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scorsesejunior54
153 abonnés
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1,0
Publiée le 3 mars 2008
Un des premiers Woody Allen (à ma connaissance) réalisé en 1969, à l'heure où le Nouvel Hollywood remplaçait donc l'ancien système des studios désormais archaïque. Emergeait ainsi à cette époque un indépendant parmi beaucoup d'autres mais qui parviendra par la suite à imposer sa marque, j'ai nommé le plus célèbre Juif roux de New-York. Avant de signer les oeuvres importantes que l'on connaît, il revendiquait au début de sa carrière un comique nettement plus appuyé que celui qui a fait sa réputation, sorte de burlesque "tarte à la crème", en gros un héritier spirituel de Jerry Lewis. "Take the money and run" use de cette façon et 80 minutes durant absolument toutes les ficelles de ce type d'humour, en exagérant volontairement à l'extrême toutes les situations. Au final, nous avons droit à une pluie de gags inégaux, parfois très drôles mais souvent pas heureux. Comique de répétition, d'insistance pour ce long-métrage possédant assurément quelques scènes cultes tout en ennuyant profondément à d'autres moments. Les instants de réjouissance pour nous spectateurs sont malheureusement essentiellement substitués par d'énormes maladresses en tous genres. On retiendra notamment une technique encore très primaire, laissant exploser au grand jour d'innombrables faux-raccords et autres images mal cadrées, caméra à l'épaule mal maîtrisée et construction visuelle d'ensemble inintéressante (alors qu'Allen a régulièrement prouvé qu'il excellait tout en restant sobre dans ce domaine). Ajoutez à cela une description du couple à côté de la plaque (je sais bien que la plupart du temps c'est censé être drôle mais l'attendrissement que nous devrions avoir pour ces deux personnages ridicules ne se fait pas sentir) ou une performance d'acteur encore hésitante mélangée à des choix de narrations très discutables (film dans le film, voix-off saturant très vite) ainsi que des dialogues peu percutants ou un scénario inexistant (sans oublier les phobies survolées) : vous obtenez un petit Allen.
Très cool ce film excellent de Woody sans ses spoilers excentriques, que demander d'autres ? Ça se transforme habillé en costume Monsieur Allen, alors jusque là au présent, c'est une réalisation complètement pleine. De gag multiple qui s'enchaîne avec ce chaînon manquant à l'arrache et qui arriva jusqu'à la cheville de ce scénario comique, ses personnages sont burlesques.
Un des tous premiers films de Allen, dans une comédie à part entière transformée en faux documentaire sur la vie d'un voyou de rue découvrant l'amour. Le style de Allen est difficile à reconnaître ici : on a beaucoup d'humour visuel et verbal ; le comique romantique que l'on connaît du réalisateur est à ses débuts. Un film d'auteur assez drôle, surprenant pour un Allen avec un titre au style comédie franchouillarde, mais qui n'est pas notable dans sa filmographie.
Premier film de Woody Allen. On est dans l'époque burlesque du cinéaste.Le film évidemment a bien vieilli mais n'a pas perdu pour autant son charme d'auto-dérision et beaucoup de thèmes chers à Woody (la séduction, la minorisation, l'hommage à Croucho Marx...) sont déjà là. Tous n'est pas de bon goût mais le rythme est présent et le film même après quasi 50 ans se laisse agréablement regarder.
Les gags verbales comme visuels s'enchainent dans un bon esprit complètement non-sensique. Les situations plus burlesques les unes que les autres sont vraiment très drôle. La narration du film (la vie du héros narrée à la manière d'un documentaire avec voix-off et interview des différentes personnes qui ont traversé sa vie) est assez attractive.
L'un des meilleurs Woody Allen, tout simplement parce qu'il n'est jamais aussi bon que lorsqu'il ne cherche qu'à foncer dans l'art primitif du gag, l'absurdité la plus efficace qui soit. La vraie particularité propre au cinéma de Woody c'est qu'il est l'un des seuls à dénigrer l'axiome "Trop de gags tue le gag". C'est vraiment là où il est le meilleur. La suite de sa filmographie prouvera parfois que cela ne lui suffit pas (il a toujours voulu être Bergman me dit-on) et même si ça peut donner naissance à des réussites comme "Match Point", "Prend l'oseille et tire toi" restera selon moi une meilleure performance.
C'est plus le style narratif du film qui me déplaît que fond. De plus woody Allen commence à me fatiguer avec son jeu d'acteur quasi identique dans tous ses films. Il ferait mieux de payer un acteur professionnel.
Ce film est en quelques sorte un genre de film/documentaire qui est bien mené. Le film n'est que centré sur Virgil et ne laisse donc pas spécialement d'émotion pour les autres personnages. Mais je me sens dans l'impossibilité de mettre en dessous de 5/5 car le film n'est pas trop long, et on passe un très bon moment en compagnie de Woody Allen. La musique fait très vieux film de gangster (ce que j'ai trouvé génial, car on a à faire à un raté). Une chose que j'ai détesté (du plus profond de moi, mais qui peut être dévié, mais j'ai pas eu le choix), le doublage est nul à chié. Surtout celui de Woody Allen (qui est quand même le personnage pricipal de l'histoire). Et en guise de doubleur nous avons celui qui a (et repris la voix) doublé Woody Wod Peker. J'ai crus à un gag au début, mais non. Je vois que les Français veulent vraiment saccager le travaille des bons réalisateurs américains. Donc à voir en VO de toutes urgence si vous ne voulez pas vomir.
En résumé un bon Woody Allen qui tient vraiment le film par son humour, par sa musique, ces cadrages. Mais ce n'est pas un chef d'oeuvre non plus.
Comédie absurde par moments complètement hilarante mais comme tous les films absurdes, la farce devient pesante quand elle n'est rien d'autre qu'une farce
Virgil (Woody Allen) est un petit gangster qui tente sans cesse des coups pour se faire de l’argent mais se fait toujours rattraper par la Police, puis mettre en prison. Il s’évade, recommence, retourne en prison, etc. Lors d’une tentative de vol de sac à main, il fait la connaissance de Louise dont il tombe amoureux et avec qui il se met en ménage. L’ensemble est présenté comme un documentaire avec voix off et témoignages. Ce ton donne du rythme et a le mérite de capter l’attention. Virgil a le don de se mettre dans des situations impossibles, il y a beaucoup d’humour, on sourit à plusieurs reprises des dialogues ou des situations ridicules dans lesquelles Virgil se retrouve. Le dernier tiers m’a en revanche un peu ennuyée, j’ai trouvé l’histoire trop répétitive, manquant de rythme. J’ai néanmoins, globalement, passé un moment agréable.
En créant, dès l'une de ses premières réalisations, un humour décalé autour d'un sujet sérieux Woody Allen devient une référence en matière de réalisations indépendantes. Ici, le petit voyou qu'il incarne est le premier ersatz de lui-même à travers lequel il fait transparaitre divers aspects, les plus tristes, de sa propre personnalité sans jamais faire perdre le fil burlesque de sa narration, autre coup de génie et signe de reconnaissance de beaucoup de ses prochains films.
Mon dieu que tout ceci a vieilli . Ici Woody Allen débutant nous présente une succession de gags plus ou moins appuyés qui une fois sur deux tombent à plat. Malgré tout on passe un bon moment à suivre les déboires de ce raté devenu la honte de ses parents grâce à la voix off qui ajoute une distance renforçant l’effet comique des situations. Woody Allen est visiblement inspiré à l’époque par le comique basé sur l’absurde des Marx et de Mel Brooks dont on sait qu’il a aujourd’hui moins d’adeptes. Par la suite il préférera un comique beaucoup plus axé sur la psychologie des personnages dans lequel il est beaucoup plus à l’aise. A noter que Janet Margolin est à croquer.
Les premiers films de Woody Allen sont trop souvent mésestimés, et c'est dommage, parce que "Take the money and run" possède une bonne flopée de gags burlesques. Le scénario est un peu léger et n'est d'ailleurs qu'un prétexte à sortir de bons gags et des dialogues décalés. Personnellement, dans le même genre, je trouve "Bananas" plus abouti, mais ce premier vrai film de Woody Allen est également à voir.
Dans ce premier film Woody Allen pose déjà les bases de son oeuvre future. Il utilise ici la forme de la fausse biographie qu'il reprendra plus tard. Certains gags sont assez drôles, mais le film est quelque peu inégal. Au final, il se regarde avec un plaisir certain même s'il n'est pas l'une des meilleurs productions de Woody Allen.