Avis : La Chambre des merveilles - Page 4

« La vie, c'est comme un encéphalogramme, quand c'est tout droit, c'est mort. » Après un accident qui a plongé son fils dans le coma, Thelma décide de ne pas se laisser abattre. Comme lui dit une infirmière : "C'est un marathon qui commence." Comme une course de fond durant laquelle on se fixe de petits objectifs au cours du parcours, Thelma décide de faire la liste des choses à faire que son fils avait prévu. Une façon pour elle de se raccrocher à quelque chose et de s'occuper l'esprit. Elle pense aussi que cela pourrait l'aider à se réveiller... Avec cette liste, on se doute bien qu'il s'agit d'un scénario à prétexte pour mettre le personnage d'Alexandra Lamy dans différentes situations et ça fonctionne. Ce voyage finalement très personnel est dépaysant et permet des rencontres avec des personnes au grand cœur. Le scénario est vraiment très léger, mais l'émotion finit par prendre le dessus. Bref, un joli et émouvant petit film porté par une attachante Alexandra Lamy.

J'avais adoré le roman de Julien Sandrel, dont est tiré ce film, un livre puissant et émouvant, écrit avec beaucoup d'amour et d'humanité. Alors, évidemment, j'ai voulu découvrir le film. Un seul mot : dommage. Non que le film ne soit pas bon, mais on est loin, très loin de la simplicité enchanteresse et de la magie poétique de l'œuvre littéraire.
Déjà, dans le roman, l'auteur fait parler l'enfant un chapitre sur deux, du moins il exprime ce qu'il pense dans son coma et cest yeuffe de beaucoup de notes d'humour, humour quasi absent dans le film. Le film n'a pas suivi cette option.
Et c'est quoi cette manie qu'ont les films de prendre des libertés ahurissantes avec les livres qu'ils sont censés adapter, donc respecter ? La profession de l'héroïne a été changée, sans que ça n'apporte rien de plus à l'histoire, si ce n'est d'ajouter inutilement une misère sociale à un drame déjà fort. De même, les rapports mère-grand-mère ne sont pas ceux du livre, pas plus que ne l'est le comportement de l'infirmière.
Quand on a pour base un livre aussi beau, pourquoi s'en éloigner ?
Et puis cette manie qu'ont les films actuels de nous mettre de la musique à tout bout de champ, comme si les auteurs voulaient masquer les trous du scénario ou des dialogues. Il y a de la musique quasiment à chaque chaque scène dans ce film, à tel point que l'effet mélo escompté se dissipe. Trop de musique dans un film tue la musique et parfois le film avec.
Et puis le casting n'est peut-être pas le plus judicieux, notamment la grand-mère. A la lecture du livre, je n'aurais pas imaginé cette distribution.
Bref, il est regrettable en effet que le film ne soit pas à la hauteur d'un si beau livre.

Alexandra Lamy crève l'écran dans ce drame touchant et bouleversant. Un rôle qui la magnifie tout au long du film sans sombrer dans le pathos.Jusqu'où une mère est capable d'aller pour sauver son fils du coma? L'histoire est enrichie par de très belles images d'Ecosse. C'est une réussite.

“Rêver pour les autres, c’est se pardonner à soi-même. Lisa Azuelos revient de loin pour illuminer un récit, porté par une Alexandra Lamy rayonnante. Le road-trip de son personnage est empreint d’espoir et d’amour, quand vient l’heure de rendre des comptes à ce monde où le temps défile plus vite que nos rêves.“

“Aborder la gravité de l’incident avec trop de légèreté nous détache peu à peu des exploits de la « bucket list ». De même, ce concept aurait sans doute mérité plus de suspense avant le dénouement, émouvant et séduisant. Néanmoins, La Chambre des Merveilles établit qu’il n’y a pas d’âge pour accomplir les rêves d’enfants, qui constituent un certain remède à la culpabilité de Thelma, qui se donne les moyens d’aller jusqu’au bout de ses rêves.”

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Un enfant dans le coma , sujet pas drôle au depart. Heureusement , ce n'est pas déprimant grace a quelques traits d'humour meme si l’émotion reste très présente. Histoire pas très credible d'accomplir si facilement les envies de l'enfant mais on suit quand meme cette quête avec attention grace au comédiens pas mal.

Sans grande surprise, un film bon enfant sur une quadragénaire dont le fils est dans le coma. Un film que je vais sans doute vite oublier mais Alexandra Lamy est pertinente dans ce rôle et d'une fraîcheur appréciable.

Adaptation du roman, ce drame plein d'espoir, est basé sur les émotions et les sensations. On ne peut qu'être saisi par cette histoire qui permet le dépassement de soi et qui montre combien la vie est précieuse. Un beau rôle de mère courage pour A. Lamy et, pour la touche plus légère, l'excellente M. Robin. Un joli film même si le final nous laisse avec des interrogations.

Un film magnifique sur un thème grave mais qui parle d'espoir et de combat. Le film est plutôt triste dans l'ensemble et nous surprend par son final. Le film pose une question compliquée : quand une personne est dans le comas depuis 6 mois et qu'elle entre dans un état végétatif, est-ce qu'on choisit de la débrancher ou on attend encore ? Sans oublié que ce film est porté par une Alexandra Lamy au top prêt à tout pour sauver son fils.

Un film touchant avec des moments magiques. La fin est superbe et triste malgré tout. Bien trouvé et sans être trop « nian-nian » on assiste à une belle démonstration d’amour. Un film qui fait du bien !

Ah oui, le jeu de mot : la chambre où les mères veillent.
Selon moi, « La chambre des Merveilles » doit être lu comme un conte de Noël. A partir de là, ce qu’accomplit la mère interprétée par une Alexandra Lamy des plus convaincantes est tout à fait vraisemblable malgré quelques facilités d’écriture.
C’est le propre des contes.

Peu importe, l’émotion est au rendez-vous.
Impossible de rester de marbre devant le malheur qui frappe cette mère dont le fils est plongé dans le coma.
Impossible de rester indifférent pour ce qu’elle accomplit au nom de son fils.
Le film de Lisa Azuelos me dit en substance que tout parent ne connaît pas véritablement son enfant. Il croit le connaître mais dans le confort, dans la routine, dans sa fonction de parent persuadé de détenir la vérité pour lui.
En décidant d’accomplir les voeux de son enfant, la mère apprend à le connaître.
Et par voie de conséquences, en accomplissant les voeux de son fils, elle s’accomplit en tant qu’être humain. Sans ce drame, elle serait restée sclérosée (comme la grande majorité d’entre nous) dans sa routine.
Je ne souhaite pas pour autant qu’il faille un drame dans nos foyers pour accomplir des choses qu’on ne soupçonnait pas de faire.
Seulement, tout un chacun peut s’inspirer du récit de Lisa Azuelos pour forcer les chaînes de nos habitudes qui nous rassurent. De petites victoires en rapport avec nos vies, ne pas chercher d’excuses, ne pas attendre la retraite.

A noter, que Lisa Azuelos veut vraiment sortir de la routine comme ne pas aimer le football : le fils n’aime pas faire du foot ; l’infirmier n'aime pas ce sport ; et quand la mère découvre les goûts de son fils, elle fait la remarque qu’il n’est pas intéressé par des footballeurs, basketteurs et rappeurs, synonymes de bling bling…
Contre toute attente, « La chambre des merveilles » est plein de vitalité.

De Lisa Azuelos (2023).
Un film sur l'amour maternel à la fois beau et touchant . il y a même de la magie voire de la poésie . le film est porté par la prestation incroyable pleine de force, d'empathie et de conviction par Alexandra Lamy qui confirme qu'elle est une grande actrice . Le jeune Hugo Queste est touchant . Le film pose aussi une question sur l'acharnement thérapeutique et jusqu'à quand faut il poursuivre des soins qui paraissent inutiles. Bien sur le film n'évite pas les écueils du mélo mais il n'en reste pas moins touchant . Avec même quelques scènes délirantes avec Muriel Robin.

Franchement, un excellent film !!! Je ne me suis pas ennuyé une seule seconde. Une belle histoire captivante et touchante. Les acteurs sont excellent, Alexandra Lamy est incroyable, les paysages sont magnifique, la mise en scène est soignée et la musique est superbe. Bref, un excellent film que je vous conseille d'aller voir !!!

Film tiré du roman éponyme ou suit cette maman célibataire qui se bat pour réaliser les rêves de son fils tombé dans le coma

C'est plutôt bien filmé on suit Alexandra Lamy au japon , en Ecosse etc.

C'est rythmé et on ne s'ennuie pas une seconde la durée relativement courte du film aide également à cela

Alexandra Lamy est correcte dans son rôle mais ne crève pas l'écran comme Muriel Robin. Le film tire principalement la force de son histoire et de cette fin ouverte que j'ai trouvé habile et bien amené.

On ne tombe jamais dans le patho même si quelques facilités scénaristiques viennent donner un côté peut-être " trop facile" au long métrage

On passe un moment agréable moment dans l'ensemble même si le film aurait gagné a davantage de profondeur dans le scénario et le jeu des acteurs

Je lis bouleversant, brillant, rempli d'émotions... euh on n'a pas vu le même film ! L'idée était plutôt sympathique même si très simpliste, mais la réalisation est sans intérêt. Alexandra LAMY a beau tout donner, aucune réelle émotion ne transpire... Aucun sentiment de culpabilité non plus, elle souri le plus souvent et pleure sans larme... Du niveau d'un téléfilm on sent vraiment les faiblesses de la réalisation et le manque de moyen. Aucune dimension émotive également dans la réalisation des défis réalisés vite fait sans être crédibles parfois (les baleines...). Ah le cinéma français...

Après un passage sur Prime Video l'année dernière, Lisa Azuelos revient au cinéma en 2023 avec ce film, qui n'est franchement pas mal du tout. Azuelos est une réalisatrice que j'ai d'abord détesté pour ses comédies romantiques niaises puis dont j'ai peu à peu appris à apprécier le style. Et je dois dire que je ne suis une nouvelle fois pas vraiment déçu de cette comédie dramatique qui ne casse pas des briques mais qui fait passer un bon moment ! Après un accident, Louis est dans le coma ; sa mère, Thelma, va alors essayer de réaliser tous les rêves de son fils dans l'espoir de le sortir de son coma. Bon déjà, l'idée est un peu étrange, enfin surtout sa morale puisqu'on parle ici d'une mère qui réalise tous les rêves d'un gosse, qui passe en gros du bon temps pendant que son fils est entre la vie et la mort. Alors oui, évidemment que Thelma réalise tout cela avec la conviction que cela va faire revenir Louis à la vie, qu'elle ne le fait pas par égoïsme mais le film prend alors des allures de feel good movie alors que le sujet est à la base, quand même, très dramatique. Je ne dis pas que ce n'est pas bien de mélanger les genres, qu'on ne peut pas traiter un sujet dramatique avec une certaine légèreté mais le film a tendance à perdre très souvent son spectateur dans ce qu'il doit réellement ressentir face à ce qu'il voit. D'un côté, on a ce côté mélodrame très touchant (et qui ne tombe, fort heureusement, jamais dans le larmoyant) et puis, de l'autre, ce côté feel good movie rappelant un peu par moments "I Love America" (pour rester sur la même réalisatrice) dans sa manière de mettre en scène son personnage principal (on en oublierai même presque Louis par moments). Malgré ces quelques défauts, je dois malgré tout avouer que j'ai passé un très bon moment. Le film est tantôt triste, tantôt drôle et même si on ne sait pas toujours sur quel pied danser, cela n'empêche pas l’appréciation générale du film. On a cependant une mise en scène parfois un peu plate ou alors très stéréotypée alors que la réalisatrice a pourtant su nous montrer qu'elle était capable de faire des choses bien plus originales. Du côté du casting, on retiendra surtout Alexandra Lamy évidemment et puis également Muriel Robin, dans un second rôle, mais néanmoins marquant. "La Chambre des merveilles" n'est donc pas le film de l'année mais vaut tout de même le coup d’œil !