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pi93joe
10 abonnés
521 critiques
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4,0
Publiée le 27 mai 2012
Très beau film de Woody Allen. Probablement l'un des meilleurs. Au travers d'une histoire pleine de fantaisie, Allen nous concocte une véritable déclaration d'amour au cinéma, qui permet de rêver, de s'évader, d'oublier son quotidien morose. La mise en scène est toujours aussi simple mais cette fois-ci cela ne pose pas de problème puisque la magie opère. Mia Farrow est une excellente actrice. La fin est magnifique. A voir!
Loin d'être le meilleur Woody Allen, ce film est néanmoins de bonne qualité. Une mise en abîme très habilement instaurée va mettre le personnage principal, magiquement interprétée par Mia Farrow, face à un choix Cornellien...Toujours à l'aise dans son thème de prédilection, l'amour, WA décortique habilement nos petites faiblesses et nous tend un miroir. Et si ce miroir était un écran ?
Ce film a le mérite de faire parler de la fonction de l'illusion dans le cinéma. Il est indéniable que le cinéma est un art qui peut être extrêmement passif, on s'assoit dans un fauteuil, on se laisse bercer par des images ; contrairement à la littérature qui est beaucoup plus difficile d'accès car elle demande des efforts et un esprit imaginatif, le cinéma est un art relativement facile dans lequel se complaisent ceux qui regardent des films à foison, sans prendre nécessairement de recul entre chaque, sans prendre le temps d'en apprécier chaque miette puisqu'ils enchaînent avec un autre film, et sans faire de distinction dans leurs choix cinématographiques. On dit qu'il n'est jamais bon de verser dans la fiction fantasmée : juste des "on dit" ? La fin de The Purple Rose of Cairo va en ce sens, même si pour une fois un happy end aurait été de rigueur pour nous rappeler que nous-mêmes, à l'instar de Cecilia, sommes en train de regarder une fiction. Le film de Woody Allen est illustratif, à ses dépens, des déviances dont j'ai parlé : il se regarde, mais malgré une idée de départ plutôt intéressante, il reste plutôt faible : Ladri di Saponette de Maurizio Nichetti était bien plus abouti dans le genre. En fait, je crois que quitte à s'échapper du quotidien, j'aurais préféré une réelle comédie plutôt qu'une comédie dramatique. Les mises en abîme sont néanmoins particulièrement réussies.
Un conte fantastique déconcertant et un rien désespérant. Woody Allen tire le portrait de nous, spectateurs, qui vivons le cinéma comme un faux-fuyant or que nous n'avons d'autre choix que de nous coltiner la vie réelle. La réflexion du cinéaste porte également sur l'amour du cinéma, lequel magnifie tout, exhausse tout, et nos amours paraissent, en comparaison, bien fades ; mais comme le dit bien l'un des personnages du film: « A quoi bon être parfait si l'on est pas vrai ? » . La confusion entre cinéma et réalité y est dense, d'autant que Woody laisse entendre que notre vie admet, quelquefois, des instants de cinéma, des moments intenses et passionnés (l'amour de Cécilia pour l'acteur), mais paradoxalement il discourt par le cinéma! Ce qui n'est pas sans empreindre « La rose pourpre du Caire » d'une certaine mélancolie. C'est indiscutablement réalisé avec talent, rythmé par du swing ou du vieux jazz - la qualité de la bande son est une constante chez Woody Allen - et fortement déroutant.
Une très bonne comédie romantique avec un scenario très original, une bonne mise en scène et de bons acteurs. On voudrait nous aussi rencontrer en vrai nos heros(et heroïnes surtout :) ) préférés! A voir.
J'ai trouvé ce film très mignon. Mia Farrow est très bonne actrice et Woody Allen excellent réalisateur (d'ailleurs je ne suis peut-être pas très objective sur ce point-là). L'histoire est originale, mais la fin est tout de même un peu décevante, du moins je trouve...
Le Woody Allen le plus inventif. Si on retrouve l'éternel dilemme amoureux et l'ambiance jazzy, l'histoire de cet explorateur sortant de l'écran et de la confrontation avec son acteur est totalement innovatrice, et souvent très drôle. On en retiendra également le visage épanoui et ému de Mia Farrow devant l'écran de cinéma, une parfaite mise en abîme.
Conte surréaliste dans une veine cousine de ‘Zelig’ ou ‘Midnight in Paris’. L’histoire est originale et intelligemment menée ; un film à la fois drôle et triste, dans une teinte mélancolique qu’Allen maîtrise parfaitement.
Woody Allen signe de nouveau un grand film. Je me demande vraiment où il va puiser son inspiration ,il arrive à chaque fois à nous raconter une belle histoire, avec des personnages touchants, et en bonus une morale , dans ce film il montre que la vie réel est bien cruelle aussi bien dans notre quotidien qu'a travers les gens qui nous entourent, et que heureusement il y a l'imaginaire (ici représenté par le cinéma) qui nous permet de nous évader . le seul bémol est le manque d'humour dans les dialogues , qui est pourtant la spécialité du maitre.
« La Rose pourpre du Caire »… C’est tout simplement une œuvre romantique hautement philosophique et magnifique. Allen réussit astucieusement à créer une histoire sur le monde du cinéma se déroulant dans la période de la crise économique américaine des années 30. Nous suivons Cecilia, une servante malheureuse, mariée à un mari violent et alcoolique. Elle parvient à se remonter le moral juste en allant au cinéma, quand soudain le héros traverse l’écran pour lui déclarer sa flamme. Encore une fois, Woody parle de lui-même dans un de ses films. Le personnage de Cecilia (interprété majestueusement par Mia Farrow) n’est rien d’autre que le reflet du réalisateur, un personnage malheureux ne trouvant le bonheur que par la magie du cinéma. On va pas se mentir, c’est un excellent film. L’histoire d’amour impossible entre le réel et la fiction est juste splendide. Côté casting, plutôt pas mal, Farrow est charmante, Danny Aiello est charismatique. Entre les incroyables jeux d’acteurs et même la beauté des dialogues, il faut avouer que ce long-métrage est fantastique. Un film culte resplendissant d'une finesse et d’une intelligence pétillante, qui n’a pas pris une ride, et que je conseille à tout le monde, que ce soit adultes et adolescents.
Le film contient quelques unes des plus grandes scènes de lhistoire du cinéma. Une idée de génie absolu que je ne vais pas dévoiler. Une confontation entre réalité et fiction et une réflexion troublante sur l'impact du cinéma dans la vie d'autrui. Mais il comporte quelques longueurs et 2 ou 3 scenes un brin cucu.