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    La Pianiste
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    153 critiques spectateurs

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    Caine78
    Caine78

    5 997 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 octobre 2013
    J'ai beau reconnaître au cinéma de Michael Haneke de grandes qualités, je n'avais jusque-là jamais totalement apprécié un film signé par celui-ci. C'est désormais chose faite avec « La Pianiste », œuvre dérangeante et provocante qui aurait pu aisément tomber dans l'immonde, ce qui n'est en définitive jamais le cas (même si certains me contrediront probablement). L'histoire a beau être globalement atroce et les personnages perturbés comme jamais, on ne peut s'empêcher d'éprouver une fascination morbide pour ce spectacle mortifère, presque émouvant dans sa façon de présenter cette (anti-)héroïne refoulant des pulsions inavouables, le tout dans une quasi-ambiance de fin du monde que le réalisateur retranscrit remarquablement. Vous l'aurez compris : « La Pianiste » n'est pas un film aimable, et risque d'en horrifier plus d'un, mais Haneke appuie tellement là où ça fait mal, va tellement loin dans sa démarche, explose tellement les conventions pour nous mettre mal à l'aise qu'on ne peut être que soufflé par le talent du bonhomme. Il faut dire qu'il a trouvé en Isabelle Huppert l'actrice idéale pour interpréter ce personnage hors du commun, sa prestation imposant une admiration totale. Bref, c'est du lourd, mais ça n'en est pas moins une claque, une vraie : de ce point de vue, le film est une réussite totale.
     Kurosawa
    Kurosawa

    512 abonnés 1 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 12 février 2018
    Michael Haneke signe avec "La Pianiste" un film affligeant de bout en bout, incapable de susciter le moindre trouble dans la relation entre Erika, prof de piano tyrannique, jalouse, sous le joug d'une mère possessive (et drôle malgré elle) et Walter, jeune homme amoureux qui tente de comprendre les désirs tordus d'une femme qui aime Schubert et qui prend un malin plaisir à humilier ses élèves. Mais une fois passées les nombreuses scènes d'humiliations lourdingues qui ne servent qu'à illustrer la méchanceté du personnage féminin et l'histoire Erika-Walter qui ne fait que piétiner ("frappe-moi, je t'aime" pour l'une; "t'es folle, je t'aime" pour l'autre), que reste t-il du film ? Peu de choses, si ce n'est un sens de la provocation ridicule (Erika va voir du porno, musique classique par dessus : quelle transgression !) et des personnages absolument pas ambigus, ce qui rend impossible l'installation d'un malaise et une plongée dans la folie. Le pire dans tout cela ne réside même pas dans la sidérante faiblesse de l'écriture mais dans le terrible esprit de sérieux qui règne : Haneke, perché très haut au-dessus de ses personnages, s'imagine en grand cinéaste-psychologue en train de sonder les névroses humaines mais ne fait qu'enfoncer des portes ouvertes, incapable de nuancer et de faire évoluer ce qu'il met en scène parce que la réalisation elle-même est figée, enfermée dans sa logique austère et distante, et ne porte jamais de regard sur ce qui est montré. "La Pianiste" fait donc partie de ces films qui prône une vision du grand Art complètement éculée, simplement destinée à choquer les festivaliers cannois qui prennent les banalités de cet objet chic et vain pour un geste de cinéma audacieux. Assommant !
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 janvier 2014
    j’apprécie Huppert mais bon elle tourne en rond avec ses roles de femme glacial un brin dérangé voir pervers , Girardot nous donne tout son talent , l'univers de la musique dite claqqisue est elitiste tant la perforlance et le niveau demandé dpoit toucher la perfection c'est exactement l'ambiance du film .
    c'est un milieu formaté limite mouton , y a trés peu de grands musiciens ,des pseudos dites star comme ce iianiste insupportable Lang lang horrible il joue comme un robot , ces pseudos musiciens ne mettent qu' en avant leur personnalité et rien d'autre , Glenn Gould dénoncé ce mépris pour la musique c'est pour ça qu'il ne fit plus de concerts et n'offrait que son amour de la musique sur enregistrement.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 21 juillet 2014
    Et si la lecture "cinéphilique" de "la Pianiste", voyant dans ce film du grand inquisiteur Haneke la peinture malaisante, froide, hautaine et agressive (forcément, on est "chez Haneke", bonjour les clichés faciles de la critique !) d'une femme prisonnière d'une apparence lisse et sombrant dans ses pulsions jusque là refoulées, était complètement à côté du sujet ? On peut aussi en effet voir ici l'étude attentive, plus empathique qu'on peut le penser au premier abord, d'un cas clinique malheureusement classique : probablement violée par son père dans son enfance et détruite psychologiquement par le "refus de voir" de sa mère, Erika se débat entre confusion sexuelle et demande d'amour envers cette dernière. Sous cet angle "psychanalytique", "la Pianiste" jette un regard formidablement juste "techniquement" sur une victime et sur ses stratégies de survie professionnelles, familiales et amoureuses, et notre opinion sur le "jeu pervers" de Haneke se trouve désamorcée : porté par une Huppert au sommet de son Art, comme on dit, et une Annie Girardot d'une justesse bouleversante, (et malgré la maladresse d'un Benoît Magimel visiblement mal à l'aise), "la Pianiste" s'avère l'un des grands films d'un réalisateur qui allait donner le meilleur de lui-même la décennie suivante.
    Backpacker
    Backpacker

    53 abonnés 780 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Comme toujours, la troublante Isabelle Huppert brille de tous feux peu importe le rôle choisi. Celle-ci excelle en tant que manipulatrice machiavélique portée sur le sado-masochisme. Benoît Magimel crédibilise cette relation ténue entre dominant et dominé et réciproquement. Il ne faut surtout pas se détourner de cette histoire suite à telle ou telle scène de sadisme car Michael Hanneke pousse la réflexion très loin. Absolument remarquable de justesse et passionnant jusqu'à la dernière image.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 24 janvier 2014
    j’apprécie Huppert mais bon elle tourne en rond avec ses roles de femme glacial un brin dérangé voir pervers , Girardot nous donne tout son talent , l'univers de la musique dite claqqisue est elitiste tant la perforlance et le niveau demandé dpoit toucher la perfection c'est exactement l'ambiance du film .
    c'est un milieu formaté limite mouton , y a trés peu de grands musiciens ,des pseudos dites star comme ce iianiste insupportable Lang lang horrible il joue comme un robot , ces pseudos musiciens ne mettent qu' en avant leur personnalité et rien d'autre , Glenn Gould dénoncé ce mépris pour la musique c'est pour ça qu'il ne fit plus de concerts et n'offrait que son amour de la musique sur enregistrement.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 25 novembre 2011
    Un film complexe à aborder, négligeant puisqu'il exige que chacun termine à sa façon. C''est sa seule négligence, et elle est incontournable.
    Film formidable, et les réactions du public, majoritairement choqué, outré l'atteste. Le réalisateur nous décrit patiemment la jolie "façade", la façade "Grand Public" d'une véritable artiste. Une artiste applaudie, reconnue. Et puis, lentement, on pénètre dans sa vraie vie. Sa vie réelle, mais pourtant cachée de tous. Et là, c'est la grande claque !!!! Une peinture sournoise de ce qu'il peut y avoir de plus intime dans un individu, de plus invraisemblable, de totalement incurable (s'il est prouvé que c'est un mal, une menace pour le grand nombre). Car enfin, rien n'est montré, tout est suggéré. Mais notre imagination est active. Et finalement le plus choquant, c'est d'amplifier ce qui n'est même pas montré en atteste les réactions très vives du public (zéro flagellation ou scène de SM). Un film magistrale qui nous montre avec brio, la véritable passion, l'amour qui vous dévore, qui vous fait vous rouler par terre, spoiler: simuler des règles (ruisselantes, à 40 ans, à la lame de rasoir), vomir tout en tentant de vouloir baiser (et embrasser (beurk), vouloir faire l'amour dans un vestiaire sans plus jamais se soucier des venues ou de sa réputation notoire, imaginer les pires stratagèmes pour attenter cruellement et physiquement à autrui, se jeter des règles absurdes de collégiennes, etc.. une scène burlesque de claques mutuelles, mais aussi une A.Girardot barricadée magistralement et qu'on laisse hurler comme si elle devenait transparente face à l'explosion des sentiments, un viol commenté en direct,auto-excusé, justifié par son auteur (cela va effectivement très très loin dans le regard), une fin magistrale qui vous plante dans un dernier petit revers que seul le vrai quotidien peut vous offrir, une spirale jamais assouvie, la pire des frustrations qui humilie, asservi un individu sans espoir de rémission tant cette situation est insupportable, pour elle, lui, pour tous, invivable au grand jour.
    Magnifique. Une peinture comme vous n'en découvrirez que rarement et qui surtout, décape littéralement et s'attarde sur chaque mécanisme de l'être, avec une absence de pudeur excusée par l'ambiance oh combien, mâtinée de musique classique. Le culte des opposés, culture et bestialité. Les différents sujets et thèmes abordés ne sont que des prétextes à passer derrière le miroir d'une façade très honorable et parfaitement plaisante. Mais surtout une personnage très (trop?) intelligent, très subtil, une femme magistrale qui rencontre un garçon aussi exceptionnel, et "saute" sur l'occasion, si rare. Les acteurs sont tous, eux-aussi au sommet de leur forme. Un film à ne pas mettre dans toutes les mains car il est volontairement abusif et choquant. La démonstration qu'un être totalement bridé, réglé (parfois), réagissant au Tabous et codes du Collectif, peut littéralement exploser, s'assumer sur des maigres détails que seul l'étrangeté de l'âme peut ordonner. Par les dialogues, on n'est très loin de la bête, mais on s'en approche si près. Justes des circonstances réunies, permettant l'embrasement complet de deux personne, et les délires les plus fous, sans aucun frein. Dépucelage, et débridage total, sont les deux mamelles de ce film. De quoi faire tourner le lait à plus d'un.
    defleppard
    defleppard

    302 abonnés 3 239 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 3 février 2009
    Le côté malsain de ce film est très bien ammené !
    carbone144
    carbone144

    70 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 19 juin 2013
    Je ne sais vraiment que dire sur ce film, tant il est particulier. A la poubelle les gentilles petites histoires d'amour, voyons le monde à l'envers, où madame est une tarée et où monsieur est juste un peu normal. Film malsain, idées malsaines, psychologie de sauvage : univers froid et impitoyable dont la lenteur exprimée de façon juste par Haneke laisse le temps de réfléchir et de prendre acte de ce qu'on a sous les yeux. J'ai éclaté de rire par moment. Non pas pour de l'absurdité, mais par le malaise que le film a pu provoquer. Vraiment très intéressant. Sinon, je ne saurais oublier de souligner la prestation absolument exceptionnelle d'Isabelle Huppert... fallait oser !
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 156 abonnés 7 228 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 21 mai 2008
    On assiste là sans le moindre doute à l’une des œuvres de Michael Haneke la plus controversée et la plus explicitement dérangeante ! La Pianiste (2001), c’est Erika, une professeur de piano autoritaire, frustrée et adepte du voyeurisme, affublée d’une mère possessive et terriblement jalouse (magnifique Annie Girardot).
    Erika va faire la rencontre de Walter, qui tombe sous son charme, malgré la très grande différence d’âge. Il va devenir son élève, entre eux, une relation ambiguë va naître. Habituellement très porté sur la violence, Haneke va l’oublier au profit du sexe, dérangeant ou choquant, on découvre un tout autre visage du réalisateur.
    La mise en scène est sans faille, les acteurs eux, sont à leurs apogées, que ce soit Isabelle Huppert ou Benoît Magimel (tous deux grands gagnants du Prix d'Interprétation Masculin et Féminin). A noter aussi que ce film s’est vu décerner le Grand Prix du Jury lors du Festival de Cannes 2001.
    oranous
    oranous

    131 abonnés 1 097 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 19 janvier 2009
    « La Pianiste » est malsain et dérangeant comme sait si bien le faire Haneke. Une histoire d’amour pour le moins étrange. C’est une grande claque. Les personnages nous sont présentés de façon brute. On suit le quotidien malsain d’une Erika un peu folle avec des désirs peu commun. De plus, le film bénéficie d’acteurs exceptionnels. Huppert est magistrale. J’ai longtemps eu du mal avec elle mais je la trouve de plus en plus exceptionnelle. Haneke ne filme pas les choses d’une façon brutale et reste pudique (bien que les choses en elles mêmes soient brutales !). La musique présente dans le film est évidemment superbe (on passe de Schubert a Chopin). On ne ressent pas vraiment les longueurs tellement le film cru et déroutant, fascine.
    Louis Morel
    Louis Morel

    37 abonnés 850 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 mars 2014
    "La pianiste" est certainement le dame le plus poignant de Haneke, mais aussi le plus froid, cruel et corrosif. Un film à l'interprétation et à la mise en scène vertigineux.
    Pierre E
    Pierre E

    197 abonnés 665 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 11 juin 2008
    Film à la fois réaliste, car Haneke montre les choses sans chercher à les dissimuler, mais aussi assez pudique, car il ne sombre jamais dans l’exhibitionnisme ou encore le scabreux… Non, dans LA PIANISTE, Haneke ne fait pas de nous des voyeurs mais plutôt des témoins de ce sadomasochisme un peu chic et assurément malsain. C’est bien pour ça qu’il fait partie de ces films qui sentent le soufre, qui en même temps qu’il vous répugnent, vous attirent irrésistiblement, et par-dessus tout, vous trouble et vous dérange profondément. Ce n’est pas un hasard, car rarement désirs interdits et plaisirs coupables avaient été si intelligemment mis en scène que dans ce sublime jeu de perversion sexuelle et morale, mené par la réalisation sobre et rigoureuse de Michael Haneke et porté par la prestation magistrale d’Isabelle Huppert, dont la performance domine totalement celle du tout jeune mais excellent Benoît Magimel. Eh oui, avant "Ma Mère", Huppert avait déjà incarné un personnage troublant et sulfureux : celui de LA PIANISTE, dans le film du génie Haneke, un film inoubliable, brutal et beau.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 9 janvier 2010
    Voici un film dérangeant,déroutant et envoutant sur la difficulté d'etre. Erika,pianite dans un conservatoire,vivant seule avec sa mère ,névrosée par son éducation ,se fait et fait subir aux autres les pires humiliations afin d'assouvir sa rancoeur sur sa vie pitoyable de solitude et de tristesse. Ce sujet délicat est traité avec une force rarement atteinte au cinéma et l'on ne peut sortir indemne d'un tel film . Isabelle HUPPERT tient certainement là le role le plus complexe de sa magnifique carrière et Annie GIRARDOT nous montre tout son talent dans son role de mère pitoyable .Le rféalisateur M HANEKE nous propulse dans ce milieu sordide et pathétique de main de maitre .A gouter également les oeuvres pour piano qui s'égrainent tout au long de ce film et qui ajoutent à notre émotion.
    Julien D
    Julien D

    1 099 abonnés 3 461 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 30 août 2012
    Mickael Haneke, pour sa première coproduction française, fait encore très fort pour rendre son film si déconcertant que beaucoup préfèreront en dédaigner l'intérêt plutôt que partager les traumatismes psychologiques choquants de ses personnages. Sans doute est-ce la mise en scène toujours aussi froide et distante du réalisateur autrichien qui déculpe le plus l’aspect malsain du récit et empêche aux spectateurs de s’attacher aux personnages. Cependant, Haneke nous montre, à nouveau, du doigt certains des aspects les plus glauques de l’humanité telles que la frustration sexuelle, les pratiques sexuelles "inhabituelles", ou les relations mères/filles malsaines. Isabelle Huppert nous livre une prestation éblouissante et Benoit Magimel tient sans doute là le meilleur rôle de sa carrière.
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