Si on chantait : les secrets du tournage

Si on chantait est le premier long-métrage de Fabrice Maruca, qui a auparavant signé des clips, pubs, courts-métrages et séries, telle que La Minute vieille sur Arte.

Le réalisateur souhaitait évoquer le milieu ouvrier dont il est originaire, et plus particulièrement celui des petites villes comme Quiévrechain dans le Nord, là où il a grandi et où a été tourné le film : « Mon père travaillait en usine, malheureusement lui comme ma mère ne sont plus là, et je tenais vraiment à aborder mes origines qui sont assez rares dans ce milieu du cinéma… On le montre évidemment dans des drames sociaux à travers le chômage, les fermetures d’usines, etc. mais mon but était de faire une comédie sociale. »

Les habitants de Quiévrechain ont participé au tournage du film, y compris certains amis d’enfance du réalisateur. Par ailleurs, la maison d’Artus dans le film est en réalité celle d’un des professeurs d’université de Fabrice Maruca, et celle où Alice Pol vient chanter Je t’aime appartient à l'un de ses meilleurs amis.

Quasiment toutes les chansons du film ont été enregistrées en live sur le plateau. Pour ne pas être prise au dépourvu en cas de problème technique, l'équipe avait toutefois enregistré en amont les morceaux en studio.

Le réalisateur a travaillé avec un superviseur musical, Jérôme Lateur, afin de déterminer le répertoire du film : « Nous avons essayé d’être assez éclectiques pour couvrir un répertoire des années 70 à nos jours mais au final, je remarque que la plupart des chansons concernent les 70’s et les 80’s, les années de ma jeunesse ! »

Pour la scène qui se déroule dans un stade bondé, les 5 acteurs ont été filmés sur la pelouse dans le stade vide puis le public a été ajouté numériquement. Pour les gros plans de supporters, une centaine de figurants ont été nécessaires. Ces scènes ont été tournées durant 2 nuits en août 2020 avec l’aide d’un superviseur technique. Réticent au début, le réalisateur a été bluffé par le résultat final : « Alain Carsoux et ses équipes de CGEV, responsables des VFX, ont fait un super boulot. »