L'héroïne de cinq films de George Franju (La Tête contre les murs, Les Yeux sans visage, Thérèse Desqueyroux, Judex, Thomas l'imposteur) fait actuellement un retour en force dans le cinéma français. Après été sollicitée par Yves Angelo (Un air si pur), elle a tour à tour jouée sous la direction de Tonie Marshall (Vénus beauté (institut)), Raoul Ruiz (Le Temps retrouvé, Comédie de l'innocence), Andrzej Zulawski (La Fidélité) et Christophe Ganz (Le Pacte des loups). Edith Scob figure également au générique de Vidocq de Pitof (sortie nationale le 19 septembre 2001).
« Françoise, pour moi, est le mélange d'un animal sauvage et d'une petite fille qui vit dans son univers. Elle aussi est devenue une amie. J'aime ce qu'elle nous demande quand on travaille, c'est entier et pas poli. C'est brut et implacable. Elle veut qu'on prenne des risques, qu'on saute dans le vide, sans filet et c'est tout ce que j'attends de ce métier. Elle est passionnée, moi aussi. Tout comme Sophie (Guillemin), nous nous sommes trouvées, c'est précieux. »
« Pour casser les situations dramatiques, extrêmes, du film, j'ai voulu le dérisoire, l'humour noir… grinçant… bête et méchant. C'est parfois frustrant. On croit s'installer dans le rire et brutalement arrive l'émotion… On commence à comprendre et nous voilà parachuter sur un plateau de théâtre avec un vieil homme plutôt sympathique qui collectionne les photos d'Hitler. J'aime ce qui est déroutant, décalé. »