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    Le Tourbillon de la vie
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "Le Tourbillon de la vie" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Olivier Treiner est passionné par la thématique du hasard. Le réalisateur a rencontré Camille, sa femme, quand il était étudiant, dans un café où ils aimaient tous les deux venir travailler. Il était assis à sa table favorite, qui se trouvait être également la sienne : "Je lui ai proposé de la partager, elle s’est assise, nous avons passé la journée à parler, et nous ne nous sommes plus quittés."

    "Quelques semaines plus tard, j’ai fait mention de cette rencontre à mon frère. Puis je l’ai questionné sur sa vie sentimentale, et il m’a dit avoir rencontré lui aussi une jeune fille, dans un lieu et des circonstances complètement différentes, et qu’ils sortaient ensemble. Au bout de quelques minutes de discussion, nous nous sommes aperçus qu’elles étaient sœurs", se rappelle le cinéaste.

    "À peu près au même moment, nos deux amoureuses avaient une discussion similaire et faisaient le constat qu’elles avaient par hasard rencontré deux frères. C’était il y a près de 20 ans. Quelque part, c’est là que le film est né. Je vis toujours avec la jeune femme du café, nous avons trois enfants, et nous avons écrit ensemble Le Tourbillon de la vie en y injectant nos émotions, nos douleurs et nos espoirs."

    Références diverses

    Côté références, Olivier Treiner cite les œuvres de Paul Thomas Anderson, mais aussi Les Noces rebelles de Sam Mendes et Les Choses de la vie de Claude Sautet. Le cinéaste confie : "Dans cette ambition d’être exigeant dans la narration et la réalisation, dans cette idée de montrer un souffle romanesque et la puissance des sentiments tout en restant intime, j’avais aussi en tête des films comme Benjamin Button ou The Hours. Mais pour le côté comédie romantique du début, ce sont plutôt les films de Richard Curtis : cette rencontre, à la librairie, a ainsi quelque chose de Coup de foudre à Notting Hill."

    Actrice caméléon

    La comédienne Lou de Laâge s’est immédiatement imposée pour incarner les différentes Julia du film, comme l'explique Olivier Treiner : "Au-delà d’être une comédienne exceptionnelle, c’est une actrice caméléon : elle a une faculté assez miraculeuse de ne pas toujours se ressembler et de pouvoir jouer à la fois la douceur et la violence, elle peut incarner la jeunesse mais elle a aussi une voix grave magnifique qui lui permet de jouer la maturité."

    "Il fallait une actrice capable d’incarner le personnage de 17 à 80 ans. Et comme je ne voulais surtout pas abuser de prothèses et de perruques, j’avais demandé au prothésiste de faire les prothèses les plus fines possible pour ne pas marquer l’âge mais suggérer le vieillissement. Et quand Lou est arrivée sur le plateau pour la scène de fin et que les figurants ont cru que c’était vraiment une vieille dame de 80 ans, je me suis réjoui de voir que ça marchait."

    87 lieux de tournage !

    Le Tourbillon de la vie a nécessité quatre-vingt-sept lieux de tournage ! Trois lieux ont été entièrement créés (l’atelier du père et la partie habitation de cette maison, ainsi que le loft de Berlin), mais pour le reste, Olivier Treiner et son équipe ont beaucoup tourné en décors naturels :

    "Comme nous étions en plein confinement, il était exclu d’aller à Amsterdam, à Berlin ou à Tokyo mais nous avons recréé le loft de Berlin à Saint-Denis et celui d’Amsterdam, à la cité Universitaire dans le pavillon des Pays-Bas. Et tous les extérieurs ont été tournés à Paris", confie le cinéaste.

    Influences visuelles

    Avec le directeur de la photographie Laurent TangyOlivier Treiner voulait une image très élégante et assez contrastée. Les deux hommes se sont ainsi inspirés des films réalisés par Paul Thomas Anderson et David Fincher, mais aussi du drame The Hours de Stephen Daldry. Le metteur en scène précise :

    "Au fur et à mesure des épreuves que traverse Julia, l’image s’assombrit un peu mais il fallait aussi trouver une fluidité d’un destin à un autre et deux couleurs reviennent comme un fil conducteur à travers tout le film, dans tous les costumes de Julia et dans les décors : un rouge assez sombre et le bleu."

    Côté bande-originale

    Olivier Treiner voulait un score qui accompagne l’idée qu’à travers ces quatre parcours, le film narre une seule histoire d’un personnage unique. Le frère du réalisateur, Raphaël Treiner, a composé plusieurs morceaux autour d’un thème qui suit de près les sentiments du personnage de Julia. Il raconte :

    "Toujours dans l’idée de ne pas être explicatif, la musique, en appui des comédiens, permet de faire passer les émotions d’un seul regard, d’une intention. Pour la musique 'in', les moments où Julia joue du piano, il ne fallait surtout pas qu’ils soient des pauses musicales, mais au contraire qu’ils fassent avancer la narration."

    "Et selon qu’elle joue Rachmaninov ou Brahms, cela raconte des choses différentes sur ce que traverse Julia et sur ses sentiments. Restait à mêler ces morceaux à la musique du film qui nécessairement était liée au piano et associer toutes les variations de Julia et les thèmes de chacun des hommes de sa vie."

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