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Un visiteur
5,0
Publiée le 26 juillet 2012
Un très joli film qui m'a donné envie d'en savoir davantage sur cette époque peu glorieuse de l'Australie. Belle musique de Peter Gabriel notamment "Sky Blue" que j'aime beaucoup. Film à voir
Rappelons que les Aborigènes ne sont devenus citoyens australiens qu’en 1967.Le gouvernement australien a annoncé le lundi 8 novembre 2010 qu’il voulait reconnaître dans la constitution le statut particulier des Aborigènes, comme premiers habitants du continent australien. Cela fera l’objet d’un référendum d’ici la fin 2013.Les derniers hommes ayants le respect de la Terre se font lobotomiser;comme s'il fallait oublier d'ou nous venions!!!
"Le chemin de la liberté" présente et dénonce un aspect de l'Australie totalement méconnu et inimaginable : l'application de lois racistes mettant sous tutelle tous les aborigènes et l'enlèvement définitif des enfants métisses placés dans des pensions... et ce jusqu'en 1970. Le film lui même est passionnant et émouvant malgré un sujet pas facile à traiter (c'est une histoire tristement vraie), puisqu'on suit la fuite de trois petites filles qui marcheront pendant six semaines pour rejoindre leurs mères. Si "Le chemin de la liberté" n'a rien d'exceptionnel quant à sa forme et sa réalisation logiquement simple, il parvient à toucher durablement le spectateur par la force du sujet, la beauté des paysages souvent désertiques et la superbe prestation des trois jeunes actrices..
On voit si peu souvent de films sur les Aborigènes d'Australie qu'on ne peut pas renier Rabbit Proof Fence. Les acteurs n'épateront pas par leur interprétation bien qu'ils soient tous assez convaincants ; en tête de liste Kenneth Branagh, perturbant et efficace en "protecteur" des Aborigènes. La mise en scène est assez réussie, nous garantissant un voyage agréable à travers l'Australie sauvage, aux décors admirables. Malheureusement, même si cette course de 2000 km est rythmée au début, elle finit par se révéler lassante, et peu développée, les protagonistes se contentant de rencontrer des personnages différents pendant quelques minutes de film, puis continuant leur route sans broncher. Puis vient la fin, aboutissement d'un voyage au rythme un peu éteint, marquée par aucun évènement qui puisse scotcher le spectateur ; s'ensuit une conclusion un peu hâtive mais écœurante malgré tout, en confrontant le spectateur au géant colonisateur que rien, finalement, n'arrêtera. Globalement, un film sous-développé, mais qui a quand même l'atout de dévoiler une part d'histoire un peu oubliée dans les mœurs européennes et américaines.
Il y a une interview super sur le site de 13ème rue !!! Avec Colin Farrell et Peter Weir. http://www.13emerueuniversal.fr/videos/les-chemins-de-la-libert%C3%A9-peter-weir-colin-farrell
Un film intéressant sur la politique raciste australienne envers les aborigènes. C'est pas mal, mais pas à tomber non plus, car on a du mal à rentrer dans ce film, dû à l'interprétation assez froide des actrices, mais ce n'est pas désagréable non plus.
"Le chemin de la liberté" est l'histoire d'un déracinement, d'une extermination sans tuerie - sauf d'une culture et d'un génome, celui des Aborigènes dans l'Australie de la première moitié du XXème siècle. Phillip Noyce réussit à mettre en lumière le traitement scandaleux de cette population dans un Etat dit "civilisé". Il rappelle des épisodes terribles de l'Histoire récent, avec des discriminations causées par un génome différent. Sauf que dans ce cas les auteurs de cette politique étaient convaincus de faire le bien... Malgré tout, quelque chose ne marche pas avec ce film. Pas un seul des différents acteurs ne crève vraiment l'écran, en particulier pour le personnage de Molly. Sans dire que sa performance est mauvaise, j'ai eu du mal à accrocher, à ressentir vraiment ce qu'elle endurait. Un jeu un peu trop "froid"... un comble pour un film qui se déroule principalement dans un désert. De plus, la façon dont le réalisateur a choisi de suivre le périple des trois filles reste très, trop classique. Il n'y a aucun doute, à aucun moment, qu'elles réussiront. Même lorsqu'elles s'écroulent dans le désert, l'apparition miraculeuse d'un aigle leur donne la force qui leur manquait. Cela semble tellement facile... Le manque de rythme dans certaines scènes donne juste envie d'attendre le moment où elles arriveront, aidé en cela par une incessante lancinante bande originale. Au final, le film se conclut par une frustration : avec une telle histoire (basée sur des faits réels), il y avait probablement mieux à faire. Quel dommage !
Ce film tiré d'une histoire vraie raconte la fuite à travers l'Australie de trois jeunes filles aborigènes, à la recherche de leur famille et de leur culture. Une ode à la liberté et au respect des minorités ethniques.
Après être devenu une carpette de studio et nous avoir «offert» quelques ratés tel que «Le Saint» ou encore «Bone collector», P. Noyce est parti se ressourcer au pays pour nous offrir ce qui constitue une bonne surprise (en tout cas pour ses détracteurs). Technicien doué, il est ici épaulé par C. Doyle, nous offrant ainsi quelques plans magnifiques et mémorables. L'histoire raconte celles des générations volées métis (un des épisodes les plus honteux de l'histoire australienne et donc anglaise), cette idéologie étant incarnée avec talent par K. Branagh. L'histoire de 3 petites filles qui vont parcourir près de 2000 km à pied pour retrouver leur famille. Le scénario est un peu light parfois, trop elliptique mais il reste, par moments, passionnant. Noyce aime commencer ses films par un travelling aérien et sa mise en scène, jamais tape à l'œil, est agréable. Interprété avec force, nous offrant quelques scènes poignantes, un petit film certes mais du bon cinéma tout de même. D'autres critiques sur
je ne sais pas ;ce fim m'a un peu derange ;certes l'arrachement aus siens est cruel ;certse les regles du pensionnat sont strictes ;notamment le catechisme force chez des gens loin d'etre chretiens ;mais sinon ;il n'y avait pas de violences au sens canonique ;de plus l'evasion est presque une partie de plaisir ;avec toujours des personnes qui aident mais quand meme bravo pour la temerite
Ce film a surtout le mérite de dénoncer quelque chose de parfaitement inconnu, à savoir la politique raciale de l'état australien à l'encontre des Aborigènes jusque dans les années 1970 (!) mais qui se perpétue aujourd'hui sous d'autres formes multiples. La force du message nous touche d'autant plus qu'il s'agit d'une histoire inspirée de faits réels. Kenneth Branagh joue à la perfection le colon anglais paternaliste persuadé de la supériorité de la race blanche et du bien fondé de la politique d'assimilation forcée des indigènes. On peut néanmoins reprocher au film de nous jeter directement dans l'histoire sans explication, on devine plus les choses qu'on ne nous les dit, et l'émotion a du mal à se mettre en place (du moins jusqu'à l'apparition des vraies fugitives à la fin). Mais le sujet vaut qu'on découvre ce film
C'est avec une approche noble et humble que Philip Noyce s'empare d'une histoire vraie.Celle racontant le périple de 3 petites filles aborigènes à travers le désert australien,pour rejoindre leur famille d'où elles ont été enlevées.En 1931,les colons britanniques règnent en maître en Australie.Tellement qu'ils veulent façonner le peuple aborigène à leur image.Marier les jeunes filles à des hommes blancs pour créer le sang pur et supprimer les gênes métissés.Et cela est pratiqué selon des procédés sournois et gerbants."Le chemin de la liberté" est un pamphlet anticolonial et un hommage au peuple aborigène et aux "générations volées".C'est aussi un hymne à la liberté et à l'entraide.Les 3 jeunes(Molly,Gracie,Daisy)sont mignonnes comme tout,et représentent fièrement un peuple respirant la communion avec la nature.Quel dommage cependant que la force du sujet soit atténué par une mise en scène atone,là où elle aurait du être coup de poing.L'orientation documentaire apparaît également discutable dès lors qu'on se situe dans les années 30.Malgré ces fautes de goût,ce film est l'un des rares à mettre un focus sur ce peuple opprimé,à l'histoire édifiante.