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marie M.
1 abonné
13 critiques
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4,0
Publiée le 9 janvier 2024
Étonnant film tout en subtilités comme les réalisateurs sud coréens savent faire Ici la réalisatrice a très bien décrit les sentiments de ses personnages On en redemande
Me précipitant à sécher ma larme à l’apparition du générique, redoutant que les lumières se rallument soudainement et qu’on me voit dans cet état, j’enfile ma veste et je quitte la salle précipitamment.
J’arrive sur mon Scooter, j’enfile mon casque, je baisse la visière teintée, et je me dis … vazy lâche toi.
Donc je me laisse aller … en repensant à cette dernière image qui déchira mon coeur en mille morceaux. Je reste une bonne minute à ne rien faire, à me calmer, avant de démarrer et partir.
Quelle histoire … Des humains faillibles, imparfaits, aux destins séparés, aux sentiments malmenés, perdus, mais fidèles à leurs principes et à leur valeurs (à des années lumières de cette *** d’Iris et les hommes sérieux !). Une histoire qui me parle, qui me touche au plus profond de moi.
J’ai sincèrement passé un moment hors du temps. Une histoire qui fait du bien, d’une beauté absolue, d’une maitrise parfaite, et d’une émotion si puissante.
Et j’ai roulé 10 minutes en sanglot. (Je suis vraiment un gros fragile ahah !) (Mais je m’aime comme ça, et j’aime le cinéma qui me met dans cet état)
J’ai trouvé ce film très beau, il parle de sentiments cachés de souvenirs mais aussi de souffrance vis à vis d’une relation oublié.. La séparation puis la retrouvaille, c’est touchant beau, esthétique et magnifiquement tourné, le dernier plan caméra est juste génial et terriblement triste… Poignant surtout à la dernière minute, le réalisateur arrive à nous faire ressentir tout le long du film certains sentiments rares, avec cette délicatesse et une pointe d'humour bien placé !
Il arrive parfois qu'un premier film sorte un peu de nulle part (autrement dit, qu'il n'ait pas été à Cannes) et enthousiasme par sa fraîcheur et sa profondeur.
C'est le cas de ce premier film de Celine Song, américaine d'origine coréenne, qui avait frappé les esprits à Berlin et Deauville, et qui rencontre un fort joli succès en salle depuis sa sortie en France.
L'histoire est simple, assez peu originale, et aussi peu spectaculaire que possible. Elle se déroule en trois temps : une petite fille et un petit garçon s'aiment en Corée à l'âge de neuf ans, les deux protagonistes se retrouvent par internet douze ans après, puis encore douze ans plus tard, à New-York, alors qu'elle a construit sa vie là-bas, avec un mari américain, et que lui est ingénieur en Corée.
Il ne se passe quasiment rien en dehors du résumé que je viens d'en faire. Tout l'intérêt du film réside uniquement dans la fine captation par la caméra des infimes mouvements psychologiques qui traversent les deux personnages principaux, superbement joués par Greta Lee et Yoo Teo.
Il y a quelque chose de vraiment bouleversant dans ce qui se joue entre ces deux-là, qui dépasse de très loin le cadre de l'attirance ou même de l'amour, pour aborder des contrées encore plus intéressantes : l'adieu à l'enfant qu'on a été (c'est d'ailleurs probablement le thème central du film, comme le montre le sublime flash-back nocturne de la fin), le respect envers les autres (les incroyables échanges entre Arthur et Hae Sung) et enfin, l'examen des fines ridules du temps à la surface de nos existences.
Si doux, si beau, si sobre! Une merveille d'émotions tout en retenue! Les acteurs sont brillants, les regards sublimes qui parlent mieux que les longs discours! Une nostalgie si justement dosée dans ce qu'elle a de doux et d'amer!
Beau, délicat certes, mais bien trop creux. Je ne comprends pas l’engouement de la presse et des spectateurs pour ce film que j’ai trouvé très moyen pour ma part. Une espèce de sous W.Allen avec bien moins de génie dans les dialogues et le scénario. Les personnages manquent de consistance et le film traîne inutilement en longueur.
Ah que voilà un film qui fait du bien ! Plein de douceur et de délicatesse, il réconcilie le spectateur par une parfaite adéquation entre une forme fluide et un fond d'une exceptionnelle intelligence. Au carrefour de deux cultures, la coréenne au départ puis l'américaine ensuite après la migration de la petite Nora et de sa famille de leur pays natal vers le Canada puis aux USA, la réalisatrice qui semble s'être fortement inspirée de sa propre biographie, nous expose avec une grande sensibilité ce grand écart qui reste le fondement de sa personnalité. L'histoire de cet impossible amour d'enfance est finalement assez accessoire et ne servira qu'à explorer les douleurs de l'émigration et de la recherche des racines. Mais peu importe, c'est la petite musique doucement fredonnée par Nora qui restera dans notre tête longtemps après avoir quitté le cinéma. Le cinéma coréen est encore plein de ressources jusqu'à rejoindre les sommets - c'est pourtant un premier film ! - d'un Woody Allen de sa meilleure période ( Manhattan ou Annie Hall, au hasard...).
Un très joli film. Les transitions entre les différentes âges des personnages est très réussie et leur histoire d'amour/amitié est touchante bien que restant dans la retenue. Seul bémol, il ne se passe pas grand-chose et à la fin, le temps se fait long alors que le film fait à peine 1h45.
Un film sur les choix de vie et la nostalgie, ce fantôme en chair et en os qui ne peut finalement rien. Et c'est cette vérité qui entrave la philosophie de la réalisatrice, à moins qu'elle n'ait seulement voulue dire qu'il faut un jour rompre une fois pour toute avec ses racines.
Très belle photographie , bande-son délicate, jolie actrice coréenne qui éprouve une certaine nostalgie de sa grande amitié avec son copain de classe de ses douze ans, nostalgie partagée par le copain qui la retrouve 12 ans plus tard sur internet et qui la reverra douze ans encore plus tard. Il s’agit donc d’une histoire d’amour platonique et manquée. C’est un peu lent et long mais ne manque pas de charme et de romantisme. Tout en délicatesse et nuances. J’ai aimé l’originalité de ce scénario.