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MarcelBobJoe
1 critique
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0,5
Publiée le 24 janvier 2024
Plat. Froid. Peu d'emotions perceptible. En fait, typique d'une intimite relationelle inexistante en asie: tres pudiques, au point qu'il n'y a que peu de difference entre un ami et un amant. Des robots emotionnels, et en ca, le film donne une image assez reelle. Techniquement, le scenario sent le rechauffe', la mise en scene est plate, les acteurs sont incomfortables, la photographie banale (en considerant qu'on s'attend a' un peu plus original qu'il y a 20 ans). On s'ennuit.
NY ne suffit pas à faire un bon film, et tout le monde n'est pas Akerman, Mme Song! Il n'y a qu'un pas a faire entre le film lent, et le film chiant. C'est fait.
Part de là les contients (Asie et Amérique), une évocation du temps qui passe, de la nostalgie d'antan, conséquence de choix de vie. Jusqu'où le passé peut-il interférer avec le présent? Il y a un air charmant dans ce récit qui pourtant s'étiole notamment dû à un déséquilibre dans les séquences (dont certains plans sans intérêt) et à un rythme lent. Une histoire un peu trop en surface, qui manque de conviction pour vraiment émouvoir, bien que la dernière scène soit lourde de sens.
Bouleversant de justesse et d'humanité, Past Lives parvient à développer toute une réflexion sur l'identité, sur l'enracinement, sur l'amour, sans que cela ne soit jamais trop théorique. Mais ce qui frappe dans le film, c'est avant tout sa mise en scène. Chaque plan, chaque mouvement de caméra nous émeut par sa beauté et nous raconte quelque chose des personnages. Un vrai bijou de cinéma
Une histoire d'amour d'enfance et ses prolongements et répercussion dans l'âge adulte pour ces 2 coréens dont elle s'est américanisée après que ses parents ont immigré au Canada quand elle avait 12 ans. C'est délicat, certes, parfois joli à regarder ( New-York en arrière plan), beaucoup de retenue, de pudeur, de non-dits qui sourdent des images, mais ça manque quand même de tonus, d'élan, de rebondissements, d'émotion. En deux mots, il ne se passe quasiment rien et on ne s'ennuie pas vraiment dans l'espoir déçu qu'il se passe quelque chose dans le couple au mariage fadasse, ou entre les deux ex enfants qui n'osent pas.
Un petit 4,5 pour ce très bon film, qui va crescendo. Que se passe-t-il quand 20 ans après, on revoit son amour d'enfance ? C'était vraiment très intéressant, et bien amené, malgré quelques longueurs au début. J'aurais néanmoins voulu que ça dure + longtemps, pour rester davantage avec les 2 acteurs principaux. Très touchant en tous cas
La caméra de Céline Song prend son temps. Elle voyage de Séoul à New York City sur deux décennies et nous permet de suivre ces deux personnages plein d'amour, de remords, de regrets, de tendresse. On y suit nos deux protagonistes vivants en Corée du sud qui se voient séparés à leurs douze ans par le départ de la famille de Nora (Na Young) en Amérique du Nord, Hae Sung reste quant à lui en Corée du Sud. Le temps passe, inéluctablement, les chemins se séparent pour se retrouver grâce aux réseaux sociaux, pour à nouveau se perdre de vue.
Le film aborde brillamment les. bouleversement qui peuvent subvenir au court de l'enfance, de la vie de jeune adulte à celle d'adulte. La question principale traitée ici est. et si ? Si nous n'avions jamais été séparés, si je n'avais pas vécue ailleurs, si nous étions restés amis...
Je pense que ce sentiment nous a tous déjà traversé l'esprit. La vie est faite de choix, ai-je fait les bons, combien d'entre-eux je regrette, et si seulement...
Les silences et les regards importent beaucoup dans ce premier long métrage de la réal, les non-dits en disent longs. Une belle histoire, une belle photo, des acteurs au top et bien dirigés.
Sentiment en demi-teinte sur le personnage du mari qui me laisse dubitatif. Une attitude passive d'un mec de 2024 (haha), effacé, presque soumis dans certaines scènes, mais que je trouve à la fois respectueux de la vie passée de sa femme et plein de soutien envers elle.
Film plein de délicatesse Une version sur le même thème que "quand Harry rencontre Sally" mais sans l'humour très américain et amusant mais avec une délicatesse et une finesse absolues Des images de NY sublimes et un jeu d'acteurs tout en finesse
Nos vies d’avant... Un très beau film qui fait du bien. Tout est en délicatesse, poésie et douceur ; asiatique. La distance Séoul, New-york donne le tempo de ces 2 personnes qui n'ont jamais vraiment coupé le fil de vie. Réincarnation ou pas chacun à son idée ou pas. La différence de culture est bien présente, ressentie et travaillée. Le Bouddhisme en fond. Qui n'a jamais eu l'impression de connaitre une personne que l'on n'a jamais vu auparavant ! Superbe...
Un film d'ambiance, une superbe visite de La grosse pomme, de bons acteurs, on croit à cet amour enfantin. Un moment se pose une question à quel moment devient on Coréen-americain ?
Pour une première, Céline Song nous offre quelque chose de très satisfaisant. L'art du silence dans ce film est parfaitement maitrisé. Le travail autour de l'éclairage aussi. Dans un New York calme comme jamais il ne l'a été. Esthétiquement parlant rien a redire. Probablement que le scenario ne m'a pas suffisamment touché pour que je mette une meilleur note, mais pour un premier film, Céline Song aura du mal a faire bien mieux.
« Past lives – Nos vies d’avant » (2023) est le premier long-métrage d’une jeune réalisatrice née en Corée et émigrée aux Etats-Unis, Celine Song qui a écrit le scénario en partie autobiographique. A Séoul Nora et Hae Sung ont 12 ans et sont deux amis très proches mais Nora va émigrer avec ses parents au Canada avant de résider à New York où elle deviendra autrice pour le théâtre. Douze ans plus tard, Hae Sung (Teo Yoo) trouve l’adresse mel de Nora (Greta Lee) et il va s’en suivre de nombreux échanges par mail et par visio mais Nora va demander de faire une pause dans ces échanges virtuels. Douze ans plus tard, Nea Sung prend quelques jours de vacances pour aller à New-York… Un film très intimiste empreint de nostalgie sur l’importance du passé avec cette vie qu’ils auraient pu (ou du ?) avoir si le destin en avait voulu autrement. Un film sans mièvrerie, tout en douceurs et très pudique. La dernière scène lorsqu’ils se quittent est d’une grande finesse dans sa réalisation et sa photographie, sans aucune parole mais avec des attitudes et des regards qui en disent long.