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Flotibo
43 abonnés
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0,5
Publiée le 21 août 2008
N’étant pas fan d’Isabelle Huppert, j’ai regardé ce film avec un peu d’appréhension. Je dois avouer que je l’aime encore moins qu’avant, et ce n’est pas la prestation de Magimel qui m’a enthousiasmée non plus. Encore un de ces films qui se voulant être intellectuel nous montre explicitement la sexualité perverse d’une quadragénaire sado-maso. Autant vous dire que c’est salasse et loin d’être plaisant.
Ce film est marquant, il ne laisse vraiment pas indifférent et traite d'un sujet encore tabou !J'ai apprécié le scénario malgré des passages très "perturbants "...A vous d'en juger par vous même!
Mickael Haneke, pour sa première coproduction française, fait encore très fort pour rendre son film si déconcertant que beaucoup préfèreront en dédaigner l'intérêt plutôt que partager les traumatismes psychologiques choquants de ses personnages. Sans doute est-ce la mise en scène toujours aussi froide et distante du réalisateur autrichien qui déculpe le plus l’aspect malsain du récit et empêche aux spectateurs de s’attacher aux personnages. Cependant, Haneke nous montre, à nouveau, du doigt certains des aspects les plus glauques de l’humanité telles que la frustration sexuelle, les pratiques sexuelles "inhabituelles", ou les relations mères/filles malsaines. Isabelle Huppert nous livre une prestation éblouissante et Benoit Magimel tient sans doute là le meilleur rôle de sa carrière.
On assiste là sans le moindre doute à l’une des œuvres de Michael Haneke la plus controversée et la plus explicitement dérangeante ! La Pianiste (2001), c’est Erika, une professeur de piano autoritaire, frustrée et adepte du voyeurisme, affublée d’une mère possessive et terriblement jalouse (magnifique Annie Girardot). Erika va faire la rencontre de Walter, qui tombe sous son charme, malgré la très grande différence d’âge. Il va devenir son élève, entre eux, une relation ambiguë va naître. Habituellement très porté sur la violence, Haneke va l’oublier au profit du sexe, dérangeant ou choquant, on découvre un tout autre visage du réalisateur. La mise en scène est sans faille, les acteurs eux, sont à leurs apogées, que ce soit Isabelle Huppert ou Benoît Magimel (tous deux grands gagnants du Prix d'Interprétation Masculin et Féminin). A noter aussi que ce film s’est vu décerner le Grand Prix du Jury lors du Festival de Cannes 2001.
Etrangement, ce film m'a beaucoup plu. C'est bizarre car le style de Michael Haneke change radicalement avec La Pianiste. Nous sommes presque des voyeurs, à l'image du personnage incarné par Isabelle Huppert. Il s'agit là d'un film d'exorcisme ( du moins je le vois de cette manière ), sur les frustrations sexuelles d'une femme rigide. Le trio Huppert - Magimel - Girardot est excellent et les relations qu'entretiennent leur trois personnages font froid dans le dos. Cela dit, on pourra reprocher à Michael Haneke de trop en montrer, à la différence de ses précédents films. La musique ( magnifique Schubert ) agit ici comme l'élément déclencheur des rapports entre une pianiste et son élève ( rapports sadomasochistes, au sens propre comme au figuré ). Un brin trop trash ( notamment la scène du viol qui est trop longue à mon sens ), La Pianiste n'en demeure pas moins très bon et troublant. Quoi qu'il en soit, Isabelle Huppert n'a pas volé son prix d'interprétation féminine à Cannes en 2001...
Un film sur un monstre humain. Ce monstre n'est autre que cette prof de piano totalement névrosée,incestueuse, nymphomane,violente, tyranique,perverse, et auto-mutilatrice. Autant dire qu'avec un portrait pareil, on ne peut qu'etre admiratif de l'interpretation d'isabelle hupert qui se surpasse dans ce role difficile. Le film degoute derange fascine , provoque le malaise et meme la nausee. On aime ou on deteste, mais on ne peut pas etre indifferent, et rien que pour cela, c'est deja une reussite. A noter une excellente interpretation d'annie girardot en mere etouffante.
Si l’interprétation d’Isabelle Huppert est impressionnante, le film est vraiment dérangeant, dans le mauvais sens du terme. C’est noir, sordide. Ce fut presque une épreuve de le regarder sans que cela m’apporte quoi que ce soit. Il me semble qu’il y a sur le personnage principal, une accumulation un peu gratuite de névroses et de fantasmes, dans le seul but de perturber le spectateur.
"La pianiste", on aime ou on déteste, mais quoi qu'il en soit, ce film ne laisse pas indifférent. Traitant de sujet dérangeant, choquant, il met mal à l'aise. Pour adulte uniquement. Il met le doigt sur la psychologie humaine, le bien, le mal, le plaisir, la sexualité, la relation mère-fille ... Il est clair que ce film choque, ne nous laisse pas indemne. Magnifiquement jouer par Hupert et Magimel ! La musique y est très présente et jolie. N'allez pas voir ce film comme on va voir un divertissement. Attendez vous à être interpellé dans votre moi profond, ce film va peut-être vous dégouter, vous boulverser, vous mettre face à une réalité dont vous n'aviez même pas idée, bref, ce film vous marquera, c'est certain ! Et encore, que vous l'aimiez ou que vous le détestiez !
Un film particulier qui produit son effet si l'on accepte de rentrer dedans. Assez dur il est à montrer à un public averti. Il est dérangeant mais j'apprécie qu'un film ne me laisse pas indifférent alors : 3 étoiles.
Un film cru , violent , et tres sombre , ou une histoire d'amour manquée , qui tourne à la perversion , à la nevrose. Isabelle Huppert est grandiose ,comme bien souvent , et etonnament la performance de Magimel n'en est pas pour autant éffacée.
Un film très brutal, très dur. Vraiment pas tendre avec ses personnages. Mais c'est boulversant, tout simplement. Isabel Hupert est vraiment une actrice unique, pour avoir accepté ce rôle et l'avoir porté avec tant de puissance. Ce personage finit par nous dégoûter nous aussi mais pourtant il est terriblement atachante et attendrissant.
Film à la fois réaliste, car Haneke montre les choses sans chercher à les dissimuler, mais aussi assez pudique, car il ne sombre jamais dans l’exhibitionnisme ou encore le scabreux… Non, dans LA PIANISTE, Haneke ne fait pas de nous des voyeurs mais plutôt des témoins de ce sadomasochisme un peu chic et assurément malsain. C’est bien pour ça qu’il fait partie de ces films qui sentent le soufre, qui en même temps qu’il vous répugnent, vous attirent irrésistiblement, et par-dessus tout, vous trouble et vous dérange profondément. Ce n’est pas un hasard, car rarement désirs interdits et plaisirs coupables avaient été si intelligemment mis en scène que dans ce sublime jeu de perversion sexuelle et morale, mené par la réalisation sobre et rigoureuse de Michael Haneke et porté par la prestation magistrale d’Isabelle Huppert, dont la performance domine totalement celle du tout jeune mais excellent Benoît Magimel. Eh oui, avant "Ma Mère", Huppert avait déjà incarné un personnage troublant et sulfureux : celui de LA PIANISTE, dans le film du génie Haneke, un film inoubliable, brutal et beau.
Abordant des sujets très difficiles qui relèvent de la psychologie humaine; ce film n'y va pas par quatre chemins. Choquant, dérangeant, ça, c'est sûr! On n'en ressort pas indemne (l'interdiction au moins de 16 ans est plus que justifiée). Huppert y incarne une professeur de piano hautaine, complètement névrosée, frustrée, à cause de sa mère ultra-possessive. Bref, un film de névrosés pour névrosés, à voir absolument!
La pianiste est un film coup de poing avec quelques scénes chocs ainsi qui des interprétes formidables mais qui reste trop stérile pour suciter intérêt et émotion.