Avis : Apaches - Page 6

Malheureusement, rien ne fonctionne sur moi. Encore moins Billie tombée dans la fascination pour Jésus, chef du gang des Apaches. spoiler: Accusée à tort et après quinze ans de prison, elle n’a qu’une soif : se venger de la mort de son frère, provoquée par ce Jésus, lequel est aussi responsable de son emprisonnement avec la complicité d’un policier corrompu !

N’en jetez plus svp !

Désolé, mais je n’ai pas ressenti le trouble supposé qu’elle aurait eu envers ce Jésus spoiler: au point de ne plus se venger et d’en être amoureuse.

Ce n’est même pas une histoire de pardon, ce qui aurait pu me toucher.
Rien.
Il ne se passe rien entre les deux à part des regards clipesques sensés m’illustrer des sentiments.
Hormis Bruno Lochet dans le rôle de Marius et Artus dans la peau d’Ours, je n’ai cru à aucun personnage.
L’incarnation supposée m’a paru artificielle.

Par contre, une étoile pour les anachronismes assumés, j’aime cette idée de bousculer les conventions, encore faut-il croire au récit, essentiel pour moi.
Ce qui était le cas pour "Corsage" ne l'est pas pour "Apaches".
Donc, aucune émotion et me suis aperçu que le sort des personnages m’indifférait.
Les Apaches sont déjà évoqués dans « Casque d’Or ».
Je provoque sciemment : je préfère le point de vue de Jacques Becker à celui de Romain Quirot.

Un film au scénario bidon et aux dialogues pauvres dans une mise en scène tape-à-l'oeil. On a de la peine pour les acteurs/actrices venus se perdre là.

Ce que j'aimerais que l'on m'explique c'est pourquoi mettre une musique des années 60 - TWIST AGAIN - pour illustrer une scène de poulbots parisiens des années 1900 en train de danser....La tonalité du film est donnée rien qu'avec cette scène.

Dommage manque un truc.
Le talent des acteurs peu etre
Desole j aime le cinema francais mais la c est 14 euros la place

Apaches a été malmené par la critique publique et n'a pas fait un box office fameux. Pourtant le sujet était original, le casting solide, la proposition prometteuse. Cela dit, quand on voit le métrage, comprend mieux. Attention, je ne dis pas qu'il est mauvais, et même, je dirais qu'il est plus sympa à regarder que 90 pct de la production française à laquelle il a le mérite d'apporter de l'originalité. Le casting est très convaincant, notamment Alice Isaaz, bon choix car elle est à la fois une vengeresse assez charismatique, mais aussi une fille charmante de prime abord, ce qui a une importance vu le scénario. Elle est entourée de bons acteurs du jeune cinéma français, tous convaincants, même si assez paradoxalement, celui qui m'a le plus convaincu n'est pas forcément le plus jeune, puisqu'Artus arrive, comme souvent à démarquer son personnage. Usant de son physique imposant, il hérite aussi d'un personnage touchant dans ses ambiguités, et finalement, il vole la vedette à la plupart de ses comparses. Visuellement le film est plutôt bon. Quelques effets numériques un peu faibles parfois, mais pardonnés vu le budget, le métrage offre une reconstitution honorable du Paris 1900, la photographie est élégante et la mise en scène est bonne. On sent un technicien derrière la caméra, avec en sus un regard esthétique qui sans être vraiment original (on sent l'influence décisive du duo Rodriguez-Tarantino) parvient toutefois à l'être dans un cinéma français assez étriqué. Je note aussi une bande son très correcte, qui fait le choix de la modernité avec pas mal de tubes pop et rock. Ca se marie très bien à l'univers du film, et même, à l'univers 1900 en vérité, ce n'est pas la première fois que ce genre de mix a fait ses preuves.
Il n'en reste pas moins que là où le film déçoit, c'est au niveau du scénario. En soi l'histoire est simple, va au but, moi ça me va, le souci, c'est que le film semble trop court. Il y a des ellipses, et surtout d'énormes facilités scénaristiques (imaginons tu tues quelqu'un à 10 m des flics, au milieu d'une foule, tu repars tranquilou chez toi?). Ces facilités scénaristiques auraient pu être corrigées assez facilement en amenant mieux chaque situation, mais là faut avouer que parfois c'est tellement invraisemblable qu'on croirait que les personnages rêvent ! Ca gâche le plaisir, alors que j'aurais bien apprécié un film avec 30 mn de plus histoire de combler les trous.
En clair, une déception car le film était pour moi bien plus prometteur que l'avis général des critiques. Il y avait plein de bons points, mais mis au service d'une histoire qui apparaît rapidement bancale et chaotique. Je donne 3, mais à regret.

Retrouvez mon avis sur : https://mediashowbydk.com/shazam-la-rage-des-dieux-sur-les-chemins-noirs-apaches-bonne-conduite/

Après avoir abordé la science-fiction avec sa première réalisation, Le Dernier voyage en 2021 (long-métrage ambitieux et original du cinéma français), Romain Quirot continue sa traversée cinématographique dans un autre registre : le film de gangsters. Dans cette fiction, Apaches, on y découvre une bande de voyous anarchistes au 20ème siècle en plein cœur de Paris, de Montmartre à Belleville. Ce qui frappe vraiment à l’œil dès l’introduction, c’est la magnifique mise en scène. La reconstitution de l’époque (les années folles) est réussie en tout point : les décors, les costumes, la couleur, la photographie, les encarts annonçant les différents chapitres de l’histoire et même la bande originale qui, malgré qu’elle soit anachronique, est singulière, variée (entre western, style parisien avec accordéon et touche électronique… incroyable !) et symbole à merveille cette soif de liberté des Apaches. L’atmosphère et la folie de ces années est donc parfaitement retranscrite !

Côté scénario, le film est divisé en chapitres. Le début démarre fort avec une certaine inspiration sur le style de Quentin Tarantino. C’est rythmé, captivant et les personnages sont attachants. Malheureusement, la fin de l’histoire est expédiée et gâche un peu tout le travail réalisé autour de cette intrigue… il aurait fallu davantage développer cette histoire de trahison plutôt que de conclure le film en quelques minutes. C’est vraiment dommage… Enfin, côté casting, Romain Quirot s’entoure de très bons actrices et acteurs : la talentueuse Alice Isaaz, le charisme de Niels Schneider ou encore l’innocence de Rod Paradot. Seul Artus n’arrive pas, selon moi, à trouver sa place dans le rôle d'Ours.

Muni de décors bien reconstitués (notamment ceux du Paris de 1889, en pleine exposition universelle), de protagonistes ayant véritablement existé (Sarah Bernhardt), de beaux costumes, ainsi que doté d’acteurs très bons (dont Artus et Niels Schneider, tous deux utilisés à contre-emploi), « Apaches » souffre néanmoins d’un scénario malingre (une simple histoire de vengeance s’étalant sur quinze ans) et de personnages (hormis le curé interprété par le toujours très bon Bruno Lochet) peu empathiques car pas très bien brossés, nuisant grandement à l’ensemble. Pourtant, voir le Paname de 1900 avec ses anarchistes, ses prostitués et ses progrès fulgurants n’était pas dénué d’un certain intérêt il faut le dire, mais c’est juste le script qui pêchait un peu car pas assez développé !

La première heure du film tient les promesses de la bande-annonce. C'est rythmé, violent, la photo est bonne et les acteurs font croire à leurs personnages. Puis, c'est la cata. L'oeuvre historico-punk tourne au potache et plus rien n'empèche le film de sombrer dans le bouillon de navet. C'est dommage, ça aurait pu être un film interréssant.

C’est le second essai du clippeur Romain Quirot que l’on découvre avec cet « Apaches ». Et il est supérieur en bien des points à son premier, prolongement d’un de ses courts-métrages qui avait été salué un peu partout dans le monde. Mais, faute de budget, d’un scénario qui vaille le coup d’étendre un court en long et des ambitions pas toujours maîtrisées, « Le dernier voyage » nous est apparu mauvais et un bien piètre démarrage pour Quirot en ce qui concerne les longs-métrages. Le tir est en partie réparé avec ce second essai qui transpire l’envie de cinéma par chaque pore de la pellicule, avec des idées folles en veux-tu en voilà et un passé de clippeur qu’on sent exhumé pour certaines scènes ressemblant justement à des clips. « Apaches » regorge donc de bonnes choses mais, comme pour pas mal d’auteurs un peu fous et plein d’entrain, il y a aussi du trop et du beaucoup moins bon dans ce second long-métrage de cinéma.

Et justement, le trop est souvent l’ennemi du pas assez c’est bien connu. Et il faut avouer que Quirot a parfois la main lourde sur les plans trop travaillés et maniérés, faisant ressembler « Apaches » à un mauvais clip de Mylène Farmer et faisant donc ressentir ses premiers travaux. Mais c’est aussi parfois quand il tente des choses, qu’il nous livre des séquences de toute beauté. Une sorte de grand écart plastique aussi frustrant que revigorant. Ensuite, on peut clairement affirmer que ses personnages sont écrits à la truelle et manque de profondeur, ressemblant plus à des clichés ou des figures mal esquissées que de véritables protagonistes si ce n’est l’héroïne principale. Laquelle est certes plus approfondie mais se voit dotée d’un cheminement de vengeance somme toute très classique. Et, pour terminer, le sujet comme son ampleur suintent l’ambition mais malheureusement on sent les moyens encore une fois assez restreints. Il manque à ce récit qui emprunte aussi bien au western qu’au film de cape et d’épée ou au polar une ou deux scènes spectaculaires dignes de ce nom. La fin abrupte et sèche en est le parfait exemple et ne remplit pas le cahier des charges d’un bouquet final attendu.

Heureusement, le long-métrage dispose de bien d’autres qualités dont la première est sa direction artistique flamboyante. Il n’y a qu’à voir le soin apporté aux décors et aux costumes recréant ce Paris qui vient d’entrer dans le XXème siècle de manière baroque et fiévreuse. Le choix d’apposer une musique moderne à ce film d’époque, un peu à la manière du méconnu « Guns 1748 », était risqué mais s’avère en parfaite adéquation avec la proposition pop et punk du cinéaste. Le film est court (peut-être un peu trop au vu des multiples possibilités d’un tel sujet méconnu et passionnant) mais concis et rythmé. Alors si « Apaches » contient de nombreux défauts, propres aux débuts d’un cinéaste bourré d’inventivité mais trop généreux, il n’en demeure pas moins un second coup d’essai non dénué d’intérêt et prometteur.

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Une histoire de vengeance qui est plutôt bien mené. Cette jeune femme qui ne paye pas de mine, fait tout ce qu'il faut pour s'approcher de l'assassin de son frère. C'est assez cash et ce n'est pas pour me déplaire vu le milieu choisi. On voit Billy qui mène sa barque où elle n'hésite pas à zigouillé sans état d'âme au vu de la haine qu'elle à gardé en elle toute ces années. Bien aimé aussi le fait qu'elle s'attache malgré tout à cette nouvelle famille dont elle devient la "mascotte"et que parfois ses choix vont devenir douloureux. Mon regret serait qu'ils ont pas poussé toute sa vengeance et que certains y passeront gentillement si j'ose dire. Bon un film de 1h35 forcément on doit raccourcir certains moment.
NOTE : 6.5/10

Une reconstitution très approximative un scénario peu crédible une intrigue poussive bref un film convenu

Passé sous les radars, le film de Romain Quirot fait revivre les “Apaches”, ces voyous des bas-fonds de Paris qui incarnaient le mal absolu pour la société bourgeoise de la Belle époque. Le résultat à l’écran n’est pas exempt de faiblesses : le scénario reste succinct, il s’agit d’un film de vengeance impitoyable, un western urbain mêlé d’une romance contrariée à laquelle on fait à peine attention, avec une bande sonore anachronique mais qui s’adapte bien à ce que le film essaie de dégager comme esprit et des acteurs qui semblent malheureusement trop “modernes” pour incarner des types qui plantaient des rupins en redingotte. Pourtant, avec son sujet rarement exploré, ‘Apaches’ fait preuve d’une énergie et d’une violence peu fréquentes au sein du cinéma patrimonial, et d’une direction artistique flamboyante et bariolée avec des acteurs qui n’ont pas peur de la surchauffe, une manière très hollywoodienne d’embrasser le sujet, en somme. On est loin de l’approche froide et guindée d’un film comme ‘Les anarchistes’. Ici, on plonge dans la pègre, la vraie, avec des prostituées, des ivrognes, des gavroches et des curés défroqués dans un Paris numérique aussi dégueulasse qu’on l’imagine. La représentation de ce banditisme s’efforce de rester à peu près crédible mais la manière complaisante dont il parade à l’écran sans crainte de se voir accusé d’infidélité à l’Histoire évoque plutôt l’approche (à petite échelle) d’un Tarantino. On est encore très loin de la copie conforme mais cette manière d’appréhender le patrimoine historique français est presque inédite, et mérite sans doute d’être encouragée.

Pop, rock..."Apaches" viens donner un véritable petit coup de fouet au cinéma français. Pas toujours très délicat, subtil ou nuancer dans son propos, "Apaches" n'en reste pas moins un très bon divertissement qui a le mérite d'être audacieux. D'un point de vue historique, le film est à l'opposer d'un "Jeanne du Barry" ou d'un "Vaincre ou Mourir". D'un point de vue artistique c'est une très belle proposition dans son ensemble qui parfois lorgne trop du côté de Besson ou Tarantino. Les acteurs sont pas trop mal mais c'est véritablement l'acteur Niels Schneider juste impeccable en méchant qui impose sa patte. Une très bonne proposition qui aurait mérité plus de vues.

Apaches est un film dans le Paris des années 1900. Un gang sévit dans les rues de la capitale et traumatise la jeune Billie, témoin du meurtre de son grand frère. Une fois adulte, cette dernière revient avec une idée en tête : se venger. Elle va alors intégrer le gang. Impressionnant. Réalisation impeccable. Casting au top.

Encore une bonne idée de gâchée. Ça aurait pu être "Cartouche" en plus moderne, mais ça fait surtout penser à un clip de Mylène Farmer. Trop de ralentis! Bande son maladroite! Sophia Coppola ou Tarentino savent utiliser des musiques anachroniques ou surprenantes pour booster leurs films, mais apparemment ce n'est pas donné à tout le monde. Et puis cette voix off façon Kev Adams qui s'essaierait à la tragédie, quelle misère! Bien sur il y a Artus et Bruno Lochet, qui apportent un peu de vérité dans ce gros clip en carton pâte, mais ça ne suffit pas à rendre intéressante la tragédie qui, spoiler: à l'instar de la corde qui suspend Alice Izaaz à la fin, est complètement détendue!
(je ne déconne pas: regardez bien!)