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    Le Monde de Nemo
    Note moyenne
    4,2
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    856 critiques spectateurs

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    397 critiques
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    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 12 juillet 2011
    Un film super beau qui fait rêvé, c'est tellement beau le monde de nemo
    Valentin C
    Valentin C

    10 abonnés 53 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 1 juin 2007
    c bien pour les enfants mais sa interesses pas trop les grands (domage)
    Alasky
    Alasky

    284 abonnés 3 080 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 3 décembre 2020
    Mignon tout plein, de belles couleurs et des gags sympas. Nous embarquons dans une épopée dans les profondeurs des eaux tropicales de la grande barrière de corail australienne, en compagnie d'une ribambelle de beaux personnages loufoques et attachants. Culte !
    Shawn777
    Shawn777

    457 abonnés 3 322 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 novembre 2019
    Ce cinquième film des studios Pixar, sorti en 2003 et réalisé par Anton Stanton et Lee Unkrich est tout simplement excellent ! Ne l'ayant pas revu depuis des années et n'ayant alors plus que sa (très bonne) suite en tête, j'ai décidé de le revoir et je ne regrette absolument pas. Effectivement, en plus de revivre des souvenirs d'enfance, je redécouvre un scénario très bien écrit, tout simplement. C'est l'histoire d'un poisson qui recherche désespérément son fils, à l'aide d'un autre poisson atteint de troubles de la mémoire immédiate. J'ai toujours préféré Pixar à Disney (même si c'est aujourd'hui concrètement la même boîte, il y a tout de même toujours une différence notable entre les deux) car la maison de production fait des films plus adultes, tout simplement. Je ne dis pas que Disney c'est nul, mais c'est simplement plus enfantin. Nous sommes également ici bien-sûr dans un film destiné à un jeune public mais avec tout de même plusieurs couches de lecture, que je découvre d'ailleurs aujourd'hui. Bon alors, dans le fond, on ne va pas se cacher que le film est très classique, si on le prend très premier degré, c'est le parcours initiatique d'un père qui est beaucoup trop protecteur avec son fils, suite à la mort de sa femme. Il va dons apprendre, avec l'aide d'une femme beaucoup plus libérée que lui, à lâcher prise et à faire confiance à l'autre. Si on enlève tout le côté poissons, film d'enfants etc., on se rend alors compte que c'est un drame très sérieux et c'est ce qui le rend accessible aux adultes mais lui apporte également un côté très émouvant. Bon, en dehors de cela, le film possède également beaucoup d'humour et on ne s'ennuie à aucun moment, ce qui est assez rare dans un film d'animation (donc tout d'abord destiné au jeune public). Les effets spéciaux et l'animation sont très bons et n'ont pas pris une ride en près de vingt ans. En ce qui concerne la version française, elle est excellente, nous avons principalement Franck Dubosc et Céline Monsarrat. "Le Monde de Nemo" est donc un Pixar indémodable, à voir et à revoir sans se lasser.
    Fabien S.
    Fabien S.

    454 abonnés 4 150 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 novembre 2020
    Un excellent film d'animation sur un poisson rouge coincé dans un aquarium chez des humains. De très bons requins.
    Nyns
    Nyns

    188 abonnés 749 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 6 juillet 2016
    "Les baleines ne mangent pas de poissons elles mangent du krill, oh du krill!" ah, c'est vrai qu'il était trop bien ce Némo! C'est marrant mais j'en avais qu'un vague souvenir, il faut dire que je ne l'avais vu qu'une fois, donc avant de courir voir Dory, une petite mise à jour. Le début commence à la sauce Disney pure souche, on a l'esprit famille avec une petite tragédie, d'ailleurs on pense forcément a de semblable perte de parents dès le début de l'intrigue tel que dans Bambi et le Roi Lion, à la différence que Némo n'a jamais connu sa maman, nuance donc. Puis à partir de la capture de Némo, et l’apparition du personnage de Dory (c'est bien elle la star, méritait amplement son film), tout devient si touchant, drôle et frais. Alors je ne sais pas si c'est parce que le film n'a pas de vrais méchants très méchants (on est d'accord le dentiste et sa nièce c'est léger), et que la nature de chaque animal présentée est respectée en tant que telle (bon OK on a les requins pacifistes mais il faut avouer que c'est assez énorme, non?). Puis l'humour, les images et ce road"sea"movie sont parfaitement maitrisés. La petite morale de la fin est anecdotique, on va dire qu'elle est obligatoire mais n'apporte pas grand chose au film. C'est pas le meilleur Pixar pour ma part (Wall-E always and forever), mais dans le top de tête (en même temps vous connaissez un mauvais Pixar vous? Non, on est d'accord).
    Vinz1
    Vinz1

    122 abonnés 2 289 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 23 juin 2020
    Même si depuis, les studios Pixar on fait beaucoup mieux, "Le monde de Nemo" est vraiment splendide esthétiquement parlant. Le scénario, basé sur une quête initiatique est également très bien écrit avec la mise en exergue de valeurs telles que l’importance de la cellule familiale aussi réduite soit-elle et l’éternel dépassement de soi, propre aux dessins animés en général. Outre ses protagonistes attachants et/ou rigolos (notamment Dory, les mouettes et les requins végétariens), « Finding Nemo » est souvent drôle, émouvant, inventif et ne baisse jamais de rythme, ce qui en fait un excellent divertissement familial !
    tristan stelitano
    tristan stelitano

    46 abonnés 1 126 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 février 2018
    Ce cinquième long-métrage des studios Pixar est une fascinante aventure sous-marine qui émerveille encore les petits et grands. Un grand film d'animation drôle et émouvant qui a su en moins d’une décennie à s’imposer comme un véritable classique. Le scenario est très riche, intelligent et inventif. Les personnages sont ultra attachants et le rendu visuel est tout simplement bluffant. La technique d’animation est irréprochable. Le monde aquatique y est, en effet, tout à la fois plus vrai que nature sans tomber pour autant dans un réalisme à outrance. Les décors sont époustouflants, les images sont superbes, hautes en couleurs, c'est vraiment beau. Le pilier central du film, c'est la mise en scène. Elle est impeccable. " Le Monde de Nemo " n’en reste pas moins une aventure ultra divertissante qui ne manque pas d'humour, de charme et d'émotion dans ce qui est encore, une grosse claque visuelle à part entière qui a marquer les esprits, avec un thème, des couleurs, des rôles principaux enthousiasmants et une bande originale incontournable.
    L'AlsacienParisien
    L'AlsacienParisien

    591 abonnés 1 402 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 7 juin 2010
    "Le Monde de Nemo" est sans doute un grand classique Disney à présent. Je me souviens de la toute première fois que je l'ai vu, j'étais émerveillé par ce monde sous-marin multicolore absolument bien conçu! Les personnages qui peuplent cet univers sont vraiment sympas, Dory étant sûrement la plus marquante avec ses répliques cultes "Nage droit devant toi, nage droit devant toi!" ou encore le fameux "T'as un problème petit? Hein Hein? K'est tah ? K'est tah?"... Et il y a aussi Crush, la tortue peace and love qui est trop forte! Bref, ce "road movie" sous la mer est à voir et à revoir!
    Benito G
    Benito G

    582 abonnés 3 159 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 16 janvier 2013
    De l'humour accessible au plus grand nombre pour une détente assurée et des rires mémorables. Des couleurs flashies et un monde sous-marin assez féérique qui nous émerveille. Une histoire basée sur un troma et une trame classique qui a déjà fait ses preuves (l'enfant seul mais aidé -un peu détourné et dédoublé ici- comme dans Bambi, Le livre de la jungle, Le roi lion, Tarzan...etc), de l'animation haut de gamme ou l'on s'en prend plein les yeux et où l'on reconnait les origines... (Pixar ont certaines qualités, Dreamworks également....). Une aventure pimentée, rocambolesque, énergique, variée et agrémentée d'une galerie de personnages éclatants ; et une fin dont on connait le dénouement mais ou l'on est tuout de même fasciné par les rebondissements et puis. Apres le "petit" troma du début, un happy end ne fait pas de mal et passe très bien. Bref, la réalisation tape fort, et plaira autant aux enfants qu'au parents. Un succès amplement mérité! A voir et revoir.
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    186 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 avril 2010
    "Le Monde de Nemo" m'avait déçu à sa sortie - malgré sa splendeur visuelle, d'ailleurs toujours aussi bluffante 7 ans plus tard… - car j'y avais lu une sorte de renoncement aux fictions conceptuelles typiques de Pixar, qui semblait alors s'embarquer sur des chemins plus balisés par Disney. Maintenant que la suite de l'histoire nous a rassurés (ou pas ?) sur Pixar, on peut se laisser aller à simplement savourer le plaisir d'une histoire bien faite, une forme de conte moral particulièrement pertinent à notre époque (il faut affronter le monde, et ne pas se replier sur soi-même, absorbé dans la contemplation de la peur), mais surtout magnifiquement mis en scène, avec une lisibilité et une fluidité que peu de films atteignent (et ne parlons pas des films d'animation, qui se posent trop rarement cette question). Un film qui ne peut que rendre heureux...
    CH1218
    CH1218

    152 abonnés 2 754 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 12 novembre 2017
    Marin, poisson-clown ultra-protecteur, va parcourir l’immensité de l’océan et faire face à mille dangers pour retrouver son unique fils capturé par un plongeur. Après deux « Toy Story », Pixar nous plonge avec bonheur au cœur des récifs corraliens et nous embarque pour un voyage aquatique magique et touchant mais un poil enfantin toutefois. Au delà d’une belle émotion, l’humour est parfaitement intégré au scénario au gré des rencontres d’une série de personnages représentatifs du monde marin : Dory, chirurgien bleu aux troubles de la mémoire immédiate, le féroce Bruce (clin d’œil à «Jaws») et son club de squales prédateurs, Crush, tortue verte baba cool, sans oublier le pélican et les mouettes (ah moi !). Le pari est gagné, « le Monde de Nemo » illustré par une animation incroyable, précise et coloriée est une très belle réussite.
    Alexis D.
    Alexis D.

    94 abonnés 873 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 20 août 2018
    Film événement lors de sa sortie, "Le Monde de Nemo" a retourné le monde de l'animation grâce à son scénario intelligent, ses personnages variés et attachants ainsi que son humour décomplexé, décapant, propre aux génies de chez Pixar. Visuellement magnifique, le long-métrage s'avère très vite être un chef d'œuvre du tout-3D, les graphismes étant époustouflants de réalisme mâtinés d'effet cartoon des plus agréables. "Le Monde de Nemo", cinquième long-métrage des studios Pixar, a rencontré un succès sans précédent l'année de sa sortie accédant ainsi instantanément au rang envié de classique du cinéma d’animation. Avec le recul, s’il possède des personnages super attachants et un rendu visuel tout simplement bluffant, le film pêche par une histoire trop convenue, un montage saccadé et quelques traits d'humour pas toujours très fins. Réalisé par Andrew Stanton et Lee Unkrich, "Le Monde de Nemo" reste cependant de très loin l'un des meilleurs Pixar jamais réalisés. Il a été le plus émouvant, le plus magnifique et le plus visionnaire de tous les films d'animations Pixar jusqu'alors (jusqu'à sa sortie). Il raconte l'histoire d'un poisson-clown Nemo, qui spoiler: se fait capturer par un dentiste près du récif de corail australien. Son père Marin, très protecteur, part à sa recherche avec l'aide de Dory, une poisson amnésique. Leur seul but est de trouver Nemo
    . "Le Monde de Nemo" est un film poétique et émouvant, tout est porté par les péripéties, mais surtout par les personnages. Les personnages avec leur personnalité rendent en effet cette histoire unique. Marin, le poisson-clown, est ainsi le héros de l’histoire. Père du petit Nemo, il vit au tout début du récit spoiler: un drame qui marque à jamais sa vie. Il perd, en effet, sa femme et quasiment toute sa progéniture à naître alors même que le couple vient de décider de s'installer en bord de récif. Seul l'œuf de Nemo échappe ainsi à l’appétit d’un barracuda prédateur. Marin se promet dès lors de tout faire pour protéger son fils quitte à devenir par trop protecteur. Le film s'attelle de la sorte à montrer le long cheminement, au sens propre comme figuré, suivi par Marin pour abandonner sa culpabilité vis-à-vis de sa femme et la promesse qu'il s'est faite de protéger à tout prix son fils. Il doit ainsi apprendre à faire confiance et laisser vivre
    . C'est donc par lui que le film tout entier véhicule l'émotion. Que cela soit avec Dory ou avec Nemo, Marin apporte, en effet, toute la tendresse (parfois larmoyante) à l’ensemble et, force est de constater, qu’il fait mouche à chaque fois ! Ses spoiler: retrouvailles avec son fils ou sa découverte des blessures de Dory
    sont, par exemple, de très forts moments du film en ce sens qu’ils transmettent parfaitement aussi bien sa détresse que sa culpabilité. C'est l’humoriste Franck Dubosc qui interprète, tout en nuance, Marin en version française. Loin de ses pitreries habituelles, il étonne l’auditoire par son ton toujours juste. Marin va parcourir l'océan entier pour retrouver son fils Nemo, quitte à faire équipe avec une poisson-lune à la mémoire sans cesse défaillante, incapable de se souvenir de qu'elle fait. De rencontres inopinées (notamment une bande de requins luttant contre leur féroce appétit carnivore autour d'une bien étrange thérapie de groupe ou encore des tortues de mer baba-cools) en dangers impromptus, nos deux compagnons se découvriront chacun une personnalité qu'ils ne connaissaient alors pas. Nemo est un petit poisson-clown comme les autres à la nuance près spoiler: qu’il a une nageoire atrophiée, raison supplémentaire pour son père de le surprotéger. Il ne recherche dès lors qu'une chose : voir son paternel lui faire assez confiance pour le laisser vivre sa vie et découvrir le monde. C’est d’ailleurs par réaction à sa prison d’amour que, sur un coup de tête, après avoir désobéi, il se retrouve prisonnier dans l’aquarium d'un dentiste, à l’autre bout de la planète. Il va devoir ainsi apprendre à appréhender sa peur mais aussi grandir pour trouver le courage de s'évader
    . Pour autant, malgré un rôle affichant de belles capacités narratives sur le papier, Nemo n'arrive jamais à faire véritablement vibrer les spectateurs. Il n’arbore au final qu’une personnalité d’une banalité affligeante. Dory est assurément avec Marin le personnage le plus intéressant du film. Ce poisson chirurgien bleu femelle subit, en effet, spoiler: des pertes de mémoire immédiate qui la rendent attachante à souhait. Elle oublie ainsi toutes les cinq minutes ce qu'elle vient de faire, ce qu’elle a dit ou qui elle a rencontré
    . Il s'en suit des scènes cocasses et des dialogues savoureux à l’exemple de la scène où elle se trompe constamment de prénom pour Nemo. Croisant simplement la route de Marin, elle se met spontanément à sa disposition pour l’aider à retrouver son fils. Touchante, elle cherche, en réalité, à combler sa grande solitude. En se mettant en quête de Nemo, aux côtés de Marin, elle fait, sans forcément s’en rendre compte, coup double : trouvant une place et un ami. Le public ne peut que s’attacher à ce personnage au bagou d'enfer, à la naïveté déconcertante, à la confiance aveugle et à la joie de vivre communicative. Sa voix est assurée en anglais par la dynamique Ellen DeGeneres tandis qu'en France, Céline Monsarrat, connue pour être la voix de Julia Roberts, fait elle aussi des merveilles. Thème marin oblige, "Le Monde de Nemo" jouit d’une ribambelle de personnages secondaires plus ou moins bien définis. Ils se partagent entre le monde sauvage (l’océan) et le monde domestiqué (l’aquarium). Ce dernier est sans aucun doute celui où se retrouvent les personnages les plus faibles, narrativement parlant. Gill, le zancle, interprété en anglais par Willem Dafoe, en est un parfait exemple. Alors qu’il est censé être le mentor de Nemo dans l'aquarium, il ne parvient jamais à développer un once de capital-sympathie. Il faut dire qu’il commence mal avec sa tentative de sacrifier le petit pour servir ses propres intérêts, même s’il en éprouve quelques remords par la suite... Les spectateurs ne peuvent, en réalité, que se détourner de lui ou tout du moins ressentir une méfiance à son égard. Sur d’autres registres, ses compagnons de capture n’affichent pas un meilleur bilan. Tous (Boule, Astrid l'étoile de mer, Bubbles, Gargouille, Debbie (et son reflet Flo) ou encore Jacques la crevette) sont, en effet, sans grand intérêt. En réalité, les concernant, seul est à souligner la participation de Joe Ranft en anglais et de David Ginola en français pour assumer la voix du personnage français de l’histoire, Jacques... Côté océan, la galerie de personnages est autrement plus enthousiasmante. Au sein d’elle, deux toons sortent véritablement du lot. Bruce, le requin spoiler: devenu végétarien, est le premier d’entre eux. Alors que son espèce faisait de lui le méchant automatique (et convenu) de l’histoire, le réalisateur a eu l'excellente idée de prendre le contre-pied de sa réputation de prédateur féroce en le rendant quasi-inoffensif. Avec toutefois une vraie limite : il ne faut surtout pas avoir la mauvaise idée de saigner devant son nez, au risque de réveiller ses plus bas instincts
    , fournissant au passage l’une des plus belles scènes du film. Le second personnage vraiment sympathique de ce film d'animation Pixar est à n’en pas douter Crush, le papa tortue de 150 ans. Doublé en français par Samy Naceri et en anglais par Andrew Stanton lui-même, il arbore, en effet, un côté de père cool, parfait opposé de Marin. Sa scène dans le Courant-Est-Australien, fun à souhait, donne ainsi une belle énergie à l’opus tout entier. A coté de l’univers marin, se retrouvent les personnages humains qui sont autant et indirectement les méchants de l'histoire. Le dentiste est ainsi celui par qui tous les problèmes arrivent. Pourtant, il ne fait "que" capturer le petit Nemo pour assouvir sa passion de l’aquariophilie, qu’il maîtrise pleinement et respectueusement. Sa véritable faute est donc à rechercher ailleurs : dans son idée d’offrir Nemo à sa peste de nièce, Darla. La fillette est l’archétype de la chipie, jusqu’à la présence de l'appareil dentaire démesurée qui orne sa bouche. Le personnage s’inscrit d’ailleurs dans la plus pure tradition de gamin méchant pixarien, inauguré par son pendant masculin, l’affreux Sid de la saga "Toy Story"... Mais en-dehors du spectacle, le long-métrage d'Andrew Stanton et Lee Unkrich nous offre une histoire maîtrisée de bout en bout. Tout d'abord l'aspect visuel de ce film est l'un des plus magnifiques que j'aie jamais pu voir dans un film d'animation, tous studios confondus, avec ces graphismes multicolores des fonds marins, la richesse du détail, la fluidité des mouvements... Les fonds marins sont splendides visuellement, colorés, riches en couleurs, détaillés, avec un soin tout particulier accordé aux détails, aux couleurs. On a donc ici des décors splendides, avec à la fois des couleurs chaudes et froides (bleu, vert, orange, violet, ocre, bleu nuit, bleu clair, émeraude, noir, violet, rouge...) avec des textures magnifiques (la couleur de l'eau de l'océan est sublime, et l'animation des fonds marins est exemplaire). On a là un décor propice à l'exploration (coraux, anémones, rochers, sable, algues, coquillages, récifs coralliens splendides, faune et flore marines, etc...) magnifiquement mis en valeur par le biais de personnages divers et variés. Outre l'aspect visuel de l’œuvre, le ton qui lui est donné repose sur les plus belles valeurs humaines (ou animales, vu la situation). A savoir l'apprentissage de la vie, le respect, les amis et la famille. Le message véhiculé est celui d'un père de famille à qui la vie arrache son seul et unique fils, Nemo. Un tout jeune poisson-clown capturé par l'homme, dont le destin bascule radicalement. Depuis un monde qui n'est pas le sien, factice et fondamentalement différent, le petit poisson vivra des aventures extraordinaires, aux côtés de personnages ô combien sympathiques et dévoués. Un grand moment d'amour, d'humour et de détermination unissant un père et son fils, comme si ces deux entités étaient liées par l'invisible. Si ces retrouvailles nous paraissent improbables, l'impact en est bouleversant. Le message qui nous submerge est littéralement de dépasser nos peurs vis-à-vis de l'inconnu et ses dangers afin de nous transcender, et ainsi réaliser les plus grands moments de notre vie. L'histoire se construit en deux histoires parallèles, où on a un père accablé dans sa quête pour retrouver son fils, et le fils qui tente de s'évader d'un aquarium à l'aide de ses nouveaux amis, et les deux histoires nous prennent vraiment bien. "Le Monde de Nemo" entremêle donc à nouveau humour, aventure et émotion à travers des sujets graves peu communs pour un film pour enfants (la dure responsabilité d'être père et la notion de confiance). Sans jamais tomber dans le sentimentalisme gnan-gnan, Pixar nous offre des séquences touchantes ponctuant une péripétie principalement hilarante où notre poisson-clown "qui n'est pas très drôle pour un poisson-clown" va découvrir un monde nouveau plein de dangers et de personnages délirants tandis que son propre fils, coincé dans l'aquarium d'un dentiste, se fait de nouveaux amis déjantés. Par ailleurs, la bande originale ne peut en revanche souffrir d’aucune critique. Sa genèse marque d’ailleurs un tournant chez Pixar puisque la partition n’est plus demandée à Randy Newman, auteur des musiques des films précédents. Il livre ainsi à l’opus une tonalité musicale différente de ses prédécesseurs avec une sensation d'immensité et plénitude tout à fait bienvenue. La splendide musique sait à la fois souligner parfaitement l'action mais aussi accompagner à merveille les quelques scènes de contemplation; la reprise par Robbie Williams de "Beyond the Sea", adaptation en anglais de la chanson "La Mer", interprétée par Charles Trenet en 1946 venant dès lors comme une cerise sur la gâteau.... Le rythme du film est géré à la perfection, maniant l'humour, l'aventure et la tristesse dans un équilibre manié à la perfection. La musique de Thomas Newman est magistrale. avec des sonorités étouffées et courtes à l'instrument à cordes pour coller à l'univers marin du film, et une musique mélancolique qui donne des frissons à chaque note. Visuellement, jamais un Pixar n'a égalé l'ampleur de ce film. Jamais le visuel n'a autant regorgé d'idées. Andrew Stanton mise sur sa particularité à mettre en scène l'infiniment grand au milieu de l'infiniment petit. Et dans la narration, le film nous offre l'honneur d'une double lecture intéressante. Que ce soit dans le visuel que je viens d'évoquer, ou avec les personnages qui portent le film à eux seuls. Le film aborde le thème de la confiance. Et il l'aborde en prenant des personnages que l'on considère marginaux dans la société pour rendre son message plus fort. Marin a perdu sa femme, il est un agoraphobe qui a une peur du monde extérieur et qui doit la surmonter pour sauver son fils. Dory est une amnésique qui souffre de solitude et qui combat ses pertes de mémoire par la présence d'amis. Nemo est un handicapé qui veut vivre comme tout le monde et prouver qu'il peut se débrouiller comme eux. Quand il apprend que son père surmonte ses angoisses pour le sauver, il n'hésite pas à retourner face au danger de l'aquarium pour pouvoir le retrouver. Et les personnages secondaires aussi sont des marginaux qui ont chacun une place dans la société et qui cherche à avoir la confiance d'autrui. Les alcooliques anonymes pour les requins qui cherchent à ne plus manger de poisson pour mener une vie sociale. Les tortues de mer qui sont très âgées mais qui vivent en se laissant porter par le courant. Et chaque membre des Siphonnés du bocal représente un traumatisme mental dans cet aquarium qui fait penser à un asile d'aliénés où chaque malade se concentre sur le seul divertissement qu'ils ont au point d'être des experts en la matière. Gill qui représente les vétérans de guerre avec ses cicatrices et son caractère torturé. Debbie qui représente les bipolaires avec sa double personnalité : Flo. Les drogués représentés par Bubbles obsédés par la vue des bulles. Jacques la crevette qui représente les nettoyeurs compulsifs. Boule le diodon qui représente les obèses (ou ceux qui ont des sautes d'humeur). Gargouille (le poisson violet et jaune) qui représente les hypocondriaques (ceux qui ont peur des maladies et des microbes). Et la trame du film se concentre justement sur la confiance. Ce film Pixar regorge aussi de scènes passionnantes, cultes et mémorables (la scène de la traversée du courant est-australien, les scènes avec le requin végétarien, la mort de Corail, le passage épique de l'affrontement des méduses, toute la fin du film et les scènes de sauvetage de Nemo, la scène de capture de Nemo, la rencontre avec les tortues de mer, avec les pélicans, etc...). "Le Monde de Nemo" est un film poétique, émouvant, rythmé, drôle, fascinant, beau, techniquement irréprochable, et magnifique, avec une réalisation splendide parfaitement maîtrisée. L'histoire est sympathique, bien racontée, développe bien ses personnages et est touchante. Mais le problème ne vient pas du film en lui-même, mais que le fait est que l'enjeu du film n'est pas aussi énorme que les autres films qui ont revu leurs ambitions à la hausse, surtout "Wall-E" en terme d'histoire. Bref, "Le Monde de Nemo" a été presque un précurseur au niveau de l'animation au même titre que "Toy Story" ("1001 Pattes" n'a pas eu le même effet) et que certains des films suivants ont été plus loin au niveau de l'animation, plus loin au niveau du traitement des personnages et plus loin au niveau de l'histoire. Mais même plus de 13 ans après, le film conserve toujours sa magie, sa beauté, sa poésie, son onirisme, sa grandeur, sa dimension épique et féérique, mais aussi et surtout son âme et ça c'est classe. Il s'agit là d'une prouesse visuelle, d'une histoire magnifique et digne des plus grandes épopées humanitaires de l'histoire du cinéma, avec des personnages à la personnalité à la fois familières et touchantes, d'une expérience de cinéma presque parfaite en-dehors de son côté très classique, très convenu. Mais il reste l'un des meilleurs films d'animation Pixar, voir l'un des meilleurs films d'animation tout court, avec une merveilleuse et sublime bande originale marquante, tous studios confondus. Merci Pixar. Et n'oubliez pas, nagez droit devant vous
    Artriste
    Artriste

    82 abonnés 1 822 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 22 septembre 2014
    Le Monde De Nemo nous plonge (ahahah) au cœur d'un univers très peut exploité dans les films d'animation à savoir les fonds marins et nous fait vivre une jolie aventure. L'histoire est plaisante à suivre et nous fait traversé l'océan nous faisant découvrir les richesses de ce milieu. C'est très coloré et très beau, on découvre certaines espèces sous marines et on rigole grâce aux nombreux personnages. Les personnages justement sont réussis avec Nemo, son papa Marin, Dory, Bruce, Jacques ou encore Crush sans oublier tous les autres comme le pélican ou les mouettes. C'est riche et varié mais petit bémol concernant Dory qui est sympathique mais au bout d'un moment lassante et fatigante. Autre petit point négatif, les péripéties un peut trop nombreuses à mon goût peut-être du à un manque de créativité dans le scénario. Reste que la fin est réussi et que l'on passe un agréable moment devant ce film d'animation qui plaira aux petits comme aux grands.
    GéDéon
    GéDéon

    54 abonnés 444 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 1 mai 2023
    Le cinquième film d'animation des studios Pixar, sorti en 2003, constitue une fabuleuse aventure qui peut séduire autant les enfants que les adultes. Sur la forme, la qualité des images de synthèse permet de créer un univers aquatique absolument hypnotisant. Sur le fond, l’histoire développe des valeurs nobles telles que l’amitié, l’apprentissage de la vie, la solidarité, etc.. On retiendra également l’humour enjoué qui accompagne les péripéties de Nemo en compagnie de sa fabuleuse amie Dory. Bref, un excellent divertissement.
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