Mon compte
    L'Homme de la cave
    Note moyenne
    2,4
    1310 notes En savoir plus sur les notes spectateurs d'AlloCiné
    Votre avis sur L'Homme de la cave ?

    99 critiques spectateurs

    5
    5 critiques
    4
    21 critiques
    3
    31 critiques
    2
    21 critiques
    1
    12 critiques
    0
    9 critiques
    Trier par :
    Les plus utiles Les plus récentes Membres avec le plus de critiques Membres avec le plus d'abonnés
    CinÉmotion
    CinÉmotion

    152 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    J'ai bien aimé le film. Il est tiré d'une histoire vraie, et c'est sans doute là que vient le bon développement de l'intrigue. Tout est bien écrit, réaliste et prenant. L'évolution des personnages est crescendo, et le trio François Cluzet, Jérémie Renier et Bérénice Bejo tous très bons dans leurs rôles. Mention spéciale tout de même à François Cluzet, qu'on a peu l'habitude de voir dans un rôle si ingrat et malsain, en l'occurrence ici celui d'un négationniste. J'ai trouvé son jeu et son travail du rôle particulièrement intéressant et troublant dans ce film.
    Alors oui, le film est loin de sortir des codes du genre, on reste dans un style classique, une trame académique etc, mais le déroulement et l'intrigue est terriblement efficace. Cela met également en lumière la façon dont certaines pensées peuvent être instrumentalisées sur d'autres etc, ce qui peut d'ailleurs faire écho aujourd'hui avec l'actualité des prochaines présidentielles...
    L'aspect juridique et le système autour était aussi intéressant à appréhender, et comprendre de nouveau qu'il existe des droits en France, encadrés par la justice, et que certaines procédures, pourtant légitimes et louables aux premiers abords, peuvent très vite devenir caduques. Et les conséquences sont bien décrites, avec le basculement psychologique qui se fait chez les supposés victimes et non sur le supposé accusé.
    Frédéric BOURGUET
    Frédéric BOURGUET

    2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    Le titre est prometteur, le sujet aussi, surtout avec le grand François Cluzet: une famille bourgeoise vend sa cave à un homme seul, mystérieux et aux activités troubles, qui s’y installe sans prévenir. Il va bouleverser la vie du couple et de l’immeuble.
    On imagine une nouvelle version de « Harry, un ami qui vous veut du bien », ou de « Fenêtre sur Pacifique » (avec Michael Keaton)…
    Mais quand on oublie d’embaucher un scénariste pour un thriller, ça tombe à plat. et le beau jeu tout en mystère de Cluzet n'y change rien.
    Au lieu de se concentrer sur l’intrigue (comment faire partir le gaillard ?), le réalisateur dérive vers un tout autre sujet, totalement louable et terrible, mais qui décrédibilise totalement le film. Du coup, on attend des surprises, des tournants...qui ne viennent jamais.
    C’est simple, dans ce film, rien n’est crédible, à force de ressorts totalement montés en épingle, d’effets de caméra exagérés et vains, de jeux forcés et d’un mélange de genres totalement inapproprié.
    Bref, dans la réalité, rien ne se passerait comme ça, mais on s’en fout, on est sur une autre planète apparemment où tous les protagonistes font exactement le contraire de ce que des êtres sensés feraient…
    Le jeu des acteurs est forcé (le couple, la famille, monte le ton à la moindre broutille, histoire de créer une tension artificielle autour de l’arrivée de ce personnage); les réactions irréalistes; la caméra abuse d’effets visuels stériles (on est juste dans une copro calme, où la cave est sombre, comme toutes les caves parisiennes…) ; Le côté juridique est totalement délaissé (on aurait pu avoir un très beau film de procès), au profit d’un sujet certes bien plus émouvant, mais qui sert mal de prétexte au vrai sujet du film : comment faire partir ce gars-là ?
    Bref, comme le scénario ne tient pas la route, vu qu’un stagiaire a dû rédiger les nœuds de l’intrigue, en oubliant tout bon sens et toute rigueur, le réalisateur force tout, et tant pis pour les incohérences multiples. Au final, on a juste envie de donner quelques claques aux propriétaires pour qu’ils se reconcentrent sur le sujet, et s’occupent de la copropriété, et on est content que le film s’arrête...sans prévenir.
    Il aurait mieux valu faire de ce film une série Netflix, avec les moyens et le temps de fouiller le scénario et le lien entre les deux sujets du scénario. Au lieu de cela, c’est un petit téléfilm, qui gâche l’intrigue par ses coupes sauvages et ses incongruités scénaristiques.
    Guiciné
    Guiciné

    132 abonnés 1 212 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    Une grande réussite que ce thriller prenant et totalement habité par ses acteurs, grâce au scénario qui va crescendo et insufflant une atmosphère pesante.
    Superbe film à ne pas manquer.
    Pascal
    Pascal

    125 abonnés 1 419 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 17 octobre 2021
    C est le premier film de Philippe Le Guay que je voie. Filmé de façon académique, le film présente des qualités. Si le film est présenté comme l'illustration de l'antisémitisme, il aborde toutefois d'autres sujets qui finissent par prendre le pas sur le thème de départ. Ainsi, il brosse finalement beaucoup plus le portrait d'une famille et des ses non dits, de la fragilité du couple lorsqu'il traverse une épreuve, voire d'une jeunesse dont le niveau culturel et d'éducation est parfois au ras des pâquerettes. A ma grande surprise, ce n'est pas Francois Cluzet qui interprète le rôle le plus important du film ( il est excellent, je dirai comme souvent) mais Jeremie Regnier ( formidable ). La seconde partie de " l'homme de.." est sans aucun doute la meilleure, même si la première partie ne souffre d'aucun manque de rythme, mais s'embourbe trop souvent dans des dialogues qui rendent les personnages pas très intéressants. Le personnage de l'enfant du couple est sans aucun doute le plus faible du film et sa présence entourée de dialogues d'une grande médiocrité nuit à l'ensemble. Tiré d'un fait réel : un homme achète une cave pour y vivre en manipulant les vendeurs qui souhaitent casser la vente, sans y parvenir. Cet acheteur est de surcroît un négationniste, professeur d'histoire radié de l'Éducation Nationale. Le sujet de fond reste effleuré, sans doute afin de ne pas donner une tribune à ses theories qui relèvent sans doute plus de la psychiatrie que d'autres chose. Le personnage incarné par Bérénice Bejo ( ici pas à son meilleur niveau) qui "cherche à comprendre" se fourvoie complètement. Il n'y a en effet pas grand chose à comprendre si ce n'est se pencher sur la psychologie du personnage de Cluzet pour saisir comment il en est arrivé là. Le film se regarde sans aucun ennui, mais il laisse un sentiment mitigé. Il reste toutefois, au regard de la production française actuelle , un film tres honorable. Enfin notons qu'une actrice (Laeticia Eido) qui interprète un second rôle ( celui de l'avocate) est suffisamment exceptionnelle par son charisme, pour qu'on lui ( nous) souhaite de la revoir rapidement sur les écrans dans un rôle plus conséquent.
    Roger D
    Roger D

    66 abonnés 784 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    "L'homme de la cave", Simon et Hélène (je m'appelle...dsl...) décident de vendre leur cave à Jacques ancien prof pour ce faire un peu d'argent. Tout dégénère quand ils apprennent que ce dernier est un négationniste (personne niant des faits histoires tel que les chambres à gaz et les camps de concentrations) et veulent récupérer la cave...
    Un bon casting français avec Miss Bejo et messieurs Cluzet et Renier, une histoire prenante et c'est parti. Ce que j'ai apprécié dans ce film c'est que la touche du mec négationniste donne une trame plus dramatique à cette affaire sinon cela aurait été un banal litige avec le mec taré qui veut pas partir etc donc bon rien de bien transcendant. Cela rajoute de l'émotion et plus le film avance et plus cela joue sur la tension qui est de plus en plus palpable.
    Rajouté Cluzet qui joue le négationniste ici est parfait car il est la plupart du temps calme, avec des mots qui sonnent juste, se posant en victime et en face Renier qui petit à petit va monter dans les tours. Le bémol vient de Bejo qui pour moi en rajoute des caisses en devenant limite hystérique!! Non pas que ce qui arrive ne le justifie pas mais après elle part dans des délires par moment...
    Sinon pas mal du tout et une fin ...vous verrez...
    NOTE : 7/10
    PLR
    PLR

    413 abonnés 1 488 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Un scénario avec une atmosphère intrigante et un personnage toxique s’il en est. En toile de fond un sujet délicat, difficile, qui n’est toutefois qu’effleuré ne servant ici que de contexte pour servir l’ambiance. Et puisque c’est inspiré d’une histoire vraie et donc d’un témoignage circonstancié du couple qui a vécu cette intrusion dans sa vie tranquille de bobo parisien, on se contentera de ça. On sait bien tous quelles sont les heures et jours très sombres de l’Histoire rappelées. L’attention du spectateur reste soutenue. L’attente d’un quelconque rebondissement inattendu permanente (puisque thriller, psychologique faut-il préciser). Ce qui n’aura pas vraiment lieu. Au fait, j’ai déjà oublié comment ça s’est terminé c’est dire si, moi aussi, j’ai été hypnotisé par le personnage principal : l’homme de la cave (François Cluzet, dans un rôle de composition bien travaillé).
    Dois-Je Le voir ?
    Dois-Je Le voir ?

    313 abonnés 1 707 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 16 octobre 2021
    A Paris, Simon et Hélène décident de vendre une cave dans l’immeuble où ils habitent. Un homme, au passé trouble, l’achète et s’y installe sans prévenir. Peu à peu, sa présence va bouleverser la vie du couple.

    C’est une réalisation de Philippe Le Guay dont le dernier film Normandie Nue avait déjà à l’affiche François Cluzet. Le scénario a été écrit avec Gilles Taurand (Réparer Les Vivants) et Marc Weitzmann. Ils se sont basés sur une histoire vraie vécue par des amis de Philippe Le Guay.

    J’ai trouvé que L'Homme de la cave était un très bon thriller.



    L’histoire devient rapidement prenante. Elle commence tranquillement avec cet homme que l’on trouve un peu suspect. Rapidement, on va voir ce qui ne cloche pas chez lui. Seulement, il est trop tard pour Simon et Hélène qui ne peut plus s’en débarrasser. La lutte commence alors. C’est vraiment très prenant de voir ce duel entre eux. Cela se transforme en une guerre psychologique.

    J’ai adoré les personnages qui s’opposent. Déjà à commencer par le vieux Fonzic. Très mystérieux, il se dévoile au fur et à mesure. Sa façon de parlons est géniale car elle est douce malgré ses propos tendancieux. Il cherche à convaincre en se faisant passer pour la voix de la sagesse. Nous sommes en plein dans le délire “complotiste”. J’aime le décalage entre sa sureté et sa tranquillité, et l’agacement agressif e ses adversaires. C’est tout de même de leur point de vue qu’on sera le plus axé. Au début Simon et Hélène vont être unie contre lui mais le temps va fissurer leur combat. Ils n’ont pas la même vision des choses. Alors que lui veut rester sur un plan légal et froid, elle va rentrer plus dans le côté polémique et émotionnel.



    Les acteurs sont véritablement fantastiques en commençant par François Cluzet. Il maitrise à la perfection son rôle. Pour lui tenir tête, on peut compter sur un très bon Jérémie Renier qu’on a déjà vu cette année dans Slalom. Il y aura aussi une Bérénice Bejo vraiment impliquée. J’aime l’intensité qu’elle met dans son rôle. À noter la belle prestation de Victoria Eber dans le rôle de la fille rebelle.

    Ce qui est le plus passionnant est la thématique de fond. Attention car je vais révéler une partie de l’intrigue en parlant de cela. L’homme dans la Cave va aborder le sujet du négationnisme. On entre alors sur une pente qui aurait pu être glissante mais que le film arrive à bien gérer. Plein de questions sont soulevés sur le problème du négationnisme. Déjà qu’est-ce que cela veut dire ? On aura le point de vue d’un homme l’étant. Ensuite, est-ce que cela veut dire automatiquement être antisémite ? Des points sensibles dont j’ai aimé le désamorçage. Dommage cependant que la scène finale soit trop brutale dans l’intention. En effet, tout le thriller arrive à garder une nuance perturbante mais là c’est trop cash. Il y a presque comme une volonté de se désolidariser du personnage de Fonzic.
    Fagalo
    Fagalo

    1 critique Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    La prestation de François Cluzet est irréprochable et la confrontation psychologique des personnages est intéressante. Mais beaucoup trop de longueurs nuisent au film.
    Leopold Lallemant
    Leopold Lallemant

    19 abonnés 10 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Belle intrigue, avec des bons jeux d'acteurs, beaucoup de suspense mais qui nous laisse sur sa fin. En tout cas c'est un film à voir au cinéma.
    islander29
    islander29

    775 abonnés 2 283 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    UN film que j'ai eu plaisir à découvrir...J'ai toujours été un "fan" des films de Philippe Le Guay, que je trouve souvent chaleureux et humains, et celui ci malgré le sujet épineux, n'échappe pas à cette règle..... A noter que la distribution, le casting colle parfaitement à l'histoire...Les acteurs sont bons que ce soit Jérémie Régnier, François Cluzet (qu'il est convaincant et brillant dans ce rôle ingrat), Bérénice Bejo, Jonathan Zaicaï (le frère) ou la jeune Victoria Eber (la fille scolarisée)...Le , scénario est peut être redondant, car on comprend vite le mécanisme, mais le résultat est là;..Un film qui dénonce les négationnistes, l'antisémitisme, avec à la fois pudeur et conviction....Le réalisateur appelle un chat ,, un chat, c'est le moins qu'on puisse dire et certaines scènes sont "violentes" au propre comme au figuré.....C'est un film qui pourrait éclaircir les esprits embrumés;.. La France n'est pas épargnée ni les français, mais, toujours avec la patte Le Guay, c'est à dire en douceur;. Techniquement c'est irréprochable, les dialogues sont riches , et le film offre un moment d'émotion, qui fait du bien, en sortant de la salle...Je conseille plutôt.
    Hervé L
    Hervé L

    63 abonnés 603 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Un bon thriller qui mets en scène une famille juive aux idées étroites et pleine de préjugés et d d' obscesions et de violences qui harcèle un pauvre bougre qui a acheté leur cave bref les pseudo victimes se font bourreaux
    Ismael
    Ismael

    66 abonnés 174 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    Dommage ça démarrait pourtant bien. Les premières scènes de l’Homme de la Cave ou l’on fait connaissance avec les personnages, par le biais d’une banale transaction immobilière, sont en effet plutôt réussies. Et pendant un gros quart d’heure on a l’impression de vivre une sorte de remise au goût du jour d’un vieux genre de thriller en vogue pendant les années 80 et 90 : celui ou un élément extérieur malsain menace la gentille famille bourgeoise. On pense à Obsession fatale ou Les Nerfs à vifs de Scorsese parmi les plus connus. Le fait que ce soit un film français le rend finalement encore plus intriguant, d’autant plus que les comédiens talentueux ont le potentiel pour incarner ce genre de situations et que la réalisation semble plutôt tendue et fluide.

    L’Homme de la cave ,dans sa première demi-heure, n'est pas sans rappeler Fenêtre sur pacifique ,excellent thriller de 1991 dont la trame est au départ très proche. Dans le film de John Schlesinger, un homme soi-disant d’affaires, interprété par Michael Keaton gagne petit à petit la confiance d’un couple de propriétaires qui finissent par lui louer l’un des appartements de leur immeuble. Il s’y installe puis révèle petit à petit sa vraie nature malveillante.

    Mais la grosse différence ici c’est que le « méchant » en question n’est pas un psychopathe mais un négationniste et ça change tout ou plutôt ça complique tout. Car à partir du moment où la question du négationnisme est abordée on a soudain l’impression de se retrouver avec deux films en un qui ont un mal fou à s’emboîter harmonieusement.
    D’un côté on a toujours le thriller, qui au lieu de culminer vers des sommets de peur, comme les modèles dont il s’inspire, se met sérieusement à zigzaguer en faisant du surplace.
    De l’autre on a une sorte d’introspection familiale qui vire au catharsis collectif autour de la question des origines et du sentiment de judaïcité. C’est fort intéressant mais aurait presque mérité un récit à part entière.

    L’interface entre les deux c’est évidemment ce personnage de prof radié négationniste et semi-clochard auquel on ne croit pas un seul instant, tant il est montré comme une sorte de cafard qui inspire physiquement le dégoût et se complaît dans le harcèlement. François Cluzet a beau lui prêter tout son talent et il n’en manque pas, ce n’est juste pas crédible une seconde.

    Car sans être expert en la matière, il semble raisonnable d’affirmer qu’en 2021 un négationniste c’est plutôt quelqu’un qui distille sa haine sur le Darknet tout en étant parfaitement capable de se donner des airs respectables (ou du moins insoupçonnables) dans la vie de tous les jours. C’est un peu comme vouloir représenter un tueur en série ou un psychopathe sous une apparence laide et monstrueuse, alors qu’on ne sait que trop bien à quel point ils ressemblent hélas à monsieur tout le monde.
    En résumé si les gens avaient le physique de leurs idées ça se saurait. Et tout serait évidemment beaucoup plus simple. Le film n’arrive jamais à surmonter cette contradiction et se termine logiquement, après beaucoup de confusion et de répétitions, en queue de poisson.
    Avoine M.
    Avoine M.

    47 abonnés 276 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Un scénario un brin chargé dont on a du mal à cerner le principal sujet ( le squattage légal de la cave par Cluzet et les efforts du couple Bejo / Renier pour l'en éjecter quand il apprend qu'il s'agit d'un affreux négationniste militant , le négationnisme lui-même et ses méthodes, ou la remise en question de la judéité de Renier au fur et à mesure des évènements ?), parsemé de facilités ( les rencontres inopinées entre Cluzet et la fille du couple qui permettent au premier d'instiller son poison révisionniste dans la tête de l'innocente jeune fille?( * )), et encombré d'épisodes inutiles ( ladite jeune fille est amoureuse de son cousin) ou sans suite (la blessure à la main de Renier ).
    Malgré ces quelques remarques ,L'Homme de la cave est un film à voir pour son utilisation des décors ( difficile de ne pas penser au Silence des Agneaux ou à Shining ), le ton insidieux de Cluzet et surtout pour le sujet du révisionnisme, peu traité au cinéma , et qu'il n'est pas mauvais de rappeler qu'il est toujours présent par les temps qui courent.
    ( * ) Le style emphatique de cette phrase est voulue, en accord avec l'atmosphère des scènes suggérées
    traversay1
    traversay1

    3 148 abonnés 4 634 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Du 6ème étage (avec ses femmes) à la cave (avec un homme), Philippe Le Guay a réalisé deux films qui s'opposent du tout au tout, avec une vision du bien, dans un cas, et du mal, dans l'autre. Certains jugent L'homme de la cave "scolaire", bien que l'histoire soit assez proche de la réalité vécue il y a plusieurs années par un couple ami du cinéaste. C'est une opinion mais on peut aussi trouver le film passionnant et bien écrit, malgré quelques scènes superfétatoires, avec pour l'une des premières fois un négationniste dans l'un des deux rôles principaux. L'intrigue analyse avec minutie comment cet antisémite patenté s'insinue comme un rat dans le cerveau d'une famille où la mémoire de l'Holocauste est vécue de manières diverses. Le Guay a peut-être le tort de vouloir balayer toutes les réactions possibles à l'irruption d'un nuisible dans un quotidien (trop) bien rangé mais comment lui reprocher la densité de son récit et une écriture précise du point de vue psychologique ? Par endroits, L'homme de la cave a quelque chose de polanskien dans son atmosphère, même si la note n'est pas tenue jusqu'au bout, et l'on a parfois le sentiment de se retrouver en pleine Occupation, certains moments rappelant singulièrement le magnifique Monsieur Klein de Losey. Le film n'est pas toujours à la hauteur de ces références, notamment dans son dénouement, mais fait montre d'une originalité narrative pas si commune dans le cinéma hexagonal. Avec le pari réussi d'avoir offert à François Cluzet, impressionnant, le rôle d'un individu moralement répugnant.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    696 abonnés 1 433 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Un couple parisien décide un beau jour de vendre sa cave qui fait doublon.
    Un homme, au départ respectable, achète cette cave pour soi-disant y entreposer de vieilles affaires.
    Finalement, il s'y installe pour y loger : le passé trouble et les idées négationnistes de ce mystérieux personnage vont faire basculer peu à peu ce ménage dans le chaos.
    François Cluzet incarne à merveille ce bonhomme cultivé et intelligent aux théories complotistes assez radicales, il est dommage que ce thriller psychologique manque véritablement de mordant avec des comédiens moyennement inspirés autour du protagoniste central.
    Une histoire plutôt étrange et sordide sur fond d'antisémitisme, le tout ne décollant jamais vraiment.
    Tout juste potable.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    Les meilleurs films de tous les temps
    • Meilleurs films
    • Meilleurs films selon la presse
    Back to Top