Avis : Les Huit Montagnes - Page 3

Très beau film, fidèle au roman du même nom.
Paysages magnifiques et une belle histoire.
Acteurs justes.
J'ai passé un excellent moment.

un film magnifique... tout est beau !
l'histoire, les personnages, les paysages, la musique
on est transporté par les sentiments et les vies de Pietro et Bruno
un film à ne pas rater

De très beau paysage et une histoire d'amitié assez touchante. J'avoue être restée un peu perplexe à la fin du film: que s'est il réellement passé pendant ce film ? Quelles émotions le réalisateur a voulu nous transmettre ? Je n'ai pas réellement été touchée par le film, mais je ne me suis pas vraiment ennuyé (il dure quand même 2h30!)

Très long, très ennuyeux.
Des longueurs, des longueurs, des longueurs...
Personnages peu attachants.
Jolis paysages tout de même.

La montagne, ça vous gagne, ou ça vous perd... Lorsqu'il se rend avec ses parents dans leur maison de vacances située dans un village perdu et quasiment dépeuplé, le petit Pietro est loin d'imaginer qu'il va vivre une grande histoire d'amitié avec Bruno, un garçon du même âge qui vit avec son oncle. Ce dernier est un vrai enfant de la montagne qui se sent bien uniquement entouré de la nature. "Le otto montagne", c'est une histoire d'amitié, mais c'est aussi une aventure humaine avec chacun d'eux qui essaie de trouver sa voie et sa place dans ce monde. Une amitié qui n'a pas besoin d'être entretenue et c'est probablement ce qu'il y a de plus beau entre eux. Ils n'ont pas besoin d'être collés l'un à l'autre, de s'appeler tous les jours, de tout se dire. Ils savent que l'autre est là quoiqu'il arrive. Ce que j'ai aimé dans ce film, c'est qu'il est sans fioriture. De la simplicité, du naturel à l'image de ces décors naturels à couper le souffle. Les moments en ville sont rares, mais que ça fait du bien de retrouver à chaque fois ces montagnes. Si les choses changent, comme le dit Pietro, avec de nouvelles personnes dans leur vie ou une distance parfois entre eux, leur forte relation et le charme de ce film ne se dissipent jamais. Il y a pour moi deux parties distinctes avec tout d'abord la première où règne une certaine insouciance et la seconde avec les problèmes du quotidien qui arrivent même là-haut. La première est absolument magnifique avec comme point culminant cette scène auprès d'un feu quand ils ont fini de poser le toit. On aimerait que le temps s'arrête pour profiter avec eux. La seconde est un peu plus inégale, mais tout aussi dépaysante. Bref, un très, très beau moment de cinéma avec des images éblouissantes, une histoire touchante et d'excellents acteurs.

Pietro, jeune citadin chétif venant de Turin se rend chaque année à la montagne où il retrouve Bruno, montagnard dans l'âme. Une amitié forte va naître entre les deux garçons lors de l'adolescence, puis à l'âge adulte. Ce film adapté du roman éponyme de Paolo Cognetti est une formidable ode à la nature et aux paysages montagneux, sans oublier le socle quasi fraternel unissant les deux personnages pour le meilleur et pour le pire. Felix Van Groeningen ( "Alabama Monroe" ou "Belgica") sait mettre en scène des situations touchantes qui émeuvent par la sincérité des relations humaines malgré quelques longueurs. Très bon film.

Une amitié particulière, profonde mais qui s'explique peu! Leurs pères ont eu des relations privilégiées et c'est peut-être cela l'explication. Ils sont taiseux, sans véritables projets de vie si ce n'est le vague à l'âme, le contemplatif, le méditatif...
Pourquoi choisir un format d'image réducteur alors que c'est une ode à la montagne?
Que sont longues ces balades dans les pentes rocailleuses, ces séquences de construction pierre à pierre, ces dialogues vides de 2 hommes qui sont reliés mais qui ne se comprennent pas! L'un parcourt le monde (symbole Népalien des 8 montagnes), l'autre aspire à une vie de reclus.
Et la fin est triste! Prix du jury à Cannes!

Deux enfants partagent les mêmes passions en se retrouvant les saisons d'été à la montagne. Des vacances pour l'un, l'occasion de se divertir entre les travaux de foins et autres traites de vaches.
Tous deux vont découvrir la haute montagne à travers des randonnées organisées par le père du citadin.
Leur vie va diverger à adolescence. L'un reste à Turin pour ses études , l'autre sur place exerce les métiers manuels.
C'est Bruno, le montagnard qui a trouvé sa voie. Pietro le citadin reste très partagé entre la ville et son désir de revenir à la montagne.
Le film montre comment à partir de caractères très proches, les vies divergent à ce point sur un simple choix à un moment donné, et combien il est difficile de vivre entre deux mondes. Pietro n'est ni citadin ni montagnard.
Évidemment les choses ne vont pas en rester là...
Très belles images, mais bizarrement en format 4/3 (ou académie, peu importe?). Musique insupportablement gnan-gnan en haut des sommets, le tout un peu longuet, ... il y a tout de même de sacrés travers !
Abstraction de cela, très bon film sur la difficulté de choisir son camp, ou de rester entre les deux....

Très beau film, le duo qui interprète les amis d'enfance est magnifique. On ne se lasse pas des paysages splendides de la montagne.

Quel bonheur de découvrir en salles un film dont on ne sait absolument rien, sauf le titre. “Les Huit Montagnes” a été une bouffée d’air frais, l’impression d’assister à la plus belle amitié, la plus pure, la plus authentique entre deux hommes. C’est dans cette Italie transalpine que tout se joue, un panorama exceptionnel niché dans les plus hautes montagnes et qui m’a rappelé beaucoup de souvenirs montagnards de mon enfance, ce qui a sûrement joué sur mon appréciation du film. Qui n’a jamais eu cette sensation de liberté intense à chaque mètre franchi vers le sommet de la montagne ? Le film choisit pourtant un joli 4/3 pour resserrer les relations amicales qui sont au cœur du scénario. Ce qui est le plus épatant, c’est cette écriture qui révèle des personnages profonds à travers les époques, qui se réunissent d’un amour presque fraternel et sanguin, une loyauté qui dépasse toutes les épreuves. Ils bâtissent ensemble une maison de leur main, et c’est finalement l’acte le plus symbolique qu’un homme puisse accomplir, il est le protecteur, la racine de son héritage. “Les huit montagnes” montre ce chemin laborieux d’hommes parcourant leur destin, la construction familiale, leurs responsabilités et la flamme qui leur donne envie de gravir les sommets. Cette amitié à résonance universelle nous donne à réfléchir sur beaucoup d’aspects de la vie, mais nous incite également à toujours choisir la voie la plus haute pour atteindre l’épanouissement. La superbe cinématographie associée à sa bande sonore délicieusement envoûtante tâche de faire du film un aller simple vers le nirvana.

Il y a clairement un biais critique dont pâtît le film aujourd'hui. Lorsque Cannes n'est pas un cadeau (pour le pire, on se rappelle du sort des Patriotes de Rochant). Ici l'inverse, le prix qui vous plombe votre exploitation. Car oui, il est certain que ce film ne méritait pas une distinction. Son traitement est des plus académiques, son sujet "inoffensif", sans singularité. Cette récompense aura donc déclenché l'ire d'une partie de la critique un peu exaspéré par ce choix trop léger.
Mais que reste t'il si l'on se penche sur le film seul. Certes son traitement n'est pas renversant (un beau travelling arrière aérien final sur le bruit sombre d'un hélicoptère nous fait tout de même un beau moment de cinéma). Mais son récit est tenu, l'adaptation du roman qui me semble respecté à la lettre ne souffre pas de critique. Un beau travail. Il est aussi bien incarné, sans faute. C'est un beau récit, très sombre en définitif, sur des chemins de vie qui se perdent. Les Alpes assurent pour ce qui est décors (après le format de l'image interroge. Pourquoi donc ce carré ?).
Que le film ne laisse pas une empreinte vivace peut être entendu. Mais qu'il ne constitue pas un récit vidéo des plus honorables devant lequel on ne perd pas son temps (on est pas devant Netflix), qui vous tient 2h (en bonne compagnie) ne semble pas discutable.
A l'heure où certaines maisons produisent des ##### en chaine avec pour seul objectif de s'engraisser de peu plus, sans parfois que la critique s'en émeuve, il conviendrait de donner à ce film le traitement critique qu'il mérite.

Cette histoire avait tout d'un grand film:

La confrontation entre la vision mystique de l'homme de la montagne et celle de l'homme de la plaine
L'amitié mise à l'épreuve
Les images spectaculaires de pics alpins

Mais surgit un improbable trek au Népal de l'homme de la plaine, pourtant impécunieux, suivi d'une sorte de résidence secondaire à Kathmandu.
Là, on ne comprend plus où le scénariste nous entraîne.
Ce qui n'empêche une dernière scène absolument bouleversante.

Felix Van Groeningen nous avait déjà pris par les tripes avec "Alabama Monroe", puis communiqué son amour du rock avec "Belgica" pour enfin nous parler des douleurs d'un ados avec "My beautiful Boy". Il revient maintenant pour adapter le roman de Paolo Cognetti. "Les huit montagnes" est une magnifique odyssée dans les montagnes qui traite de l'amitié à travers le temps. Un récit initiatique magnifique et bouleversant dans des décors à couper le souffle et porté par des comédiens impressionnant de charisme.

Tourné dans les décors sublimes des Alpes italiennes, le récit existentiel lumineux mais un peu trop contemplatif et manquant du coup d'intensité, d’une amitié enracinée dans la montagne, entre deux destins que tout oppose.

Une réfléxion sur l'amitié que les trajectoires de vies peuvent potentiellement mettre à mal avec le temps. Également, une recherche de sa place dans le monde, des choses essentielles dans un environnement de montagnes. Une chronique qui se déroule de l'enfance à l'âge adulte, trop simpliste, contemplative, qui passe à côté de la profondeur des sentiments, des émotions.