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    Red Rocket
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    Audrey L
    Audrey L

    576 abonnés 2 449 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 24 septembre 2021
    Le coup de cœur du Festival de Deauville 2021 ! Sean Baker et Simon Rex nous ont mis la claque sensible, drôle et émouvante qu'on attendait. Ouverture sur Bye Bye Bye des NSYNC (le summum du tube ringard-attachant, pour ceux qui y ont échappé), avec Simon Rex en gros plan, ancien acteur porno, et assorti d'un titre suggestif (une "red rocket", dans l'industrie porno, désigne le sexe masculin en action...), on sent qu'on va voir un film atypique. Et atypique, Red Rocket l'est, dans le très bon sens du terme. Voici un véritable petit bijou de sensibilité et de tendresse envers les personnes fracassées de la vie, dont le personnage principal est instantanément adorable, qui repart avec les Prix du Jury et de la Critique, et les mérite amplement (ça n'est pas faute d'avoir voté pour qu'il obtienne aussi le Prix du Public... Dommage). L'intrigue est celle d'un acteur porno qui revient dans sa ville natale et se confronte à la mentalité méprisante ou moqueuse des gens sur son ancien métier. Comment se reconstruire, aller de l'avant, croire à une histoire d'amour, quand on a été si longtemps acteur de charme ? On se prend à rire franchement (surtout la seconde séquence "dénudée" sur le tube de NSYNC, un moment où toute la salle a explosé de rire), à s'émouvoir entre temps avec toutes les difficultés que rencontre le personnage (problème érectile dû à sa trop grande pratique, manque de confiance en soi, les gens qui jugent ce métier "impropre", la difficulté à trouver l'amour pour de bon...), à réfléchir avec ce côté "à la Shutter Island" qui nous a été confirmé ensuite en entretien avec le réalisateur et l'acteur (oui, c'est normal que les donuts changent de place en fonction des plans, que le prix soit exactement de 6,32 dollars alors que les commandes ne sont pas les mêmes, que la dernière scène emprunte tous les codes de la séquence rêvée... "Et si tout cela n'était qu'un rêve de Mikey, pour échapper à une réalité trop ingrate avec lui ?", nous suggère astucieusement Sean... Sacré filou, va, maintenant on va cogiter pendant des heures). Et surtout, surtout, surtout : on s'est vite pris à adorer Simon Rex dans ce personnage sur mesure, auquel il a beaucoup apporté par son expérience personnelle. Lui qui a touché à tout (interviewer pour MTV, rappeur avec Adrian Brody... oui, vous avez bien lu) pour finalement rester installé dans l'industrie du cinéma pornographique, et n'en sortir momentanément que grâce à la franchise des Scary Movie. Autant dire que ce film , écrit pour lui (Sean Baker ne voulait personne d'autre), devrait le lancer loin, tel un décollage immédiat qu'il mérite. Quand on le croise en chemise hawaïenne rose sur le festival, le bonhomme a le cœur sur la main avec tous ceux qui lui diront combien son rôle va changer les mentalités et montrer aux gens que les acteurs porno sont à mille kilomètres des clichés des "pervers accros au sexe", et au fond sont ceux qui ont tout à offrir à un drame puissant comme celui-ci. Il en est ému, et fier, on le comprend bien. Red Rocket est une petite révolution, qui passe tout en humour, en délicatesse et intelligence, reste une ouverture d'esprit qui a le visage de grand nounours de Simon Rex. On a adoré.
    🎬 RENGER 📼
    🎬 RENGER 📼

    6 404 abonnés 7 286 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 10 février 2022
    Mikey Saber, ex-pornstar, est de retour à Texas City, sa ville natale. Looser pathétique, il n’a pas gardé un seul ami, tous le déconsidèrent, sans argent, il n’a d’autre choix que de retourner vivre chez son ex-femme et sa belle-mère. Pour tenter de rebondir et se faire un peu d’argent, il tente tant bien que mal de trouver un travail…

    Sean Baker (The Florida Project - 2017) continue de s’intéresser à « l’Amérique white trash » en nous emmenant à la rencontre d’un looser sans pareil (manipulateur, égoïste & mythomane), qui cache bien son jeu car sous ses airs de pote je-m’en-foutiste, se cache en réalité un « suitcase pimp », un proxénète qui, sans la moindre gêne, s’est fait du blé sur le dos de sa compagne (elle aussi issue du milieu pornographique) et qui tente de faire de même avec une adolescente qu’il va tenter d’embrigader. Entre débrouille, trafic de drogue et prostitution, cet antihéros va exploiter les failles et les faiblesses de celles et ceux qui l’entourent et ce, sans le moindre scrupule.

    Red Rocket (2021) est une brillante immersion dans une Amérique que l’on ne voit que trop rarement au cinéma, celle des classes moyennes & précaires qui s’abreuvent des discours de Donald Trump (avant son avènement à la présidence des États-Unis en 2016), dans un Texas de laissés pour compte, en pleine déchéance. Texas City est une ville qui ne survie que grâce à son imposante raffinerie (elle est quasiment présente dans tous les plans, qu’on la voit ou qu’on l’entende, notamment avec cette alarme qui ne cesse de retentir).

    A la distribution, on retrouve Simon Rex, peu voire pas connu du grand public, ce dernier a fait ses premières armes (comme son personnage) dans le cinéma pornographique (gay), avant de s’orienter vers le cinéma dit "grand public" à travers notamment quelques comédies parodiques (Scary Movie 3, 4 & 5). Il est bien évidemment la révélation du film, il campe à merveille ce looser pathétique (que l’on peine à détester). A ses côtés, on retrouve aussi Bree Elrod et la ravissante Suzanna Son.

    Sean Baker dresse ici un magnifique portrait d’une Amérique en désuétude, les oubliés du rêve américain, exploités par un arnaqueur à la masculinité toxique, superbement campé par un Simon Rex exécrable mais pas détestable. Un personnage haut en couleur qu’il parvient à magnifier par sa présence et son charisme.

    ● http://bit.ly/CinephileNostalGeek ● http://twitter.com/B_Renger ●
    moket
    moket

    465 abonnés 4 231 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 18 août 2022
    Chronique d'une Amérique profonde avec ce portrait d'une star du porno déchue. Le ton est à la fois grave et léger pour un résultat plutôt fun et une belle composition d'acteur.
    lionelb30
    lionelb30

    403 abonnés 2 518 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 3 février 2022
    Toujours bien de voir des films américain mais pas hollywoodien. Mais celui ci montre une amerique profonde pas reluisante avec une série de personnage pas vraiment sympathique même pour le personnage principal et donc difficile de rester accroché a cette histoire.
    Hotinhere
    Hotinhere

    458 abonnés 4 805 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 2 septembre 2022
    Sean Baker signe une chronique sociale à la fois drôle et incisive sur l’Amérique des déclassés, à travers le portrait attachant d’un sex-looser magnifique de retour dans son Texas natal, interprété par l’excellent Simon Rex. 3,75
    Cinévore24
    Cinévore24

    314 abonnés 622 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 8 février 2022
    Une galerie de personnages et des dialogues qui font plutôt mouche, mais desservi par un scénario qui ronronne un peu trop dans son ensemble, dommage.
    Chris58640
    Chris58640

    187 abonnés 734 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 8 février 2022
    La première chose à dire sur « Red Rocket », c’est que j’ai beau chercher, je ne vois pas du tout le pourquoi du comment du titre. Quant à l’affiche, je préfère ne pas en parler tellement elle est improbable. Pour faire court, ni le titre ni l’affiche ne donne la moindre idée de qu’est réellement le film de Sean Baker. La réalisation est un peu étrange, la musique est sous-exploitée (ce qui n’est pas un problème en soi mais c’est inhabituel), certaines scènes sans intérêts dure beaucoup trop longtemps, d’autres sont tellement bavardes que ça en devient pénible. Et puis le cadrage est un peu étrange, Baker use beaucoup de la technique consistant à positionner sa camera trop bas et filmer le vers la haut, c’est déroutant. J’imagine que cela doit avoir un intérêt, pour un film en compétition à Cannes c’est surement une démarche volontaire de filmer ainsi, même si personnellement cela m’échappe. Mais le problème numéro 1 du film de Sean Baker c’est qu’il parait interminable. Il dure 2h10 et franchement, on lui aurait enlevé 20 minutes qu’il serait déjà trop long ! 2h10 à suivre les aventures totalement pathétiques d’un type qui, malgré son physique avantageux et ses efforts, ne nous sera jamais sympathique. Simon Rex a beau faire tout ce qu’il faut dans son travail d’acteur, il ne parvient pas à camper un Mikey Saber autre chose que minable : viriliste, inconséquent, lâche, profiteur et pour tout dire, toxique, ce type est à fuir absolument, surtout quand on est une femme. Beau parleur et sur de ses prouesses viriles, il se sert des femmes dans tous les domaines, sans jamais avoir réellement de scrupules. Aux côtés de Simon Rex, on a toute une pléiade de comédiens peu connus comme Bree Elrod, Ethan Darbonne ou Suzanna Son. Je ne trouve rien à redire sur leur performance, mais ils ne sont pas aidés par un scénario qui visiblement tourne à vide après 20 minutes. La réalisation étrange et le peu d’empathie qu’on éprouve pour le personnage principal ne serait pas problématiques si on avait sous la main un vrai scénario qui va quelque part et qui nous tienne en haleine. spoiler: Voilà un type qui a passé 15 ans à Los Angeles à se perdre dans le monde impitoyable du porno et qui après avoir tout gagné, à tout perdu. On pourrait éventuellement creuser la dedans : une industrie sans scrupules ni complexe qui broie ses acteurs et surtout ses actrices ? Non, il n’en sera pas réellement question. Voilà un type qui revient dans son Texas natal et qui n’arrive pas à trouver du travail dans une petite ville sinistrée, entourée de raffineries. On pourrait creuser la dedans, dépeindre une Amérique en perdition, des texans jeunes et moins jeunes laissés pour comptes, sans assurance santé, sans autre perspectives que de travailler dans le pétrole ou dealer du shit. Non, il n’en sera pas réellement question non plus. Puisqu’on est en 2016, au moment des Conventions Démocrates et Républicaines, que l’on voit sans arrêt des images de Trump sur des TV perpétuellement allumées, des panneaux «Make America Great Again » fleurir, on pourrait creuser un peu la dedans, montrer qu’elle est là, sous nos yeux, cette Amérique que l’on le comprend plus, prête à voter comme un seul homme pour un type qui aggravera encore un peu plus sa situation. Mais non, là non plus, on se contente d’en faire une vague toile de fond. On préfère montrer un quadragénaire toxique baratiner une gamine de 17 ans dans l’espoir de l’emmener faire du porno à Los Angeles et du coup, se refaire la cerise sur son dos !
    Si vous ajoutez à cela un certain nombre de personnage à la limite de la caricature (celui de June notamment, même dans « The Wire » on en voyait pas des comme çà !), on se dit qu’on est en train de perdre deux (très) longues heures devant un film dont on ne comprend décidément pas l’intérêt. Si encore c’était un peu drôle par moment, mais même pas… On peut se dispenser de « Red Rocket », en tous cas, moi c’est clair, j’aurais été mieux inspirée d’aller voir autre chose.
    Ewen Blake
    Ewen Blake

    142 abonnés 1 172 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 mars 2024
    spoiler: C'est l'histoire d'un mec qui devient fan de donut. Il a toujours aimé les trous.


    - Cette critique contient des spoilers -

    On est pas dans un univers bourgeois mais pas non plus dans le quotidien de l'Amérique profonde tant le job et les aspirations de son héro ex-pornstar sont singulières.
    J'ai bien sûr détesté Mickey dont chaque action m'a dégouté. Mais j'ai aussi été déçu que Sean Baker moralise son film par une invraisemblable justice immanente digne des contes de fée Disney d'autant qu'elle sacrifie le peu de crédibilité qui restait à son interminable scénario. Pourquoi Mickey préviendrait sa femme la veille de son départ alors qu'il n'a aucune valeur morale, n'a cessé de lui mentir, qu'il sait qu'elle est en lien avec ses fournisseurs/dealers à qui il a également menti et désobéit (en vendant aux employés) ?
    C'est d'ailleurs la seule fois du film où Mickey n'utilise pas sa femme (ou n'importe qui d'autre d'ailleurs) comme un outil mais comme un être vivant doué de sensibilité et c'est ce qui entrainera sa chute. Superbe morale pour ce qui se révèle une ode à l'individualisme.
    Fabien D
    Fabien D

    170 abonnés 1 111 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 3 février 2022
    Sean Baker sait filmer ses acteurs. Il y a des plans magnifiques dans red rocket son nouveau film ayant pour cadre, une fois n'est pas coutume, l'Amérique profonde et ses déshérités. Si le film flirt moins avec la suresthétisation de la misère que the florida project, il n'en demeure pas moins assez convenu dans son déroulement narratif. Pourvu de longueurs, dans sa seconde partie, le film fait, à l'instar de son héros, du surplace jusqu'à un final à la fois optimiste et désespérée. Si la critiqué sociale est un peu en berne, le film est avant tout le sublime portrait d'un looser magnifique incarné par la révélation Simon Rex, un acteur absolument excellent. Son interprétation est l'intérêt majeur d'un film souvent drôle et parfois amer qui aurait gagné à durer une bonne demi heure de moins. Sans être une grande réussite, le nouveau Sean Baker évite la surenchère trash ou le misérabilisme souvent propres aux films sur l'Amérique profonde et c'est déjà pas si mal.
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    115 abonnés 1 589 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 11 février 2022
    Mickey Saber est un vrai looser, mais du type looser magnifique ; de ceux qui parviennent à nous attendrir. Le film commence au moment de son retour dans sa ville natale de l’Amérique profonde après une carrière hollywoodienne de porno star. Il débarque chez son ex-femme, celle avec laquelle il a commencé sa carrière de « comédien », en jean T-shirt, il semble être complétement fauché. Il pourrait rentrer la queue entre les jambes ; mais il est gouailleur, il est d’une audace indécente, il se met dans des histoires rocambolesques pouvant très mal tournées. On comprend que c’est ce comportement qui l’a obligé à quitter L.A. sans un sou.
    Et là dans sa petite ville minable, il tombe sur une jeune serveuse rouquine sexy en diable et qui n’a pas froid aux yeux. Très vite, lui le vainqueur de prix pour ses prestations cinématographiques, se sent pousser des ailes ; il veut faire de la jeune fille la future star du X. Le gars est un vrai chat, toujours à essayer de retomber sur ses pattes ; quitte à se casser quelque fois la gueule. Il est drôle mais aussi pathétique et surtout toxique.
    Et ce type de personnage incarnant l’Amérique profonde des sans grades qui croient encore au rêve américain dont ils sont pourtant les premières victimes est le fonds de commerce de Sean Baker. Son précédent film « Florida Project » avait été une véritable claque par le style et le ton employé qu’il reproduit ici avec autant de fougue. Il livre un cinéma très singulier. Les couleurs claquantes des façades des maisons sont le symbole de l’Amérique joyeuse qui réussit, mais Sean Baker gratte le vernis pour montrer un envers du décor peu glorieux. On peut être dérangé par ce film qui est cru et glauque, mais le second degré est tellement poussé que çà en est surtout drôle et tragique. La super masculinité pourrait choquer les féministes, mais l’outrance est parfois aussi la meilleure façon de dénoncer. Surtout que dans ce film, la jeune fille qu’il destine à devenir la future star du porno est moins victime de cet homme à l’égo surdimensionné et à l’ambition égoïste que d’un système. En effet, il est l’opportunité de sortir de sa médiocrité de bien gagner sa vie et rapidement ; il lui propose le rêve américain et elle y souscrit. Lui reste honnête, c’est le monde qui est malhonnête et les rêves que l’on instille dans les esprits. Et c’est Simon Rex qui s’y colle, est une ex porno star lui-même. Il a un potentiel comique incroyable qu’il exploite à n’en plus pouvoir, il est hyper séducteur et çà contrebalance le côté antipathique de son personnage.
    Sean Baker conserve le ton transgressif de son précédent film pour livrer une histoire qui tourne entre satire et fable réjouissante. A travers ses personnages, il veut montrer aussi la décadence de l’Amérique, mais son propos perd en profondeur par rapport à « Florida Project ». A force d’enchainer les scènes pathétiques, il finit par être répétitif sur la longueur et à devenir auto parodique. C’est une limite à un film hors sentiers battus qui est malgré ce bémol très rafraichissant.
    TOUT-UN-CINEMA.BLOGSPOT.COM
    Guillaume
    Guillaume

    100 abonnés 1 545 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 10 juin 2022
    Portait acide d'une Amérique euthanasiée par de ses fausses certitudes, à commencer par celle de la toute puissance du mâle (blanc) alpha.
    Corrosif donc, voir borderline, "Red Rocket" ne peut que susciter débats et contradictions. Évident sur le fond, mais maladroit sur la forme, entre longueurs et seconds rôles à la dérangeante caricature.
    chas
    chas

    34 abonnés 180 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 6 février 2022
    Les dithyrambes avec entre autres : « une pépite » pour les Inrocks, figurant sur l’affiche aux couleurs flashy seraient peut être à prendre au second degré, comme si le dynamisme du personnage principal n’était pas essentiellement toxique. Même si j’essaye de ne pas confondre personnage et film, il s’agit d’obscénité, non parce que le mot « pornographique » éborgnerait quelque puritain regard, mais l’ancien acteur porno revenu chez son ex et sa mère va repartir avec une jeune fille qu’il destine à cette industrie. Les diminutifs très chewing-gums n’amoindrissent pas l’âpre réalité, avec raffineries en fond d’écran et pas un rond. « Red Rocket » signifie un sexe (de chien) en érection et c’est bien de chienne de vie dont il s’agit, à tirer des coups à coup de Viagra, de joints roulés dans du papier aux couleurs de l’Amérique, alors que dans les télés toujours allumées parviennent les échos d’un Trump en campagne. Il y a bien longtemps que le terme « rêve américain » a disparu même quand il s’agirait de son envers venu sur les claviers formatés alors que bien d’autres auteurs ont parlé de ces zones déglinguées avec un once de tendresse de plus
    https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/10/flag-day-sean-penn.html
    https://blog-de-guy.blogspot.com/2021/06/nomadland-chloe-zhao.html
    A voir.
    benitoberlon
    benitoberlon

    47 abonnés 971 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 octobre 2022
    C'est frais, complètement décalé, Sean Barker nous emmène dans le sillage d'un ancien acteur porno, un peu paumé, un peu lâche, un peu sympa, mais finalement attachant, qui tente de se "réinsérer". Sa rencontre avec une jeune femme va complétement le chambouler. et nous aussi. car le personnage de Strawberry, campé par Suzanna Son est assez réussi et incroyable. Avec Simon Rex, ils sont les véritables révélations de ce film. Bref, le film ne raconte pas grand chose, hormis la vie "merdique" d'américains moyens mais j'ai trouvé excellent!
    Petiot L
    Petiot L

    29 abonnés 293 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 7 février 2022
    Un voyage.
    Voyage dans un endroit pas facile !
    J'avais déjà vu son précédent film the Florida Project.
    Il est exactement dans la même veine.
    La psychologie d'un personage da s celui-ci.
    Pour moi le film fait une boucle.
    Divinement bien joué et tous les acteurs ont une gueule.
    Donc très crédibles. Le film est très réaliste.
    On est séduit par cet homme sans scrupules et c'est le but.
    Cinéphiles 44
    Cinéphiles 44

    1 226 abonnés 4 034 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 juin 2022
    Sept ans après “Tangerine “et cinq ans après “The Florida project”, Sean Baker revient avec une nouvelle comédie pop et déjantée. “Red Rocket” suit un raté, ex-star pornstar à Los Angeles, obligé de revenir vivre chez son ex-femme et belle-mère sans un sou et sans travail. Pour se donner un semblant de vie, Miley drague une très jeune vendeuse de donuts et reprend ses vieilles combines de dealer pour payer le loyer. Mais si il a bien un cinéma dans lequel il est bon d’être un looser, c’est bien celui de Sean Baker. Le méprisable et ignoble Miley est ici un charismatique délaissé à qui on veut donner de l’attention. Entre naïveté et manipulation, le personnage crève l’écran. “Red Rocket” est le portrait fascinant et satirique d’un pathétique beauf.
    D'autres critiques sur notre page Facebook : Cinéphiles 44 et notre site cinephiles44.com
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