Derniers Avis : Battle Royale - Page 11

J'adore! Excellent genre pour ceux qui aiment quand ça gicle partout..à voir en VO évidemment sinon ça n'a pas vraiment d'intérêt..et puis ça change de Hunger Games..

Ultra violent assumé, démonstratif à l’extrême, "Battle Royale" ne serait qu’un énième film d’horreur si son concept ne dépassait pas tout le reste. Ce qui fait la force du scénario ce n’est pas tant son déroulement, linéaire, que son point de départ. Si "Battle Royale" n’a pas inventé le système d’élimination en série, il a cependant poussé le vice à l’extrême. Ici le jeu et la réalité ne font plus qu’un. L’élimination est totale et c’est là l’intérêt premier du film.

A la fois parfaitement gore, kitsch et surprenant, Battle Royale semble avoir inventé le genre à lui tout seul. Tous les acteurs ne sont pas au même niveau de performance et de crédibilité, Kitano et Ando sortant tout de même du lot. Alors si le scénario est assez prévisible, voire décevant sur la fin, certains passages sont franchement réussis (notamment celui dans le phare) et le film offrent quelques bons moments (de rigolade ou d'émotion, à chacun de voir). Bref, un véritable ovni loin d’être parfait mais que l'on se doit d'avoir vu une fois.

Le concept du film est vraiment original malgré que, de façon générale, je n‘aime pas les films japonais et comment jouent les acteurs.

Ultra-violent, malsain, original, drôle, sadique, esthétique, sanglant...
Que demander de plus !?

Avec Battle Royale, Kinji Fukasaku donne à son entreprise de dénonciation des atours très originaux et vraiment dépaysants. Masquées derrière une ironie acide et grand-guignolesque, le film versant fréquemment dans l'exagération dramatique et les effusions de sang gratuites, s'avancent quelques piques très aiguisées dirigées vers le système éducatif et sociétal impitoyable japonais. Une dénonciation très lisible et parfaitement déchiffrable mais amenée de manière très divertissante par des choix controversés mais que j'ai trouvés vraiment appropriés. Au premier degré, Battle Royale se déroule d'ailleurs de manière très fluide, Fukasaku mettant en scène ce qui est en même temps une petite leçon d'un darwinisme primaire de façon très inventive, avec de très bons choix de mise en scène. La scène du phare est par ailleurs assez géniale. Le seul regret vient d'une photo assez dégueulasse, mais bien insuffisante pour peser bien lourd face aux qualités de cette pseudo-série B quand même bien plus maligne que ce qu'elle voudrait nous faire croire. A voir, et d'ailleurs quasi-culte au Japon (bien que très controversé).

Pour les fans de l’œuvre de Suzanne Collins, sachez qu’elle n’a rien inventé avec Hunger Games. En tout cas en ce qui concerne de voir une bande d’adolescents participer à une mise à mort (via une épreuve de survie) qui va servir de divertissement aux premiers intéressés. C’est-à-dire nous : spectateurs avides de sensations fortes au point que nous avons besoin de regarder pour nous procurer une certaine adrénaline, un besoin qu’il nous faut pour nous éloigner de la dure réalité de la vie. J’en fais trop ? Alors à votre avis, pourquoi aimons-nous les films d’horreur où les gens se font hacher menu (référence à la saga Saw) ? Ces films d’action où des personnes tombent comme des mouches ? Pour nous divertir avec de la violence ! Un postulat auquel s’était déjà aventuré Kōshun Takami, auteur japonais qui voit son livre à succès (paru en 1999) adapté en manga et en film. Et c’est de ce dernier que nous allons parler.

Faut-il voir Battle Royale comme un simple film de tripailles (interdit aux moins de 16 ans, quand même !) ? Non, mais plutôt comme un récit d’anticipation. Une histoire qui nous compte une époque pas si éloignée de ça où l’enfance prend le pas sur les adultes en usant de la violence (allant jusqu’au meurtre) pour s’assumer et se faire remarquer. En gros, de prendre leur vie en mains plus tôt que prévu. Et c’est pour cette raison qu’est organisé Battle Royale : un « jeu » où des étudiants sont choisis pour s’entretuer pendant trois jours, isolés sur une île. Et obligés de le faire, sous peine de se voir « égorger » par le collier spécial que tous portent. Trois jours au bout desquels il ne doit rester qu’un seul survivant (sur la quarantaine initiale) qui pourra alors rentrer chez lui. Que ce soient les élèves, le gagnant d’il y a trois ans ou bien le volontaire présent pour « s’amuser », tous devront user d’armes mortelles et de stratégies calculées pour s’en sortir. Tout en mettant de côté les relations qui les unies.

Quand je vous dis qu’Hunger Games n’a rien inventé ! Déjà là, on pouvait assister à une mise à mort sans tabou de jeunes adolescents où tous ne sont pas épargnés par les horreurs du jeu : égorgements dus au collier, participants mitraillés, certains qui pensent même à violer avant de tuer… Battle Royale va vraiment encore plus loin que ce proposera plus tard Hunger Games ! Il permet également d’offrir à ces jeunes personnages une toute autre dimension. Celle de leur entrée dans le monde adulte. Car si Battle Royale n’est qu’un jeu, les étudiants vont pourtant se retrouver livrer à eux-mêmes. À faire leurs choix. Créer des relations (sous forme d’alliance) afin d’essayer de s’en sortir autre que par le meurtre. À se poser des questions sur ce qu’est l’amour, l’existence. Même de jeter un regard sur la société et de se demander comment ils (tout le monde) ont pu en arriver à un tel point. Bref, les personnages ont beau être jeune de part leur physique et leur âge, ils se montrent pourtant comme des adultes qui doivent définir leur chemin dans la vie. Ce n’est pas anecdotique que l’organisateur dise : « C’est la vie, elle-même, qui est en jeu ».

Après, il est dommage de voir que Battle Royale ne pousse pas le bouchon encore plus loin que le postulat d’origine. En évitant déjà les nombreux flash-backs du livre qui permettent d’en savoir plus sur les personnages et les liens qui les unissaient avant ce massacre. Il y en a quelques uns dans ce film, mais pas assez pour rendre la plupart des protagonistes attachants. Du coup, Battle Royale ne devient qu’un divertissement, ni plus ni moins, qui use de la mise à mort comme seul spectacle. Même le côté « jeu de survie servant d’amusement à la télévision » n’est pas retranscrit durant toute la durée du film. Juste par le biais d’une explication vidéo animée comme pour une émission pour enfants.

Sans compter qu’il s’agit là d’un film japonais, qui dévoile bon nombre de détails qui peuvent nous sembler farfelus au possible. À commencer par un second degré inattendu qui se permet de faire relever un personnage pourtant mort, de faire crier toutes sortes de formules mathématiques à un intello qui veut survivre pour aller à la fac, de certains objets donnés en tant qu’armes (une paire de jumelles, un mégaphone, un éventail...) et de certaines mises à mort ridicules. Sans compter qu’à l’écran, tout semble surfait. Aussi bien les effets spéciaux (les décors rajoutés se voient) que la musique (elle pousse bien trop à l’émotion sans jamais toucher) et l’interprétation des acteurs (les relations et répliques en deviennent grotesques).

Au final, Battle Royale, sur un postulat cruellement intelligent, ne garde que le côté divertissement et ne décolle jamais, sauf pour amuser la galerie. Le film aurait été bien meilleur sans son humour clownesque et son manque d’envergure pour ce qui est de la crédibilité de ce qu’il veut montrer. Du coup, on regarde Battle Royale, on rigole, on suit l’ensemble sans déplaisir, mais on oublie assez vite tout ça. Bref, ambitieux mais pas marquant pour un sou !

Un très bon film d'anticipation où la société japonaise trouve un moyen radical pour lutter contre la délinquance juvénile. Bien que le principe du jeu soit trop poussé pour être vrai, on est rapidement pris dans cette histoire mêlant habilement violence, humour et romantisme. A travers ce film, Kinji Fukasaku nous livre une satire d'une société japonaise effrayée par sa jeunesse (dont le taux de délinquance est ridicule par rapport à celui des pays occidentaux) et amusée par des jeux télévisés souvent proche du sadomasochisme. Pour souligner ce dernier aspect, Fukasaku a choisi de donner le rôle du professeur à Takeshi Kitano (dont le personnage ne se nomme plus Kinpatsu Sakamochi comme dans le roman mais prend le nom de famille de son interprète). En effet, celui qui est un acteur et réalisateur reconnu en Occident est également connu au Japon comme comique et présentateur de télévision.
Le film est sans temps mort; le scénario est trépidant; les personnages, même les secondaires, sont intéressants; les interprètes sont tous bons. Enfin, la musique, mélangeant composition originale et musique classique (dont le Requiem de Verdi), s'écoute avec un grand plaisir.

Très bon film : la violence est présentée sous un angle très intéressant. Le scénario est excellent (d'ailleurs repris récemment avec Hunger Games). C'est brutal, sans fioriture. Les mises à mort sont diversifiées. On ne s'ennuie pas une seconde.

Scénario original, un survival où l' injustice, les alliances et le hasard domine le partie. Le jeu d' acteur est loin d' être flamboyant, mais l' idée de base fera tenir le spectateur en haleine, dans ce jeu de survie grandeur nature, destiné aux adolescents .

Le synopsis est très intéressant et en plus la présence de Takeshi Kitano promettait un bon film , culte pour certains mais des incohérences scénaristiques, une réalisation brouillonne et surtout des acteurs mauvais (des morts surjoués) plombent le film qui en devient une déception.

Quelques incohérences, une manière bien particulière de faire la voix off. Une violence pure et psychologique , toute japonaise . Mais le film reste surprenant, très prenant et intelligent. J'apprécie beaucoup, ce film est audacieux, l'inspiration est toute tarentinienne, ou serait-ce l'inverse ?

C'est le bon Hunger games, sans artifices.
Ici, on en a pour son argent

Un classique survival japonais. Bien sûr, l'histoire est surprenante : Pourquoi ? Qui s'en sortira ? Cependant, le traitement de ce scénario est un peu léger : les scènes de massacres s'enchaînent sans aucun lien. On n'a donc pas le temps de s'attacher ou même de connaître les différents personnages, de cerner leurs personnalités, qu'on nous les montre à se massacrer. Peut être est-ce dû à leur nombre important (quarante au départ).
A voir en vo, si possible. La VF, comme souvent sur les films japonais, est extrêmement mauvaise.

Très bon, le film que Hunger Games ne pourra jamais détrôner ! Une ile, 40 étudiants, 1 seul survivant, je vous laisse imaginer la suite... Les rapports entre élèves sont très bien étudiés, des idées crédibles et des morts assez originales.
Le jeu d'acteur n'est pas super bon, la fin m'a laissé un peu perplexe mais bon, l'univers sombre et impitoyable remonte tout. Le film assume tout ce que Hunger Games n'a pas osé assumer. Bien !