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    La très très grande classe
    Anecdotes, potins, actus, voire secrets inavouables autour de "La très très grande classe" et de son tournage !

    Naissance du projet

    Frédéric Quiring voulait planter le décor de son troisième film dans un collège. Le réalisateur est en effet un grand fan de tous les teen movies qui se déroulent dans les écoles, comme La Folle journée de Ferris Bueller de John Hughes, la série Sex Education ou encore Grease. Il confie :

    "Par la suite, j’ai réfléchi au sujet que je voulais aborder. La comédie étant un vecteur puissant pour traiter des questions de société, il m’a semblé que le décor de La Très très grande classe était propice pour parler de l’enseignement et de l’illettrisme."

    "Ce deuxième thème a été évoqué par le producteur Mikaël Abécassis et lorsque je m’y suis penché, notamment à travers la lecture d’un documentaire, j’ai été stupéfait de voir à quel point cela pouvait toucher tout le monde, et pas seulement les étrangers."

    "Parmi les Français, nombreux sont ceux qui ont arrêté l’école très jeunes. Et c’est incroyable de voir que certains arrivent à passer à travers les mailles du filet et à décrocher un emploi sans savoir ni lire ni écrire. Cette réalité m’a beaucoup touché."

    Changement de titre

    La très très grande classe devait tout d'abord s'appeler "La Classe internationale".

    Une comédie sur la réconciliation

    Frédéric Quiring définit La Très très grande classe comme une comédie sur la réconciliation : celle d’une professeure avec sa vocation, mais aussi celle des élèves avec l’éducation. "Ce film se rapproche donc de mes précédents films. Sales gosses ou Ma reum évoquaient déjà la transmission et la rencontre intergénérationnelle, deux sujets qui me sont chers", précise-t-il.

    Une période fondatrice

    Si Frédéric Quiring ne garde pas un souvenir particulièrement extraordinaire de sa scolarité, il s'agit d'une période de sa vie profondément ancrée en lui, dont il souhaite souvent parler dans ses films. Il explique :

    "L’adolescence, ou même la petite enfance, sont fondatrices car elles marquent le moment où l’on découvre et construit l’être humain que l’on deviendra."

    "La souffrance de Sofia en tant que professeure, en revanche, n’était pas un sujet en soi, cela me permettait juste de construire la trajectoire de cette héroïne : j’avais envie de montrer quelqu’un de cassé qui pensait avoir la vocation d’enseigner mais se retrouve pétrie de doutes."

    "Mon idée était de dire qu’on peut avoir, très jeune, le sentiment d’être fait pour quelque chose, de finalement emprunter une autre voie, mais d’être rattrapé par ce pourquoi on était fait, car le destin reste plus fort que nous."

    Côté cartoon

    On retrouve, dans La Très très grande classe, le côté cartoonesque des précédents films de Frédéric Quiring : "J'aime que mes films aient une véritable identité visuelle et étant fan de toutes les comédies américaines des années 50, comme celles de Jerry Lewis, je m’en inspire volontiers."

    "Et lorsqu’on dirige de bons comédiens, c’est fou de voir à quel point on peut pousser une séquence à son paroxysme tout en restant dans la situation et en gardant toujours la même sincérité."

    Enjeu de réalisation

    Côté mise en scène, la première difficulté pour Frédéric Quiring n'était pas tant de filmer les nombreux protagonistes dans un espace restreint (la salle de classe), mais de varier les angles et de réinventer, à chaque fois, une nouvelle grammaire pour ne pas donner l’impression d’être toujours dans la même scène.

    Retrouvailles

    C’est la deuxième fois que Frédéric Quiring collabore avec le compositeur Matthieu Gonet, après Ma Reum.

    Préparation pour Melha Bedia

    Pour se préparer au rôle, Melha Bedia a rappelé tous ses anciens professeurs pour les interroger, notamment une professeure de français d'une ZEP de Bobigny qu’une amie lui avait présentée. L'actrice l’a invitée à déjeuner et inondée de questions :

    "Elle en est sortie essorée mais moi, remplie d’infos ! Grâce à elle, j’ai pu mieux appréhender ce qu’elle vivait au quotidien et j’ai compris que si la banlieue cristallisait toutes les failles de l’Education Nationale, il se passe aussi de belles choses dans ces classes."

    "Après, j’ai pu m’inspirer de ma petite expérience personnelle puisque j’ai parfois dispensé des cours de français et d’anglais aux enfants de mes amis. Mais mon problème, c’est que dans la vraie vie, je n’ai aucune patience pour enseigner...", se rappelle l'actrice.

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