Avis : La Guerre des Lulus - Page 3

C'aurait pu être un film épique, puissant et poignant que cette histoire d'enfants qui font de leur fuite de la guerre une quête existentielle. C'aurait pu mais ça ne l'est pas. Le film se résume à une suite de rencontres circonstancielles qui ponctuent leur périple supposé vers la Suisse, qui se terminent systématiquement de manière brutale pour les adultes qu'ils croisent. La séquence émotion de rigueur bien que très légère est terminée, scène suivante, on passe à autre chose et c'est reparti. Aucun affect pour les personnages principaux, qui traversent les évènements comme si de rien n'était, se chicanant pour des broutilles et n'ayant pas plus d'épaisseur que les poncifs qui sont narrés. Il n'y a que le soldat allemand déserteur qui soit intéressant au final, le temps que dure sa séquence. le contexte n'est présent que pour créer un évènement qui fasse avancer l'histoire. jamais on ne sent la présence oppressante et permanente de la guerre. C'est une petite pincée par ci et une autre par là, histoire de faire progresser nos 5 hamsters dans le couloir de poncifs qui sert de trame à leur histoire. La narration est pesamment linéaire et de fait pas moyen pour moi d'entrer dans ce film tant il parait peu naturel. pour tout dire j'ai trouvé ce film extrêmement creux.
Quelqu'un m'a même suggéré de me visionner plutôt "Après la guerre" avec Richard Bohringer. Après comparaison, évidemment il n'y a pas photo.

Rien de bien palpitant, ça se laisse regarder sans plus.
Le petit côté Jean Pierre Jeunet m'a séduit, j'aime bien ce style un peu poétique.
A réserver si vraiment on n'a rien d'autre à faire que d'aller au ciné.

Une magnifique histoire d'aventure en pleine période de guerre entre des Amis intrépides et inséparables dans des décors splendides : une Nature sauvage verdoyante, des scènes de bataille réalistes dans les tranchées sans excès de "violence sanguine". Les acteurs incarnent avec délicatesse des personnages sensibles et attachants. 1h49 sans essoufflement à resserver tout de même au grands enfants.

j'ai beaucoup aimé ce film surtout le passage au familistère de Guise. les enfants sont bons car ils ne surjouent pas, le garçon incarnant Ludwig est très bien et Lucas nous fait penser à la guerre des boutons par son naturel. A ceux qui trouvent un coté violent je réponds ce n'est pas la guerre chez les bisounours ni chez dysney ou on aseptise tout.
c'est un film avec beaucoup de sentiment et un coté pacifiste qui est plutôt bienvenu en ce moment . De plus les décors sont beaux et l'ensemble est bien filmé. On ne s'ennuie pas un seul instant.

« C'est comme ça la guerre, un jour on a une famille et le lendemain il n'y a plus personne. » Douze ans après "La guerre des boutons", Yann Samuell remet en scène des enfants, mais qui sont cette fois-ci dans une situation très critique puisque l'histoire se déroule aux prémisses de la Première Guerre mondiale. Lorsque leur orphelinat est évacué, les enfants du clan des Lulus se retrouvent seuls et livrés à eux-mêmes. C'est alors le début d'une aventure ponctuée par de nombreuses rencontres plus ou moins amicales. Tout le scénario repose sur ces gens que croisent les enfants et c'est un peu frustrant, car le déroulement est répétitif. Si les personnes sont différentes, le fond ne change pas. Après, il s'agit d'un film familial qui élude globalement l'horreur de la guerre pour mettre en avant cet esprit de camaraderie et cette solidarité. C'est bon enfant, c'est attendrissant, mais c'est aussi bien gnangnan pour reprendre le terme de l'un des enfants. Bref, un film peu palpitant, mais qui se laisse voir.

La Guerre des Lulus n’a pas toujours les moyens de ses grandes ambitions même si il essaie de faire comme. À commencer par le retour d’un cinéma populaire français un peu désuet mais aussi un peu vieillot dans son approche et son écriture pas toujours convaincante. Yann Samuell voit en plus les choses en grand, puisque son film se termine sur un cliffhanger qui promet une suite en cas de succès pour son premier opus qui ne couvre que les trois premiers albums de la BD. Reste à voir si les spectateurs français seront suffisamment nombreux au rendez-vous pour valider la suite de cette proposition d’un cinéma grand public aux intentions certes plus que louables mais très perfectibles. Bancal. Globalement cela se laisse voir et pourra convenir aux enfants pour le côté histoire on va dire où le point de vue est de leur visuel. Quelques bémols, rien ne peut être parfait mais se laisse apprécier.

La difficulté de filmer la guerre du point de vue d’enfants, c’est justement de ne pas en faire un simple jeu d’enfants. Yann Samuell s’en sort bien en parvenant à trouver un ton juste et équilibré entre l’insouciance du groupe et la violence du contexte. Il s’adresse à un large public sans trop édulcorer les drames qui se jouent autour de ses jeunes protagonistes.

Pas forcément à voir avec de jeunes enfants ! Attention ! Abandon violence le film peut heurter dans la salle hier une mère et son fils d'une dizaine d'années qui avait du mal à se remettre des images et à sortir..
Cote vision d'adulte maintenant : c'est bien filmé, plutôt comme une série de scènes avec des adultes qui restent peu, c'est touchant..

Une très belle histoire bien interprétée, les enfants son très attachants, on est pris très rapidement dans le film.

Incroyable, je l'ai vu en avant première, c'est historiquement bon, les acteurs sont géniaux, bravo.

Un titre qui sonne bien, qui accroche. Un film avec enfants. Un réalisateur qui évoque un précédent sur le même registre narratif avec « La guerre des boutons » (2011). « Sa » guerre des boutons tant c’était assez libre ! Une adaptation d’une bande dessinée (à succès dit-on mais oups... connais pas !). Voilà donc qui semble apporter de la matière, des idées. Mais las. Rien d’intéressant. Ennuyeux. Longuet. Comme une impression, une ambiance, de conte, de fable. Avec morale (pacifiste) ici ou là. Mais tout est superficiel.

Un film sur la solidarité entre enfants d'un orphelinat, se retrouvant livrés à eux-memes, en pleine guerre de 14-18. N'ayant pas encore assimilé les codes, ni les préjugés de la société, le groupe des lulus(dont le prénom commence par lu) intégre sans problème, fille, petit gros et même Ludwig et bien plus encore.C'est un road movie pittoresque, enchainant les péripeties, qui ne laisse pas de place à l'ennui.
Un film à aller voir en famille.
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"La Guerre des Lulus" est un film que je n'ai pas aimé. L'histoire est intéressante mais très mal exploité à mon goût, les acteurs jouent pas énormément bien et certains dialogues et certaines scènes sont gênantes. Par contre le décor et les costumes sont top.

Très très beau film, avec de jeunes acteurs prometteurs.

L’histoire est parfois un peu farfelue mais on rentre vite dans l’histoire et on veut savoir ce qui va arriver à cette bande d’orphelins.

J’ai beaucoup aimé l’intervention d’Ahmed Sylla, il joue toujours juste et il arrive à faire passer énormément d’émotions !

La chute finale était inattendue malgré un indice qui apparaît quelques minutes avant. On veut savoir la suite !

Yann Samuell nous offre une très bonne réalisation avec une mise en scène inspirée et un bon petit scénario. Le groupe des 5 enfants ne joue pas bien du tout sauf le plus petit, Tom Castaing qui était hilarant. C'est grave nul d'avoir fait la promotion sur des acteurs tels que Ahmed Sylla, François Damiens, Alex Lutz, Didier Bourdon ou Isabelle Carré, qui sont tous très bons dans le long métrage mais que l'on voit très peu finalement. Tous les personnages étaient bien écrits et avaient un bon développement, ils était tous attachants, surtout le personnage d'Ahmed Sylla. La BO est plutôt cool et les costumes aussi par contre les décors sont beaux mais ils font très faux. La photographie et les lumières sont très bons. Bref c'est un film plein d'émotions avec des bons personnages attachants et des scènes durs, notamment sur le champ de bataille qui sont très bien réalisées.