Avis : Le Vélo de Ghislain Lambert - Page 6

Ghislain Lambert est un petit coureur cycliste des années 70, avec beaucoup d'ambition mais peu de succès. Philippe Harel traite son sujet de manière tragi-comique, avec une reconstitution assez travaillée de l'époque, et un regard pas forcément enjoué sur le cyclisme (le dopage y est évoqué). Cependant, entre comédie légère et dénonciation de certaines pratiques du milieu, le film en sait pas toujours sur quel pied danser, en contient plusieurs longueurs. On appréciera toutefois les prestations de José Garcia, et Benoît Poelvoorde en pauvre type dépassé par ses ambitions.

J'ai trouvé ce film assez médiocre.
Peut-être que pour des vrais fans de vélos notamment des supporters Belges le film peut avoir un intérêt avec les petites anecdotes distillées le long du film.
Mais pour moi ce film est assez plat. Les personnages de Poelvoorde et Garcia sont un peu effacés, et aussi celui de Ceccaldi.
Bref ce n'est pas le meilleur film de Poelvoorde.

Si vous aimez la culture du Tour de France c'est probablement un film qui vous convient. Si vous vous en fichez comme moi il ne reste vraiment plus grand-chose. L'intrigue d'amour dans ce film est aussi standard que possible et Ghislain Lambert n'est pas le personnage sympathique que le réalisateur pensait nous montrer. En fait il est assez ennuyeux même si Benoît Poelvoorde et José Garcia essaie d'en faire quelque chose. Le film n'est pas lent mais il est en fait ennuyeux. Il se passe beaucoup de choses tout au long mais rien de tout cela ne m'intéresse. Ce film a cependant quelques qualités. La réalisation est plutôt bonne et l'atmosphère du cyclisme est plutôt bien capturée pour autant que je puisse en juger. Et pour Benoît Poelvoorde on est bien loin de C'est arrivé près de chez vous avec Le Vélo de Ghislain Lambert...

C'est l'histoire d'un bon coureur amateur qui se rêve champion mais qui malchanceux et candide, ne va pas satisfaire son ambition...
Le cyclisme franco-belge des années 70 est retranscrit avec réalisme dans ce film qui n'est pas vraiment une comédie, mais qui nous arrache quelques sourires au fil des déboires de son anti-héros.

Poelvoorde est très bon, et José Garcia donne un peu de punch à l'ensemble.

Le Vélo n'est pas un chef d'oeuvre, mais c'est un film qui représente bien certains aspects du milieu cycliste, et même sportif en général (les relations au sein d'une équipe, le dopage, la publicité, la chance qui permet de réussir sa carrière... ou pas).

Pour celui qui est fan de Poolvorde, ou fan de vélo ou à fortiori fan des deux comme c'est mon cas, un bon petit film. C'est drôle, on y retrouve l'ambiance et pleins de références au cyclisme des années 70 (même si c'est une époque que je n'ai pas connue). Très divertissant.

Mouais, on ne s'étonne plus des mauvais choix de Poelvoorde. Là c'est complètement raté, la seul chose qui est pas mal est le jeu des acteurs et quelques touches d'humour par ci par là qui prêtent à sourire mais c'est tout. Parce qu'à part l'excellent jeu de Poelvoorde et la bonne interprétation de José Garcia, on ne se tape aucun fou rire ( qui pour moi est comble pour une comédie ). Beaucoup trop long, on ne peut s'empêcher de se demander quant est que c'est finit. Une réalisation pitoyable et beaucoup trop de scénes inutiles, quant au sujet, ils auraient pu trouver mieux ( d'autant plus que le personnage principal ne gagne aucune course, on à l'impression qu'on se fout de notre gueule ). Bref, à oublier vite.

sur un ton léger, les dessous du cyclisme professionnel sont approchés avec tac et doigté, mais sans concession. le dopage, un tabou lourd, est traité comme jamais au cinéma. presque dérangeant le film en devient même un véritable documentaire sur les ficelles du milieu.

De kermesses de village en critériums, le coureur belge Ghislain Lambert finit par intégrer une équipe cycliste professionnelle. Ce sont les années 70, l'époque d'Eddie Merckx et des maillots pas encore bardés de publicités. En coureur quelconque, en "porteur d'eau", Lambert découvre l'ordinaire du peloton: spoiler: le dopage, la vanité du leader d'équipe, les sponsors mercantiles, les entraineurs aux ordres (Daniel Ceccaldi).
C'est un sujet prometteur auquel se joint à mi-film spoiler: José garcia, en frère et imprésario dispendieux de Ghislain.

Pour autant, la comédie de Philippe Harel ne tient pas mieux la route que Lambert dans les cols des Alpes. Harel navigue entre portrait -celui d'un cycliste qui croit en ses chances mais doit vite déchanter- et la satire d'un milieu dont les contigences extra-sportives font aussi la légende. En candidat présomptueux à la gloire, Benoît Poelvoorde tient un emploi qu'il connait bien, proche dans l'esprit de l'ersatz de Claude François de "Podium" ou de l'indigne paternel manager du précédent "Les convoyeurs attaquent".

Le comédien fait le métier mais son personnage, faute de matière, s'éteint progressivement, bien moins convaincant et amusant en victime amère d'un système. On le regrette pour Poelvoorde qui confirme, même dans un rôle moins truculent, qu'il est un comédien intéressant et original.
Manquant de rythme et d'habilleté, le récit stigmatise la relative faiblesse d'un scénario égratignant de façon convenue les moeurs d'un certain cyclisme. A l'image du personnage commun et complaisant de José Garcia, la comédie devient un peu vaine, sinon creuse.

Un bon film sans pretention avec un benoit Poelvoorde plus sobre que de coutume, ce qui lui va nettement mieux. Sympathique tout en etant assez acide, j'ai ete agreablement surprise!

Vu le 22/10/2020
Je ne suis pas à proprement parlé un fan de vélo même si je suis régulièrement le Tour de France, j'avais pas mal entendu parler de ce film sans jamais le voir, j'ai donc profité d'un court séjour chez ma mère pour le voir.
Bon, Benoit Poelvoorde est un bon comédien, rien à dire, je l'avais déjà apprécié dans "Rien à déclarer" et c'était bien sympa.
Au début des années 1970, Ghislain Lambert est un coureur cycliste belge, né le même jour qu'Eddy Merckx, qui a l'ambition de devenir un champion. Il parvient à intégrer une grande équipe mais comme porteur d'eau. Déterminé dans son rêve de victoire et de gloire sportive, Ghislain Lambert attend impatiemment son tour, quitte à sauter le pas du dopage. Tout sera bon pour briller enfin...
Poelvoorde s'en sort tout à fait bien dans ce film qui dépeint aussi bien la souffrance des Grégario, ces équipiers qui n'ont que rarement accès aux joies du podium protocolaire, que la tentation de franchir le pas du dopage pour enfin briller. Le film est un peu longuet, la première partie est ennuyeuse par moment et c’est finalement quand Lambert fait tout pour finir dernier du Tour que ça devient plus sympa. D'ailleurs j'ai remarqué que quand on regarde le classement du Tour, on regarde souvent le top 10, les meilleurs français et... le dernier du classement.
José Garcia (Claude Lambert) joue également bien son rôle avec cette envie de voir son frère briller, la scène du marteau sur le casque est d'ailleurs excellente.
Dans l'ensemble une comédie familiale sympa qui s'adressera surtout aux fans de vélo, pour les autres ça peut paraitre long... comme une étape de plaine du Tour

Bon film, drôle, très éloquant sur le milieu cycliste professionnel. Bons gags, mais le film ne se résume pas à une suite de situations burlesques, ou à des scketches, ni surtout à un numéro de cirque de B.Poelvoorde. L'histoire tient la route, D.Ceccaldi est excellent en manager véreux, J.Garcia n'en fait pas trop (contrairement au "Boulet"), ou il devient vite insupportable. Drôle et touchant à la fois.

Ce film est à réserver aux amateurs de cyclisme. N'étant pas un fin connaisseur, je dois avouer que je me suis plutôt ennuyé à regarder cette "comédie satirique" sur le vélo (qui d'ailleurs n'a rien de comique et rien d'acerbe !). De plus, la voix off à la "Amélie Poulain" m'a un peu soûlé du début... jusqu'à la fin (sans parler de José Garcia qui essaye de prendre l'accent belge...). On peut toutefois noter un excellent travail de reconstitution relatif à l'époque des années 1970.

Une bonne comédie injustement sous-estimée. Benoit Poelvoorde est excellent et José Garcia donne bien la réplique. Certes, il y a un manque de rythme parfois mais l'atmosphère de kermesse et des petites courses cyclistes locales belges du tout début des années 70 est bien retranscrite. Les scènes de courses sont plutôt réalistes (avec des figurants cyclistes bien impliqués) et le côté obscur du cyclisme (le dopage, les lois du peloton, le rôle ingrat des porteurs d'eau et lieutenants des leaders) est bien traité.
Enfin pour les amateurs de cyclisme, ce film est bien documenté avec plusieurs références explicites à Eddy Merckx, une référence à Poulidor ou encore au docteur Mabuse (même si ce dernier n'a pas opéré dans les années 70.... A savoir le fameux Bernard Sainz ayant officié dans les années 80-90-2000) très connu dans le cyclisme et l'hippisme.

Le Vélo de Ghislain Lambert est un film réalisé par Philippe Harel et sorti en 2001.
Ce long métrage repose essentiellement sur la performance et le talent de Benoît Poelvoorde qui fait ce qu'il peut avec ce scénario qui ressemble plus à une succession de saynètes qu'à une véritable histoire avec un fil conducteur que l'on souhaite suivre. Même si sa relation avec José Garcia fonctionne et que quelques séquences prêtent à sourire, l'ensemble s'étiole au fur et à mesure du visionnage (malgré une dénonciation assez subtile du monde du cyclisme et du sport en général), l'ennui gagnant le spectateur tant la structure de l'histoire est répétitive, Poelvoorde frôlant le surjeu à plusieurs reprises tant son personnage est de tous les plans.
Cette comédie est trop inégale pour emporter totalement l'adhésion malgré de bons éléments. Dommage.

J'aime ce film culte de Philippe Harel, Benoit Poelvoorde joue très bien son rôle de martyre , de dernier du général mais de passionné de vélo quand même. J'ai mis 3,5/5 car je trouve qu'il traverse bien les époques et ça reste important pour un bon film