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    El buen patrón
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    3,9
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    brunocinoche
    brunocinoche

    69 abonnés 1 076 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 novembre 2022
    pamphlet social digne des grandes comédies italiennes des années 70, ce portrait plus qu ambigu d un patron se voulant paternaliste et qui finalement va se révéler plus qu odieux repose sur un scénario bien mené, des dialogues savoureux et une nouvelle grande prestation de la part de Javier bardem.
    Mus C.
    Mus C.

    3 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 octobre 2022
    Les dialogues bien construits. J ai trouvé le film super. Une belle histoire et on ne s ennuis absolument pas du début à la fin. C est à revoir
    Arthus27
    Arthus27

    74 abonnés 447 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2022
    Multi primé aux Goya, El buen patron est un film extrêmement calibré. A l'image de son personnage principal, interprété par le brillant Javier Bardem, le réalisateur parvient à garder un équilibre quasi parfait dans sa mise en scène.
    Ludovic D.
    Ludovic D.

    3 abonnés 96 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 octobre 2022
    Marionnettiste, tout un art !
    Diriger une entreprise, cela n'a rien de simple, tout le monde en conviendra. Un chef, s'il veut fédérer ses troupes, se doit d'incarner l'exemplarité et de représenter un, voire LE modèle à suivre. A travers cette mission, dans le but que tout soit impeccable pour obtenir un prix d'excellence, Javier Bardem campe un entrepreneur abominablement humain, sur le dos de tous ses employés ou plutôt de chacun d'eux, à n'en point douter pour leur bien... Guidé par l'ambition de les rallier à sa cause, en tout cas, il ne lésine pas sur les moyens et à l'instar d'un DRH, va surtout faire dans la psychologie. Avec plus ou moins de compréhension, mais inébranlablement une bonne dose de diplomatie, devant permettre de régler n'importe quel conflit.
    La comédie fait preuve de rythme et de cynisme à prendre au second degré, même si la fiction permet au passage de crier quelques vérités sur tous les toits. L'acteur, autour duquel tout tourne, est incroyablement juste (quoique, tout dépend de l'angle de vue), à la fois drôle, démago-politique, ou encore au bord de la crise de nerfs. Il se faufile comme un poisson dans l'eau, ou plus exactement tel une baleine qui n'a qu'à ouvrir la bouche pour absorber toute la friture grouillant à ses côtés. Jouissive, cette démonstration de force qui prouve que tous les coups sont permis ou presque, entre manipulations et mensonges.
    A croire que lorsqu'on est patron, on peut avoir la manie d'imiter Pinocchio, mais il faut surtout savoir agir tel Gepetto !
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 22 septembre 2022
    Parmi cette belle poignée de films espagnols sortis cette année sur les écrans de ciné, El Buen Patron fait figure de meilleur challenger,derrière le Madres Paralelas de Almodovar et As Bestas de Sorogoyen, dans un registre différent puisqu'il s'agit d'une comédie des mœurs acide.
    Dans une entreprise fabricant des balances régentée par un patron paternaliste incarné par un Javier Bardem exceptionnel, une multitude de micro-évènements vont s'amonceler autour de notre "héros" jusque là installé confortablement dans une routine de notable d'un autre âge, droit de cuissage inclus.
    Si le travail de Bardem est de tout premier plan, il ne cède jamais au cabotinage et il faut le voir ciller et battre incidemment des paupières, laissant affleurer une colère qui ne sourdre jamais vraiment, ajoutant ainsi une couche supplémentaire au portrait qu'il nous livre de son personnage. Par moment vaniteux, suffisant, médiocre, il n'en demeure pas moins humain et, si l'ironie est un des moteurs de l'histoire, le film ne verse pas dans la fable moraliste ou la comédie sociale d'une manière conventionnelle. Cela n'empêche pas la réflexion, au contraire. Sur le monde du travail mais aussi la difficulté qu'il y a à mener une entreprise, une pluralité pas si fréquente.
    A noter la présence de Almudena Amor, déjà très bien dans La Abuela.
    Un hybride réussi de Chabrol et Alex de la Iglesia, avec un soupçon des Nouveaux sauvages,
    FaRem
    FaRem

    7 531 abonnés 8 888 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 septembre 2022
    Proposition de l'Espagne pour la 94e cérémonie des Oscars devant de sérieux concurrents, "El buen patrón" peut se targuer d'être le film le plus nommé de l'histoire des Goya avec 20 nominations. Le film commence par un grand discours de Blanco, le grand boss d'une entreprise qui fabrique des balances en tout genre, sur les valeurs familiales de l'entreprise avec les résultats qui sont vantés alors qu'au même moment un homme tape un scandale pour s'être fait virer comme un malpropre. Le début des problèmes pour Blanco qui attend la visite d'un comité pour la remise d'un prix important. Le formidable Javier Bardem incarne un homme qui se présente comme un patron proche de ses employés auxquels il répète sans cesse que leurs problèmes sont les siens. Après tout, des employés heureux signifient qu'une entreprise est florissante. Il s'implique donc personnellement dans leurs problèmes, mais il va vite être dépassé par la situation avec en plus les siens à gérer. Entre l'ancien salarié qui ne lâche pas le morceau, le responsable de la production qui a des problèmes de couple et la stagiaire qui ne dit pas de suite qui elle est, Blanco ne va plus savoir où donner de la tête. "El buen patrón" est un film bien sympathique avec des situations cocasses et des dialogues à double sens amusants, par contre je trouve que le film ne passe jamais ce cap pour devenir un excellent film.
    Jipéhel
    Jipéhel

    45 abonnés 182 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 septembre 2022
    Tragicomédie corrosive

    Un monde ouvrier usé, sans héros ni méchants, loin de tout manichéisme. Une comédie mordante, gris foncé, presque noire… voilà comment on pourrait qualifier les deux heures somptueuses de méchanceté écrites et réalisées par l’espagnol Fernando León de Aranoa. Un ex-employé viré qui proteste bruyamment et campe devant l’usine… Un contremaître qui met en danger la production parce que sa femme le trompe… Une stagiaire irrésistible… A la veille de recevoir un prix censé honorer son entreprise, Juan Blanco, héritier de l’ancestrale fabrique familiale de balances, doit d’urgence sauver la boîte. Il s’y attèle, à sa manière, paternaliste et autoritaire : en bon patron ? Una joya de España… pardon, un bijou venu d’Espagne !
    Fernando León de Aranoa est un cinéaste plus qu’inspiré que suis très attentivement avec ses trois derniers films, Amador, A perfect day un jour comme un autre et Escobar. Cet homme-là n’écrit pas et ne filme pas pour rien. Et une fois de plus, il trace le portrait sans concession d’un patron modèle… enfin, qui se voudrait modèle mais dont les certitudes vont toutes chanceler puis être mises à mal les unes après les autres. Une entreprise de démolition savamment dosée et orchestrée. Aranoa concède volontiers : J'ai tendance à croire que presque tous les films sont politiques. En tout cas les siens, à coup sûr. Mais il évite pour autant d’être à la fois béatement militant et manichéen. Ironie mordante, dialogues ciselés, scénario dévastateur, tout est réuni pour parvenir à nous rendre sympathique ce patron pervers au sourire de façade. On pense volontiers à la férocité des comédies italiennes de l'âge d'or servies par Tognazzi, Sordi ou Gasman. Du grand art !
    Le film doit évidemment beaucoup à l’extraordinaire Javier Bardem au sommet de son art. Face à lui, Manolo Solo, Almudena Amor, Oscar de la Fuente, se sont tous mis au diapason du maestro Bardem. Meilleur film, meilleur réalisateur, meilleur acteur, meilleur scénario, meilleur montage et meilleure musique… aux Goya 2021… un triomphe bien mérité pour cette pépite jubilatoire qui sait distraire – ô combien – en dénonçant la violence du monde du travail. Courez-y s’il en est encore temps !
    mat niro
    mat niro

    307 abonnés 1 733 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Quelle prestation XXL de Javier Bardem dans le rôle d'un patron d'entreprise de balances. Celui-ci peut laisser libre-court à son talent fantasque grâce à un scénario fouillé et des dialogues hilarants. Sa façon de manager ses employés est pour le moins originale, n'hésitant pas à s'immiscer ouvertement dans la vie privée de ceux ci comme le contremaître Miralles. Cela peut être perçu comme une satire du patronat avec ce comptable licencié indéboulonnable aux abords de l'usine. Pour ma part, j'y ai vu une comédie acide mais savoureuse multipliant les rebondissements sans baisse de régime pendant deux heures, et ça, c'est plutôt rare. Du pur bonheur.
    Ours
    Ours

    6 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 4 septembre 2022
    Le directeur de l'entreprise commandite l'assassinat de signe comme agression d'un de ses employés renvoyé, qui milite en face d'elle une pour dénoncer son licenciement. Il utilise pour cela, l'ado d'extrême droite d'un de ses autres employés, ad qui traine avec d'autres ados, sortes de skin head qui organisentstons d'immigres arabes, c'est finalement l'ado qui meurt. Il semble que le père ait été au courant de là sollicitation du patron aupres de son fils pour déloger le récalcitrant, mais le père avait toute confiance en ce patron paternaliste qui avait sorti son fils de prison et qui avait accepté de raisonner son fils delinquant. Ce patron briguait un classement de meilleure entreprise, inspecteurs devaient arriver d'un jour à l'autre. Le jour où ils arrivent place nette est faite devant l'usine de balance. Le patron présente un a un ses employes dont le père a qui il a enlevé le fils. C'est l'usine modèle pour les inspeceurs, qui pourraient imaginer que ce patron a organisé l'assassinat d'un employé derangeant ? Il en est de même d'endroits diriger par des despotes manipulateurs, qui empêche toute contestations et organise un réel a leurs avantages. Il faut se méfier de tous ceux qui ont un pouvoir, s'imisce un peu trop dans toute la vie privé de ceux sur lesquels ils ont un pouvoir , semble vouloir démontrer le film . On y voit aussi le racisme d'Espagnols d'extrêm droite envers les arabes, les rapports employés patron ou classe dirigeante et autre classe ouvrières ayant moins de distances apparentes dans la façon de parler mais avec plus d'innegalites et injustices sociales . Une mysoginie bien encore installée. Avoir montrer ce patron apparemment si comprehensif et "serviable", capable de ça, montre qu'il
    faut s' attendre au paradoxe des apparences.
    Yves G.
    Yves G.

    1 310 abonnés 3 312 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 septembre 2022
    Julio Branco (Javier Bardem) est le patron charismatique d’une petite entreprise familiale de balances industrielles. Déjà couvert de prix, il aspire à une nouvelle récompense qu’un jury lui décernera peut-être sous huit jours. Mais d’ici là, les tracas s’accumulent qui menacent le bon déroulement de la visite du jury : le fils d’un fidèle employé a été arrêté par la police, son bras droit est à la dérive depuis que sa femme menace de le quitter, une nouvelle stagiaire a tapé dans l’oeil du patron….

    Meilleur film, meilleur réalisateur, prix d’interprétation masculine : "El buen patrón" a fait un carton plein aux derniers Goyas espagnols. Peut-être l’un des plus grands acteurs contemporains, Javier Bardem y livre une prestation inoubliable. Il réussit l’incroyable défi de rendre sympathique un personnage foncièrement antipathique : un patron dont le seul talent est d’avoir hérité de son père une entreprise familiale. Avec chacun des employés de sa petite entreprise, il se montre tour à tour paternaliste et intraitable. Est-ce le trait d’une personnalité hypocrite ou perverse ? Même pas. Et c’est là que le personnage de Julio Branco est diablement intéressant : Javier Bardem incarne un « brave type » pétri de bonnes intentions qui a juste envie que tout rentre dans l’ordre. À notre corps défendant, on prend très vite son parti et on se surprend à espérer avec lui que tous ses soucis disparaissent d’ici la visite du jury censé consacrer sa réussite.

    Même si la fin du film est d’un délicieux cynisme, le procédé a toutefois ses limites qui sont vite atteintes. Le talent de Javier Bardem a beau être immense, les ressorts qui animent son personnage sont assez pauvres. Le film aurait pu basculer dans un autre genre, plus sombre. Il reste dans le même registre : celui de la comédie noire. Sa cohérence est paradoxalement sa dernière faiblesse.
    Zebrakelo
    Zebrakelo

    3 abonnés 232 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 31 août 2022
    Une superbe satyre sociale, pourtant simple par ses scènes stéréotypées, et un jeu d'acteur/rice incroyable !
    Le film est à l'image de la bande annonce : drôle, pétillant & grandement critique.
    Beatsvo
    Beatsvo

    1 critique Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 août 2022
    Tres bon film. Une comédie portee par un Javier Bardem au meilleur de sa forme dans le portrait caricatural de ce patron à la fois paternaliste et protecteur mais qui ne perd pas une seconde de vue son propre interet. Une photographie assez juste et tres drôle des relations interpersonnelles que tissent les etres humains dans le monde du travail
    Coet
    Coet

    3 abonnés 19 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 11 août 2022
    Un vrai film réussi.
    Le portrait d un patron a l ancienne bien paternaliste et matois.
    Javier Bardem au top
    On se régale
    Arthieu
    Arthieu

    2 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 août 2022
    Formidable ! Javier Barden est époustouflant. Le rythme est soutenu, il se passe toujours quelque chose cette semaine !
    Avis aux amateurs d’humour noir.
    Brol le chat
    Brol le chat

    9 abonnés 150 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 1 août 2022
    Avec ce film, León de Aranoa garde sa fibre sociale, mais de manière satirique. En tirant le portrait de Juan Blanco (Javier Bardem) patron paternaliste considérant ses employés comme sa famille, il montre toute la duplicité et la médiocrité d'un notable. Féroce et réjouissant, malgré quelques longueurs.
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