romantique sur des bobos trentenaires. Paris et le noir et blanc graphique jouent pour beaucoup dans la forme séduisante du film et les scènes intimes sont filmées avec beaucoup de sensualité et d'intimité. Film bien sympa quoi.
    titigad
    titigad

    21 abonnés 15 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 juin 2023
    Très différent de ces films précédents, Jacques Audiard nous surprend agréablement avec ces histoires croisées de la génération Y Z très crédibles dans un noir et blanc sublime.
    Alexandre Cacheux
    Alexandre Cacheux

    34 abonnés 490 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 novembre 2021
    Drôle de film.
    Dans un quartier du 13ième arrondissement de Paris dénommé "Les Olympiades", Audiard filme l'errance amoureuse de 3 jeunes trentenaires.
    Hésitation, désarroi, pudeur, confusion entre sexe et amour....
    C'est esthétiquement magnifique et le casting se met à nu (au sens premier du terme) pour nous convaincre.
    Mais la vacuité des vies décrites finit par déteindre sur l'intérêt du spectacteur.
    Le vide finit par ennuyer.
    Gregory S
    Gregory S

    15 abonnés 484 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2022
    Magnifiquement filmé, acteurs inconnus au moment du tournage mais très promoteurs notamment la charmante actrice principale. Néanmoins c'est un peu vain, il n'y a pas vraiment d'histoire,con ne sait pas exactement ce qu'Audiard veut nous montrer si ce n'est l'amour au temps des réseaux sociaux mais ça reste en surface.
    Sans rancune
    Sans rancune

    4 abonnés 9 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 27 octobre 2021
    Un bon film, avec des personnages très attachants. J'ai apprécié cette séance, et le sujet de la sexualité chez les jeunes est, je trouve, approfondis. Ce film est un témoin de notre époque.
    benoit_lb
    benoit_lb

    1 abonné 32 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 2 juin 2022
    Jacques Audiard change de registre. Si l’exploration des rapports humains a toujours été au centre de ses films, il leur porte un regard nouveau avec « Les Olympiades ». Il nous avait jusqu’à présent habitués à des liens verticaux qu’il tissait entre ses personnages, que ce soient au travers de rapports hiérarchiques (« Regarde les hommes tomber », « Un héros très discret »), de rapports de pouvoir (« Sur mes lèvres », « Un prophète », « Deephan ») ou de liens générationnels (« De battre mon cœur s’est arrêté »). Dans son nouvel opus, il place, au contraire, ses personnages sur un même plan horizontal : des trentenaires issus de la même classe sociale qui ont pour point commun d’habiter le même quartier du 13-ème arrondissement (les Olympiades, qui donne son titre au film) et d’être en quête d’épanouissement sexuel et sentimental.
    Il y a Emilie, issue d’une famille chinoise, à la recherche de l’amour avec un grand A quand elle n’est pas occupée à jongler entre divers petits boulots alimentaires. Il y a Nora, venue de Bordeaux pour étudier le droit à Tolbiac tout en poursuivant des activités dans l’immobilier et qui semble douter de son désir pour les hommes au point de se laisser tenter in fine par une orientation bisexuelle. Il y a Louise, alias Amber Sweet, qui a fait du sexe son gagne-pain mais a su garder la tête sur les épaules. Il y a enfin Camille Germain, le prof de lettres décomplexé d’origine africaine, qui semble s’accommoder très bien de sa vie dissolue de Don Juan faite de conquêtes éphémères.
    La thématique de la recherche de l’épanouissement sexuel et sentimental a été abordée maintes fois au cinéma, au travers de films comme « La vie d’Adèle » ou « Portrait de la jeune fille en feu » pour ne prendre que ces deux exemples parmi les films les plus marquants de ces dernières années sur le sujet. Jacques Audiard apporte ici un regard différent : il s’intéresse moins à la question de l’identité sexuelle pour se focaliser davantage sur la recherche du bonheur. En s’appuyant sur ces quatre personnages principaux et sur ce quartier des Olympiades qui représentent Paris dans toute sa diversité, il nous livre un message fort selon lequel cette liberté de mœurs et cette quête du désir qu’il nous montre ne seraient pas seulement l’apanage de quelques cas isolés, mais le lot d’une bonne partie de la jeunesse d’aujourd’hui. Quête que résume très bien cette réplique prononcée par Camille au début du film : « je compense ma frustration professionnelle par une activité sexuelle intense ».
    Au cours de son récit, Jacques Audiard suit chacun de ces quatre personnages soit de façon individuelle soit en couple. En évitant de multiplier les liens entre eux, il apporte une grande fluidité à l’ensemble. Emilie et Nora sont chacune à leur tour séduites par Camille mais les deux jeunes femmes ne se croisant que l’espace d’une seule scène. Amber Sweet n’a, elle, de lien qu’avec Nora.
    Cette fluidité est agrémentée de dialogues rythmés ponctués de quelques pointes d’humour pince sans rire et d’une musique électronique qui reflète parfaitement le monde que décrit Audiard, un monde hyper connecté où tout va très vite. Le choix du noir et blanc apporte une touche d’esthétique indéniable à ce quartier impersonnel du 13e arrondissement fait principalement de verre et de béton. « Les Olympiades » confirme également le soin qu’apporte systématiquement Jacques Audiard à la direction d’acteurs : le film révèle, entre autres, les talents de Makita Samba et de la jolie Lucie Zheng, qu’on a hâte de revoir tous les deux à l’écran, et conforte Noémie Merland dans son statut de valeur sûre du cinéma français. La mise en scène, quant à elle, donne beaucoup de naturel au film en plaçant les personnages au cœur de leur vie quotidienne, que ce soit sur leur lieu de travail, sur les bancs de la fac, en boite de nuit, au supermarché, devant leur ordinateur, en famille…
    Les films de Jacques Audiard ont toujours eu le mérite de vouloir s’ancrer dans une réalité indélébile, familière au spectateur. Cet ancrage s’est néanmoins trop souvent doublé dernièrement de scènes de violence qui ôtaient à ses films leur côté naturel. Avec « Les Olympiades », Jacques Audiard délaisse le cinéma de genre, les personnages insaisissables et les univers sombres qui caractérisaient des films tels que « Sur mes lèvres », « Un prophète » ou « Deepan ». Le monde de la pornographie en ligne dans lequel évolue Amber Sweet nous replonge certes, le temps de quelques scènes, dans cette noirceur mais cette noirceur est davantage évoquée à travers les dialogues qu’elle n’est montrée à l’écran. En tout état de cause, elle ne remet pas en question le constat que l’on fait en quittant la salle : « Les Olympiades » traduisent bien le retour de Jacques Audiard au cinéma d’auteur qui avait notamment constitué la marque de fabrique de son premier film « Regarde les hommes tomber ». Pour notre plus grand bonheur.
    AZZZO
    AZZZO

    259 abonnés 721 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 29 août 2022
    Indéniablement, "Les Olympiades" est un film plaisant, bien rythmé, bien interprété, avec la formidable bande-son de Rone. Pour autant, ce film confirme que Jacques Audiard a renoncé au cinéma, au vrai, celui qui happe le spectateur et lui fait oublier la caméra. Oublié l'extraordinaire "Un prophète". Depuis plusieurs années, l'artiste installé, multi-récompensé, téléramaïsé, se complait dans un cinéma qui privilégie l'esthétique, la forme au détriment du fond. Le noir et blanc, les ombres et lumières, les ralentis et les contre-plongées ne servent pas le récit, leur seul rôle est de rappeler combien Audiard est un grand réalisateur. Pour preuve, ce thème de la quête amoureuse, entre frivolité sexuelle et désir d'amour, a également été traité par Abdellatif Kéchiche dans "Mektoub my love" ; la différence est saisissante : quand l'un montre sa caméra à tout bout de champ, l'autre se fait oublier, laisse parler ses personnages, et donne un réalisme à son récit dont on est bien loin chez Audiard. Quel dommage que son égo soit aussi important que son talent.
    GéDéon
    GéDéon

    50 abonnés 437 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 janvier 2023
    Le neuvième long-métrage de Jacques Audiard, sorti en 2021, s’intéresse aux tourments amoureux des trentenaires. Composé de trois histoires successives, le film propose une réflexion sur la jeunesse contemporaine marquée par sa diversité. Certes, la réalisation bénéficie d’une belle photographie valorisée par un noir et blanc délicat. L’interprétation sans faille des principaux acteurs (dont l’étoile montante Noémie Merlant) garantit un grand réalisme dans l’expression des sentiments. Mais, il faut bien le reconnaître, l’ensemble ronronne et ne parvient jamais vraiment à décoller en raison d’un manque de consistance. Bref, une chronique attachante malgré son absence de caractère.
    emma emma
    emma emma

    27 abonnés 54 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 24 novembre 2021
    Bon, j'ai vu ce film hier, et déjà, je me rends compte que je n'en retiendrai pas grand chose.. L'intérêt majeur est pour moi la découverte de Makita Samba, que j'ai trouvé absolument captivant, avec une intelligence de jeu assez rare. (D'ailleurs les deux qui font son père et sa soeur sont très bien aussi, et font les meilleurs moments du film). Noémie Merlant est chouette aussi, et confirme le bien que j'avais pensé d'elle dans "Le Portrait de la jeune fille..". Pour le reste, bof bof. On ne croit pas trop au personnage d'Émilie (problème dû à la comédienne? je ne sais pas). Quant à l'intrigue, j'ai vraiment eu l'impression d'être coincée devant une espèce de série ado, à la sauce AB Productions-années 90 (avec beaucoup de scènes de c.. en plus, certes) Le noir et blanc est pas mal, mais manque peut-être un peu de contraste, et surtout, à quoi sert-il?? Sans doute à donner au film une profondeur que le scénario n'a pas, et à le faire passer pour autre chose qu'il n'est ? À savoir une bluette sentimentale pas très intéressante. Bref, ça manque d'humour -un peu-, de profondeur -beaucoup-, et ça ressemble à s'y méprendre à un film de fin d'études. On a en tous cas du mal à reconnaître le réalisateur d'Un Prophète..
    Mélany T
    Mélany T

    25 abonnés 471 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 29 mars 2022
    Joli film mais il est dommage qu'il y ait 3 histoires ce qui ne permet pas un approfondissement de chacune. L'histoire de Noémie Merlant est très belle. Le personnage masculin est cependant basique et la nudité féminine gratuite problématique.
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