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    L'Homme de la cave
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    2,4
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    99 critiques spectateurs

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    CinÉmotion
    CinÉmotion

    151 abonnés 220 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 17 octobre 2021
    J'ai bien aimé le film. Il est tiré d'une histoire vraie, et c'est sans doute là que vient le bon développement de l'intrigue. Tout est bien écrit, réaliste et prenant. L'évolution des personnages est crescendo, et le trio François Cluzet, Jérémie Renier et Bérénice Bejo tous très bons dans leurs rôles. Mention spéciale tout de même à François Cluzet, qu'on a peu l'habitude de voir dans un rôle si ingrat et malsain, en l'occurrence ici celui d'un négationniste. J'ai trouvé son jeu et son travail du rôle particulièrement intéressant et troublant dans ce film.
    Alors oui, le film est loin de sortir des codes du genre, on reste dans un style classique, une trame académique etc, mais le déroulement et l'intrigue est terriblement efficace. Cela met également en lumière la façon dont certaines pensées peuvent être instrumentalisées sur d'autres etc, ce qui peut d'ailleurs faire écho aujourd'hui avec l'actualité des prochaines présidentielles...
    L'aspect juridique et le système autour était aussi intéressant à appréhender, et comprendre de nouveau qu'il existe des droits en France, encadrés par la justice, et que certaines procédures, pourtant légitimes et louables aux premiers abords, peuvent très vite devenir caduques. Et les conséquences sont bien décrites, avec le basculement psychologique qui se fait chez les supposés victimes et non sur le supposé accusé.
    À Crocs D’Écrans
    À Crocs D’Écrans

    164 abonnés 977 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 14 novembre 2021
    A l'issue de cette projection, c'est l'interrogation. Pourquoi cette histoire ? C'était quoi le but ? Parce que, de ce que l'on comprend, le réalisateur a réussi à nous faire penser tout le contraire de ce qu'il voulait. Le grand méchant de l'histoire, à la base on imagine que c'était l'homme de la cave ! Mais en fait, on a à faire à tout un panel de personnages déséquilibrés et détestables. François Cluzet, Bérénice Bejo franchement vous nous avez habitué à bien mieux. C'est mal joué. Peut-être que l'écriture des personnages en est la cause, tant leurs comportements manquent de sens. Ce film est censé être un thriller, mais il n'y a aucun suspense, aucune tension, tous s'échinent à gâcher la vie d'un homme qui ne fait rien de mal, juste pour ce qu'il pense. Ça va à l'encontre de toute liberté d'expression : sans aller dire que ce qu'il dit est vrai (on ne va pas rentrer dans ce débat du tout), juste qu'on a encore le droit de dire ce qu'on veut, même si on se demande combien de temps on pourra. Ce film tourne au mélodrame ridicule au fur et à mesure qu'il avance, jusqu'au feu d'artifice final encore plus insipide. Bref, à éviter.
    Cinemadourg
    Cinemadourg

    676 abonnés 1 416 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 16 décembre 2021
    Un couple parisien décide un beau jour de vendre sa cave qui fait doublon.
    Un homme, au départ respectable, achète cette cave pour soi-disant y entreposer de vieilles affaires.
    Finalement, il s'y installe pour y loger : le passé trouble et les idées négationnistes de ce mystérieux personnage vont faire basculer peu à peu ce ménage dans le chaos.
    François Cluzet incarne à merveille ce bonhomme cultivé et intelligent aux théories complotistes assez radicales, il est dommage que ce thriller psychologique manque véritablement de mordant avec des comédiens moyennement inspirés autour du protagoniste central.
    Une histoire plutôt étrange et sordide sur fond d'antisémitisme, le tout ne décollant jamais vraiment.
    Tout juste potable.
    Site CINEMADOURG.free.fr
    traversay1
    traversay1

    3 096 abonnés 4 624 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Du 6ème étage (avec ses femmes) à la cave (avec un homme), Philippe Le Guay a réalisé deux films qui s'opposent du tout au tout, avec une vision du bien, dans un cas, et du mal, dans l'autre. Certains jugent L'homme de la cave "scolaire", bien que l'histoire soit assez proche de la réalité vécue il y a plusieurs années par un couple ami du cinéaste. C'est une opinion mais on peut aussi trouver le film passionnant et bien écrit, malgré quelques scènes superfétatoires, avec pour l'une des premières fois un négationniste dans l'un des deux rôles principaux. L'intrigue analyse avec minutie comment cet antisémite patenté s'insinue comme un rat dans le cerveau d'une famille où la mémoire de l'Holocauste est vécue de manières diverses. Le Guay a peut-être le tort de vouloir balayer toutes les réactions possibles à l'irruption d'un nuisible dans un quotidien (trop) bien rangé mais comment lui reprocher la densité de son récit et une écriture précise du point de vue psychologique ? Par endroits, L'homme de la cave a quelque chose de polanskien dans son atmosphère, même si la note n'est pas tenue jusqu'au bout, et l'on a parfois le sentiment de se retrouver en pleine Occupation, certains moments rappelant singulièrement le magnifique Monsieur Klein de Losey. Le film n'est pas toujours à la hauteur de ces références, notamment dans son dénouement, mais fait montre d'une originalité narrative pas si commune dans le cinéma hexagonal. Avec le pari réussi d'avoir offert à François Cluzet, impressionnant, le rôle d'un individu moralement répugnant.
    jeanmariel
    jeanmariel

    11 abonnés 36 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 25 septembre 2021
    Je me réjouissais de voir un film avec de bons acteurs et un début d'histoire prometteur.
    Je n'ai jamais réussi à coller à l'histoire. C'est totalement artificiel, lourdingue et finalement sans intérêt.
    Le jeu des acteurs sonne faux. François Cluzet, Bérénice Béjot et surtout Jérémie Rénier et Jonathan Zaccai surjouent en permanence.
    Le thème évoqué du négationnisme mériterait d'être réutilisé par un autre scénariste et un autre réalisateur.
    Donc, ce film avait tous les atouts au départ et il est tout à fait raté.
    Presque un cas d'école.
    Yves G.
    Yves G.

    1 281 abonnés 3 289 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 18 octobre 2021
    Samuel Sandberg (Jérémie Rénier) vend la cave familiale de son appartement parisien. M. Fonzic (François Cluzet) s’en porte acquéreur : se présentant comme un ancien professeur d’histoire, il affirme vouloir y entreposer les affaires de sa mère récemment décédée alors qu’il y élit bientôt domicile. Alarmé par son comportement suspect, Samuel découvre vite la vérité : M. Fonzic a été renvoyé de l’Education nationale pour négationnisme et vit à la rue. Mais, il est trop tard pour annuler la vente.

    Après les riantes locataires des combles – "Les Femmes du sixième étage" – Philippe Le Guay plonge dans les souterrains d’un immeuble pour compléter son portrait microcosmique, façon Pérec, de la vie parisienne. Alors que l’action des "Femmes…" se déroulait dans les années soixante, "L’Homme de la cave" est contemporain et traite de front le négationnisme et son inévitable corollaire, le complotisme. Excellemment interprété par le toujours excellent François Cluzet, M. Fonzic, le cheveu gras, le pardessus fatigué, répète le mantra de tous les négationnistes et autres covido-sceptiques : « penser par soi-même », « interroger les vérités officielles » « se poser les bonnes questions »….

    M. Fonzic s’immisce dans la vie des époux Sandberg et rend leur vie impossible. Se sentant le seul responsable de cette présence encombrante, Samuel prend tout sur lui, contacte sans succès une succession d’avocats tandis que sa femme, Hélène (Bérénice Béjo), plonge dans le passé refoulé de sa belle-famille. David (Jonathan Zaccaï), le frère de Samuel, propose son aide sans succès. Les relations avec la copropriété se tendent. Le charme doucereux de M. Fonzic menace de contaminer Justine, la fille de Samuel et d’Hélène. On aura vite compris la métaphore, pas toujours légère : le négationnisme est un cancer qui sape nos fondations et met à mal le lien social.

    "L’Homme de la cave" est un "feel-bad movie". C’est un film qui rend mal à l’aise, qui distille tout du long des ondes négatives. C’est un film déplaisant qui n’a pas vocation de plaire. Pas évident d’attirer les spectateurs qui, à tort ou à raison, lui préfèreront des films plus souriants – et il n’en manque pas ces temps ci sur les écrans. D’autant que sa conclusion est bâclée et ratée : les trois co-scénaristes ne savaient manifestement pas comment le terminer et ont choisi l’option la plus paresseuse.
    selenie
    selenie

    5 437 abonnés 6 016 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Premier constat donc, effectivement, un vendeur ne s'intéresse jamais au caractère ou à l'intime de l'acheteur, on s'en moque puisqu'on veut surtout son chèque ! Cela a son importance... En effet, une fois vendu qu'il y mette des cartons ou qu'il y dorme qui cela gênerait-il vraiment si il n'y a pas de gênes et/ou de nuisances ?! Et donc par ricochet qui irait soudain faire des kilomètres pour enquêter sur un passé de l'acheteur ?! Ensuite il est question de croire au côté réellement vénéneux de ce négationniste. En effet, les plus influents sont aussi les plus médiatiques, dans le film au contraire. On a donc bien du mal à comprendre tout le pataquès pour finalement un marginal qui s'est trouvé une cave pour avoir un toit. On s'agace d'autant plus quand les membres de la famille propriétaire partent en vrille, pètent un câble ou deviennent hystérique dans un surjeu constant des acteurs par ailleurs. Tout sent l'esbroufe, tout semble forcé, tout semble trop artificiel, et finalement on n'y croit jamais. Dommage...
    Site : Selenie
    islander29
    islander29

    758 abonnés 2 274 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 15 octobre 2021
    UN film que j'ai eu plaisir à découvrir...J'ai toujours été un "fan" des films de Philippe Le Guay, que je trouve souvent chaleureux et humains, et celui ci malgré le sujet épineux, n'échappe pas à cette règle..... A noter que la distribution, le casting colle parfaitement à l'histoire...Les acteurs sont bons que ce soit Jérémie Régnier, François Cluzet (qu'il est convaincant et brillant dans ce rôle ingrat), Bérénice Bejo, Jonathan Zaicaï (le frère) ou la jeune Victoria Eber (la fille scolarisée)...Le , scénario est peut être redondant, car on comprend vite le mécanisme, mais le résultat est là;..Un film qui dénonce les négationnistes, l'antisémitisme, avec à la fois pudeur et conviction....Le réalisateur appelle un chat ,, un chat, c'est le moins qu'on puisse dire et certaines scènes sont "violentes" au propre comme au figuré.....C'est un film qui pourrait éclaircir les esprits embrumés;.. La France n'est pas épargnée ni les français, mais, toujours avec la patte Le Guay, c'est à dire en douceur;. Techniquement c'est irréprochable, les dialogues sont riches , et le film offre un moment d'émotion, qui fait du bien, en sortant de la salle...Je conseille plutôt.
    Olivier Gallais
    Olivier Gallais

    39 abonnés 86 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 18 octobre 2021
    Rien à retenir de ce film, dommage car j'aime bien les films de ce réalisateur et les acteurs sont bons. Quel gâchis !!!
    Ninideslaux
    Ninideslaux

    67 abonnés 223 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 14 octobre 2021
    Dommage. Un bon sujet, un excellent départ, et puis... un film qui ne sait plus où il va et se prend pour un thriller. Et finit en queue de poisson. Encore un.
    Simon (Jérémie Renier) vend une cave dans l'immeuble où son appartement est habité par la famille depuis trois générations. Il rencontre un acheteur sympathique, Jacques Fonzic, un prof d'histoire actuellement en cessation d'activité pour raisons de santé qui souhaite y entreposer les affaires de sa défunte maman. Simon, heureux dans sa vie privée et dans sa profession (il est architecte) n'est pas méfiant. Avant même de passer chez le notaire, il donne les clés à son acheteur et encaisse son chèque.
    Avant de découvrir que Fonzic s'est installé dans la cave. Et ne veut pas en partir: il a le droit pour lui, il a payé, il a les clés. Les colocataires (familles de petit-bourgeois entre deux âges) sont furieux. Et Simon découvre qu'en fait, Fonzic a été radié de l'éducation nationale pour avoir tenu à ses élèves, deux ans de suite, des propos négationniste.
    Comment s'en débarrasser, comme dirait Ionesco. Bon début, non? Malheureusement, Philippe Le Guay s'est perdu.
    Simon n'est pas attaché à sa judéité; il a épousé une catholique, Hélène (Bérénice Bejo) et a fait baptiser sa fille. Au contraire de son frère (Jonathan Zaccaï) et de sa mère (Denise Chalem), trop conscients de la permanence de l'antisémitisme, et du destin de ce grand-oncle gazé à Auschwitz qui occupa un temps l'appartement . Mais tous ces gens s'aiment! Alors pourquoi chacun perd-il la boule, tous s'affrontent, pourquoi? Ben, pour faire un film, apparemment. On aurait simplement aimé savoir comment on peut se sortir d'une telle situation, sans que l'écran ne soit encombré par des conflits familiaux.
    A voir pour François Cluzet, qui n'est pas un grand spécialiste de la sobriété... mais qui doit tenir là le rôle de sa vie. Cheveux bien lissés, petite laine sous le veston, voix douce, voire pleurnicharde (jusqu'à ce que tout à coup la haine explose!), il campe une silhouette fascinante: il n'est qu'un chercheur.... il pose juste des questions.... personne ne le comprend... et on se dit que ce type doit avoir un passé, peut être psychiatrique, un complexe de persécution.... C'est sur son histoire qu'on aurait aimé en savoir plus!
    Philippe G.
    Philippe G.

    113 abonnés 509 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 20 octobre 2021
    Cluzet, acteur moyen, tente de ne pas surjouer, en vain. L'histoire (vraie) est mal traitée, notamment car elle tourne au vaudeville - problèmes de couple, etc. - alors que le sujet se situe ailleurs. Le côté téléfilm du samedi après midi est en outre gênant.
    Coric Bernard
    Coric Bernard

    330 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 26 septembre 2021
    Ce film est une adaptation littéraire et a aussi été inspiré d’une histoire vraie un peu similaire.
    C’est en tout cas plutôt bien réussi. L’histoire de cet homme négationniste, mystérieux et inquiétant qui se rend propriétaire de la cave d’une famille d’origine juive est très prenante et provoque beaucoup de perturbations dans la vie de celle-ci. Le côté obsessionnel et dramatique est très bien rendu par la qualité de la mise en scène, de l’interprétation des acteurs et de la musique de Bruno COULAIS.


    Bernard CORIC
    Hi2816J.
    Hi2816J.

    8 abonnés 38 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 octobre 2021
    Ce film traitant du négationnisme est ridiculement raté, sans idée de mise en scène, un scénario dangereux (que j'espère pas fait exprès), des acteurs qui cabotinent, visuellement pas beau, beaucoup de moment très gênant, etc.... Bref j'ai pas assez de mots pour dire à quel point ce film est mauvais. Je préfère Venom 2, pour vous dire quoi.......
    PLR
    PLR

    407 abonnés 1 475 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 16 octobre 2021
    Un scénario avec une atmosphère intrigante et un personnage toxique s’il en est. En toile de fond un sujet délicat, difficile, qui n’est toutefois qu’effleuré ne servant ici que de contexte pour servir l’ambiance. Et puisque c’est inspiré d’une histoire vraie et donc d’un témoignage circonstancié du couple qui a vécu cette intrusion dans sa vie tranquille de bobo parisien, on se contentera de ça. On sait bien tous quelles sont les heures et jours très sombres de l’Histoire rappelées. L’attention du spectateur reste soutenue. L’attente d’un quelconque rebondissement inattendu permanente (puisque thriller, psychologique faut-il préciser). Ce qui n’aura pas vraiment lieu. Au fait, j’ai déjà oublié comment ça s’est terminé c’est dire si, moi aussi, j’ai été hypnotisé par le personnage principal : l’homme de la cave (François Cluzet, dans un rôle de composition bien travaillé).
    BolshoiBooze
    BolshoiBooze

    6 abonnés 25 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 18 juin 2022
    Il a 9000 euros à dépenser dans une cave mais pas de quoi dépenser son temps et son argent pour trouver un travail . La scène où elle critique son père car il a commencer à parler de rescapé est tellement absurde . L'impression que tout est tourné pour montrer que les juifs sont les gentils et les gens qui doute des thèses officiel sont des néo nazi dangereux pour la société . La fin n'en parlons même pas .....
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