Derniers Avis sur The Novice

Ce film est assez spécial mais pour moi c'est passé... alors déjà j'aime beaucoup l'actrice car elle me fait penser à Esther et rien que pour ça c'était plaisant de la voir faire... en plus ça a contenté mon grand garçon qui est passionné de sport car là ont voit super bien les coulisses et la préparation physique intensive des champions d'aviron et c'est vrai que c'était plaisant et passionnant ! Par contre le seul truc que j'ai moins aimé c'est la folie latente de l'héroine ! J'aurais préféré qu'elle soit juste perfectionniste et ambitieuse mais pas qu'elle soit border line comme ça en permanence car ca n'apporte pas grand chose au film !!! Mais en attendant c'était un très bon film quand même et nous avons passé un très bon moment ! Allez on rame mon grand...

Un thriller intense et oppressant mais un peu répétitif sur la quête obsessionnelle et toxique d'une étudiante dévorée par sa pratique extrême de l’aviron, portée par l'interprétation solide d'Isabelle Furhman. 2,75

Il est curieux de voir qu’en l’espace de quelques mois, deux films prenant pour contexte le milieu de la compétition sportive en aviron sortent en salles. Surtout que ce sport nautique ne connaît que très peu de précédents cinématographiques. Sur la ligne du temps, ce « The Novice » est sorti avant (mais en France seulement et pas au Québec où on le découvre sur Netflix) tandis que le « The Boys in the Boat » (ou « Ils étaient un seul homme ») de George Clooney est arrivé en salles à Noël dernier mais juste au Québec (et probablement sur une plateforme bientôt en France), confirmant les aléas et incompréhensions de la distribution. Cependant, s’ils prennent le même contexte sportif, les deux n’ont rien à voir et l’avantage va vers ce « The Novice » bien plus ténu. Ici, point de film à l’ancienne mettant en avant une équipe de garçons dans les années 40 qui va se surpasser jusqu’aux Jeux Olympiques, et tout cela dans le cadre d’une histoire vraie lumineuse. Non, au contraire, on est face à l’histoire d’une jeune fille névrosée qui va se servir de ce sport dans le cadre d’une quête de la perfection frôlant la folie et fondue dans un univers gris et contemporain. En somme, deux mondes, deux ambiances et deux long-métrages aux antipodes l’un de l’autre malgré cette discipline sportive pour dénominateur commun. On pense aussi un peu à « Whiplash » dans la manière dont une pratique (ici sportive donc et non musicale) peut rendre dingue.

« The Novice » peut compter sur la composition intense et monstrueuse d’Isabelle Fuhrman. Celle que l’on a connu enfant diabolique dans le magistral film d’horreur « Esther » est ici tout aussi effrayante mais pour des raisons toutes autres : sa détermination virant à l’obsession pour être la meilleure confine à la psychiatrie. Et dans cette incarnation, elle est incroyable. Sans virer dans l’excès ou le cliché, elle interprète une maniaque du contrôle et du dépassement à merveille. Ce premier film de Lauren Hadaway lui doit beaucoup. Mais on apprécie aussi la mise en scène nerveuse de cette dernière et l’atmosphère dépressive qu’elle crée pour l’occasion. Les décors et les images sont tristement ternes et grises, collant à l’ambiance étouffante du film, et la manière de filmer avec ce montage chaotique nous plonge dans la psyché dérangée et psychotique de son personnage principal. Une protagoniste au profil fouillé aussi passionnant que la dureté de ce sport méconnu. Le film ne perd pas de temps et va à l’essentiel, décortiquant ce besoin de perfection qui anime Dall, l’héroïne. Jusqu’à une conclusion abrupte mais évidente et édifiante. Une belle petite surprise, efficace et originale, qui nous happe et nous bouscule.

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L aviron jusqu'au bout ... véritable Pantheon de champions respectés en université anglo-saxonne. Le film nous fait rentrer dans cette "religion", l actrice donne beaucoup d elle même, et nous gratifie d une belle performance. L esthétique du film est également assez réussie, pour pratiquer ce sport j'y retrouvé certaines images que j apprécient. Néanmoins - petit bémol - le scénario reste assez simpliste dans cette quête absurde de la performance maniaque.

Pour résumer, "The Novice", c'est un peu "Martine choisit l'aviron à l'université". Mais c'est bien connu, comme la compétition est féroce dans les écoles américaines, ça ne peut pas bien se passer... Forcément ! De surcroît, Martine est du genre "obsessionnelle", pour ne pas dire "psy" et elle veut à tout prix être la meilleure... Ça donne un film où tous les clichés du genre sont revisités: spoiler: les copines riches pas sympas, les coaches sévères ou juste pas marrants, la lutte contre les douleurs, les entraînements à l'aube, les entraînements sous la pluie, dans le froid, la salle d'entraînement au quatrième sous-sol d'un parking et sans éclairage, la gagne, les scarifications, j'en passe...
Au mieux, c'est déprimant, au pire, c'est juste"chiant"...

Un exercice de style réussi, la mise en scène est belle et soignée et l'interiorité du personnage excellemment retranscrit par celle-ci. Cependant, le manque de contexte concernant la protagoniste nous laisse quelque peu de côté.

J’ai regardé le film malgré le fait que le sujet ne m’intéressait guère.
Malheureusement rien de bien folichon a se mettre sous la dent et je n’ai pas tenu jusqu’au bout.

Bonjour,

Est ce que ce film est sorti en VF ? Je n'arrive pas à trouver l'info..

Merci d'avance pour vos retours ( inutile de me dire que la VO c'est mieux)

Difficile écoles américaines où il faut toujours dépasser qq chose ou qq un. Cette jeune fille obsessionnelle en fait les frais. De belles images d'aviron en plus..

Une étudiante un peu "décalée" et portée par une rage de réussir tout ce qu'elle entreprend, décide de s'inscrire aux cours d'aviron dans son université.
Sa frénésie a vouloir être la meilleure tourne à l'obsession : ses nouvelles collègues rameuses vont vite apprendre à la connaître...
Je m'attendais plutôt à un film montrant les valeurs du travail dans le sport pour arriver au sommet : sur cet aspect là, le contrat est partiellement rempli.
Je n'imaginais pas, par contre, que ce drame allait surtout se focaliser sur la personnalité tourmentée (à la limite de l'autisme) d'une jeune fille en mal de reconnaissance et de réussite.
L'actrice Isabelle Fuhrman (connue pour son rôle d'Esther) est plutôt convaincante dans la peau de cette femme névrosée, le vrai point fort de l'histoire reste cependant la mise en scène vraiment accrocheuse.
Globalement correct, ce long-métrage américain souffre tout de même de quelques carences dans son scénario pour véritablement décoller.
Honorable.
Site CINEMADOURG.free.fr

J'avoue que j'ai été bluffée par le film.J'ai lu que c'était une première réalisation et la réalisatrice a réussi le pari de nous intéresser à l'aviron via son héroïne pour le moins jusque boutiste dans sa quête de réussite à tout prix. L'actrice Isabelle Fuhrman(que l'on a connu via Esther) est juste incroyable.Beau travail visuel/son. À voir!

J'ai beaucoup aimé ce film. On est très rapidement embarqué dans le même bateau rameur que cette fille (Isabelle Fuhrman géniale!) et on ressent viscéralement l’évolution de sa personnalité et de son comportement.Ce film est particulièrement immersif et entêtant, la musique assez présente et le travail sur le son y sont aussi pour beaucoup.THE NOVICE est un très bon film qui ne peut pas laisser indifférent.

Quand l'actrice de "Esther" se met à l'aviron, cela donne un thriller musclé qui nous fait transpirer à chaque levée de barre.

Problème majeur, d'emblée, dans The Novice : Isabelle Fuhrmann semble un poil trop âgée pour incarner une étudiante, surtout face à ses condisciples au visage juvénile. Ceci mis à part, l'actrice est exceptionnelle dans un rôle qui requiert d'être épuisée les 3/4 du temps et pas précisément sympathique, par ailleurs. Forte de son expérience de monteuse, notamment sur Whiplash, la réalisatrice, Lauren Hadaway, a choisi d'imprimer à son récit un rythme effréné, sans même nous laisser le temps de comprendre les motivations de cette jeune femme, que l'on qualifiera de névrosée, faute de mieux. Obsessionnelle, elle l'est absolument et la mise en scène reste exclusivement axée sur elle, nous imposant les mêmes souffrances qu'elle s'inflige, dans la pratique de l'aviron. Un très beau sport, soit dit en passant, furieusement exigeant mais qui n'offre que peu de variété dans la façon de le filmer, ce qui nous vaut beaucoup de plans répétitifs que la recherche d'esthétisation forcenée n'arrange pas. Peu de contrepoint à la quête de celle qui n'en finit pas de ramer, aucun humour et un caractère immersif qui a finalement quelque chose d'aussi vain que les performances de la sus-mentionnée : non, The Novice ne vaut pas Whiplash ni The Swan, illustrations éblouissantes de l'ambition devenue monomanie.

En 2017, Lauren Hadaway réalisait "Row", un court-métrage sur une personne faisant face à sa peur de l'eau après avoir failli se noyer. Quatre ans plus tard, elle revient avec un autre film se déroulant dans l'univers de l'aviron, mais qui est cette fois-ci centré sur une jeune femme prête à tout pour se dépasser. Abnégation, obsession, objectif, dépassement de soi, concurrence... On retrouve tous les éléments d'un film de sport traditionnel sauf que ça se passe dans un univers moins répandu au cinéma, ce qui ne nuit pas à la puissance de l'histoire. "The Novice" se déroule en deux étapes avec d'abord une véritable compétition contre soi-même puis contre les autres. Cette quête de la perfection et des records va totalement transformer cette petite étudiante en machine de guerre prête à tout écraser sur son passage. On n'a rien sans rien et elle l'a bien compris, car elle va se mettre dans des états pas possibles pour arriver à son but. La performance remarquable d'Isabelle Fuhrman accentue l'évolution d'Alex que ce soit mentalement ou physiquement. Une transformation montrée étape par étape au rythme des échecs et des injustices qui renforcent sa détermination. La mise en scène de Lauren Hadaway est puissante et nous fait ressentir le moindre effort comme si on était à la place d'Alex. Dans un premier temps, je trouvais que ce besoin de se surpasser manquait un peu d'enjeux, mais l'intense dernière partie m'a comblé à ce niveau-là. Bref, un film qui montre que peu importe le sport, il suffit de mettre les bons ingrédients pour faire un vrai bon film.