Avis : O'Brother - Page 9

Revu O'Brother des Frères Coen Franchement toujours aussi bien la BO est génial une mise en scène soigné avec une photographie classe Une Comédie vraiment sympa qu'on se doit d'avoir vu au moins une fois ne serait ce que pour Georges Clooney vraiment au Top de sa forme ⭐⭐⭐⭐

Un film incroyable de Coenerie !!!! Un de ces films qui vous laissent avec un énorme sourire. Des images superbes, une bande son de toute beauté. On en redemande, quoi !!!!!

Aidés par une musique exceptionnelle, Les frères Coen nous offre cette petite sucrerie, délicieuse a déguster et plutôt bien interprétée, même si parfois, le manque de premier degré et le cabotinage de Clooney peut (un peu) agacer.

Avec « O’Brother, Where Art Thou ? », en référence une fois de plus aux « Voyages de Sullivan » (1941) de Preston Sturges, plus communément appelé « O’Brother », les frères Coen renouent avec la pure comédie qui leur avait valu leur premier succès commercial grâce à « Arizona Junior » (1987). Ce road movie librement inspiré de « L’Odyssée » d’Homère est le premier d’une série de trois films (le génial "The Barber" s’intercalera entre « O’Brother » et « Adorable cruauté ») qui verra doucement s’installer une baisse d’inspiration (« Ladykiller », sorti en 2004, se révélera assez poussif) qui poussera les Coen à replonger de plain-pied dans un univers plus sombre et radical avec « No Country for old men » (2007). « L’odyssée », les deux frères ont avoué ne pas l’avoir lu comme personne sur le plateau, hormis Tim Blake Nelson qui avait fait dans sa jeunesse des études de lettres classiques. Ce n’est pas grave, la geste « coenienne » est certes référentielle mais surtout pas révérencieuse, trouvant très vite en son sein une autonomie narrative et surtout esthétique. Il leur suffira après avoir affublé George Clooney du patronyme d’Ulysse de lui donner en allusion à Pénélope, une femme nommée Penny (Holly Hunter) que l’évadé du bagne cherchera à retrouver au cours de ce qui sera bien une odyssée moderne et joyeuse à travers l’Etat sépia (géniale trouvaille du chef opérateur Roger Deakins) du Mississippi au temps de la Grande Dépression. Un peu comme dans « La chaîne » (1958) de Stanley Kramer, Ulysses Everett McGill (George Clooney) est obligé de cohabiter avec non pas un mais deux comparses, Pete (John Turturro) et Delmar (Tim Blake Nelson) qui comme lui n’ont pas la lumière à tous les étages. Au fil de leur périple parsemé de clins d'oeil au livre d’Homère, ils rencontreront le Cyclope en la personne d’un prédicateur sadique et voleur, interprété par le toujours génial et fidèle John Goodman, les sirènes figurées par trois femmes dans une rivière ou d'autres plus contemporains comme le jazzman légendaire Robert Johnson renommé pour l’occasion Tommy (Chris Thomas King) qui à partir de Crossroad, les accompagnera un bout de chemin le temps d’enregistrer un disque et de fonder les « Soggy Bottoms Boys » (référence aux Foggy Mountain Boys, un groupe de bluegrass des années 1940). On suit avec bonheur ce trio de pieds nickelés touchant et sympathique qui permet aux trois acteurs de cabotiner à qui mieux-mieux avec une prime spéciale pour George Clooney absolument génial en Clark Gable du pauvre, amoureux de la gomina qu’il passe avec soin sur ses cheveux dès qu’il a cinq minutes. En comparaison, John Turturro montre avec le recul une propension à l’emphase gestuelle et grimaçante qui finalement n’en fait pas le cabot génial qu’il voudrait être, s’avérant meilleur dans la sobriété. Tim Blake Nelson, acteur plus confidentiel, livre une prestation plus qu’honnête qu’il a sans doute construite en regardant les acteurs comiques du muet. Le tout est nimbé par la musique appropriée du fidèle Carter Burwell épaulé par T-Bone Burnett. Le passage bucolique dans le bayou, rythmé par le sublime « I’ll fly away » chanté par Allison Krause et Gillian Welch est enchanteur. Vraiment, il n’y a rien à jeter dans cette « Odyssée » des frères Coen qui se bonifie avec le temps.

Je me suis ennuyé d'un bout à l'autre. Clooney cabotine et Turturro est excellent, mais ça ne matche pas et le fond de l'histoire est ennuyeuse à souhait. Un mauvais Cohen.

Oh là là..... c'est vraiment lourdingue ce film. Ah non je n'ai as accroché. Le festival des bras cassés ou des loufoques de passage lasse extrêmement vite.
Au bout d'un quart d'heure on pense que ça va changer et puis non. Tout le film est je route ennuyeuse et parfois ridicule.
On peut éviter le chemin et bifurquer à l'embranchement suivant.

La fuite de trois bagnards dans le Sud profond des States dans les années 30. Signée par les frères Cohen, une comédie géniale et hilarante soutenue par une BO folklorique et trois superbes comédiens.

Vieux film des frères Cohen qui, sans être de leurs meilleurs, mérite d’être revu pour se faire plaisir avec les interprètes qui s’amusent comme des fous mais aussi pour réviser l’Odyssée d’Homère… très arrangé par les frangins mais truffé de références à l’original, mais de références à la sauce américaine. Laquelle Amérique US en prend pour son grade derrière la farce déjantée. Les interprètes sont excellents, drôles et ne se prennent pas au sérieux. C’est vif, tonique, bien délirant : une bonne comédie.

Géniale réinterprétation de l'Odyssée d'Homère, avec O'Brother on ne s'ennuie pas ! Imprégné de références à la célèbre épopée, le film est aussi un hommage au blues, au gospel et à la country. Mention spéciale pour I Am A Man Of Constant Sorrow de The Soggy Bottom Boys (alias "les culs trempés"). George Clooney, alias Ulysse Everett, est loufoque à souhait, parlant pour ne rien dire mais avec classe : "Il est fou celui qui cherche la logique au fond de l'âme humaine." Avec ses compagnons d'aventure Pete et Delmar, il rencontre quelques personnes ayant réellement existé, comme Tommy Johnson, le bluesman qui a vendu son âme au diable à un carrefour, ou George "Baby Face" Nelson, véritable braqueur de banques dans les années 1930. Ce qui a pour effet d'ancrer le film dans l'Histoire. Tout est surprenant, déroutant, tout en étant connu, ce qui fait de O'Brother un film oxymore à voir absolument !

Voilà une comédie pleine de charme que nous livre là les frères Coen. Dans l'Amérique profondes des années 30, trois prisonniers s'évadent et partent en quête d'un trésor. Au cours de leurs aventures, ils rencontreront des personnages hauts en couleur dans une ambiance décalé. Comédie efficace donc et qui jouit d'une BO des plus entraînantes. On regrettera peut-être de ne jamais vraiment rire aux éclats aux les différents gags ce qui n'empêche nullement le film d'être très divertissant.

J'avais vu ce film il y a une petite vingtaine d'années et il m'avait marqué. Je souhaitais le revoir pour savoir si je ne l'avais pas quelque peu fantasmé d'autant que les films vu ensuite des frères Cohen étaient loin d'être ma tasse de thé

Et ma première impression est toujours la bonne. Ce film est un vrai vent de fraîcheur.
L'histoire de ce road trip est simple mais c'est tellement vu par le prisme du ridicule, de la satire et de l'humour que c'est délicieux.
La photographie et la réalisation sont typiques des Cohen.

Le trio d'acteurs est excellent tout comme les seconds rôles mais il est vrai que selon moi Clooney sort là une de ses meilleures partitions tellement il est au dessus du lot en escroc gominés philosophique.

La BO est excellente et les dialogues franchement drôles.
Pour moi on a là le meilleur Cohen tout simplement

Avec "O'Brother", les frères Coen entreprennent un nouveau pari un peu fou : adapter "L'Odyssée" d'Homère au début du XXe siècle, durant la Grande Dépression. Trois prisonniers s'évadent et s'apprêtent à vivre à peu de choses près le sort des compagnons d'Ulysse. Sur plan esthétique, les frangins sortent les gros moyens, inaugurant le XXIe siècle de fort belle manière ; le film bénéficie en effet d'une photographie lumineuse et réunit de nombreux habitués au casting : John Turturro et John Goodman notamment, auxquels vient s'ajouter Clooney. Si leurs prestations prêtent parfois au cabotinage regrettable, leur alchimie réserve tout de même quelques bons moments de délire. "O'Brother" n'est pas un film majeur des Coen, mais ne constitue pas un ratage pour autant. Une place de choix peut être réservée au sein de leur filmographie à cette évocation très personnelle de cette période clé outre-Atlantique, portée par une bande-originale purement exceptionnelle, revisitant tous les vieux standards du blues américain.

Les Coen revisite à leur sauce « l’Odyssée » de Homère à travers la cavale de 3 bagnards dans le Mississippi de la Grande Dépression. Une balade divertissante, décalée et musicale emmenée par trio irrésistible : George Clooney, John Turturro et Tim Blake Nelson. J’ai beaucoup aimé la texture photographique du film et la BO est vraiment extra.

Les frères Coen auront touché à tous les genres, y compris la transposition d'un mythe grec dans l'époque de la Grande Dépression. Ils transforment tout élément en référence à ceux de l'Odyssée, il s'agit donc d'un véritable jeu pour le spectateur cultivé de reconnaître ces dites références. L'histoire est racontée comme le serait une chanson populaire, où trois bagnards essuient les pires ennuis après s'être évadés. Les frères Coen ont alors beaucoup repris le thème de la voyance et du divin, les oracles sont aveugles, le noir sur les rails et le directeur de radio, qui transmet la "bonne parole" au peuple. Reste le cyclope, joué par Goodman, qui réussit à retenir la lance qui percera son unique oeil. Le religieux est accentué par les rituels du Klux Klux Klan et des villageois habillés de blanc au baptême. Vient aussi la transformation du bagnard en grenouille comme les compagnons d'Ulysse en porcs, et le retour au foyer où Clooney affronte la foule et son rival d'amour. Le film reste gentil et amusant, par la justesse et l'inventivité du détournement du mythe d'Homère, même si les frères Coen ont fait mieux, il s'agit là de l'un de leurs plus beaux films.

Dans une Amérique des années 30 on suit les (més)aventures de trois ploucs qui vont croiser la route de personnages aussi dérangés qu'eux. Le scénario est simple et se permet quelques vagues références aux épisodes de l'Odyssée avec un Clooney en "Ulysse" obsédé par ses cheveux accompagné de deux simplets qu'on croirait échappés du film "Des souris et des hommes". Le film est assez inégal, il exploite autant les quelques bonnes répliques bien placées que les trognes atypiques de ces culs terreux de l’Amérique profonde que les Coen aiment tant mettre en scène. J'ai aimé le petit tacle fait aux politicards opportunistes mais son vrai point fort est incontestablement sa bande musicale. (Pas mal)