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Adelme d'Otrante
166 abonnés
1 102 critiques
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3,5
Publiée le 26 juin 2024
Des décennies avant #metoocinéma il y eût le tournage d’un film impliquant une star internationale, une jeune débutante et une plaque de beurre qui fît scandale. Une scène non écrite dans le script qui ne fut ni plus ni moins qu’un viol. Devant des témoins impassibles. Et une triple peine pour la jeune actrice, celle de l’agression sexuelle, celle du regard dédaigneux des femmes et celle d’une carrière où les scénarios reçus systématisent les scènes de nus. Encore une preuve que tout n’était pas mieux avant et qu’Anamaria Vartolomei est sans doute la meilleure comédienne de sa génération.
Très intéressant Biopic de Jessica Palud sur l'actrice Française Maria Schneider qui revient plus particulièrement sur le tournage houleux du film "Le Dernier Tango à Paris" de Bernardo Bertolucci (1972) et la fameuse motte de beurre utilisé par Marlon Brando . Film qui aura laissé des traces sur l'actrice avec notamment une consommation excessive de drogue ! Comme on dit , c'était un autre Temps avec d'autres Mœurs et heureusement que tout cela a bien évolué mais probablement pas assez encore ! De tous les plans, Anamaria Vartolomei livre une performance remarquable et remarquée quant à Matt Dillon il est impeccable en Brando !
« Un destin dramatique» C’est l’histoire vraie de Maria Schneider, qui a eu comme premier grand rôle de jouer (à 19 ans) dans « Un tango à Paris » avec Marlon Brando (1972). Film sulfureux avec notamment une scène de sexe non prévue au scénario et non consentie par l’actrice. Cette scène sera le début de la descente aux enfers de Maria. Très bien interprété par Anamaria Vartolomei, ce témoignage se comprend d’autant plus depuis #metoo. Céleste Brunnquell, que j’aime bien par ailleurs, est un peu à contre-emploi.
Maria est un brûlot politique totalement réussi. Il vient prolonger la tempête féministe dans le milieu du cinéma lancée il y a quelques semaines par les révélations de Judith Godrèche. Si l'histoire de la malheureuse Maria Schneider est connue de beaucoup, elle est souvent prise à la légère, voire même racontée avec un sourire, comme on raconte avec amusement Gainsbourg a faisant chanter "Les sucettes à l'anis" à la naïve France Gall. L'humiliation est oubliée. La force du film de Jessica Palud, ce sont les images. C'est de montrer, à l'écran, la violence de la scène, la violence du choix de Bertolucci... et les conséquences : l'humiliation qui n'est jamais racontée, la difficulté à vivre ensuite et la vie brisée. Ana-Maria Vartolomei est formidable dans un rôle pourtant exigent et délicat. Un film à voir absolument.
Même si le style et le rythme de Maria sont un peu ternes, le film de Jessica Palud est assez bien écrit pour raconter la descente aux enfers de Maria Schneider après le tournage traumatisant du Dernière Tango à Paris et confirme le talent d'actrice d'Anamaria Vartolomei.
Portrait de l'actrice Maria Schneider, enfant alduterin de Daniel Gelin, maltraitée par sa mère, négligée par son père, manipulée et traumatisée par une scène du tournage de " le dernier tango à Paris" de B.Bertolucci.
Si le sujet est particulièrement intéressant pour le spectateur ayant suivi cette histoire à son époque, le traitement n'est malheureusement pas tout à fait convaincant.
La faute sans doute au scénario, pas suffisamment travaillé dans sa seconde partie, qui donne toutefois lieu à une première demi-heure réussie.
La structure interne du récit est trop délaissé au bénéfice de l'interprétation de grande qualité ( à l'exception de celle de l'interprète de Noor, pas au niveau).
Maria Schneider est l'exemple d'une personnalité de talent mais brisée de l'intérieur. "Maria" ne rend lui justice que par moments dans un film inégal. Les aficionados de l'actrice ne manqueront toutefois pas le titre malgré ses défauts.
Maria Schneider accède à la notoriété très jeune grâce à un film à la réputation sulfureuse… Mais ce tournage ne s’est pas déroulé comme prévu : elle a vécu un viol en plein tournage, devant toute une équipe de cinéma. Ce drame intime va la suivre dans sa vie et sa jeunesse. Ce film puissant montre l’insoutenable. Une expérience racontée à maintes reprises par l’actrice lors d’interviews et qui avait fait l’objet d’un autre film présenté à Cannes il y a deux ans.
Vu en avant première l'histoire est pas mal car ça parle d'une jeune femme qui veux à tout prix devenir actrice son père est déjà un acteur célèbre à travers le film on peut voir ceux que peut subir les actrices bien évidemment je ne parle pas de toutes les actrices en général je tiens à souligner la prestation de la jeune actrice.
Le film "Maria" de Jessica Palud se propose d'explorer la vie de l'actrice Maria Schneider, mais échoue lamentablement à rendre justice à cette figure complexe du cinéma. Plutôt que de plonger dans la profondeur de son personnage et de sa vie personnelle, le film ne fait qu'effleurer la surface, laissant le spectateur frustré et insatisfait. L'une des principales faiblesses du film réside dans son incapacité à aborder en profondeur les rôles clés de Bernardo Bertolucci et de Marlon Brando dans la vie de Schneider. "Le Dernier Tango à Paris" est mentionné, mais la complexité de la relation entre Schneider et ces deux figures dominantes n'est jamais véritablement explorée. Le film échoue à montrer comment Bertolucci et Brando ont abusé cinématographiquement de la jeunesse et de l'innocence de Schneider sous prétexte de créer une œuvre authentique. Cette exploitation a conduit Maria à la dépression et à la drogue, un aspect crucial de son histoire qui aurait mérité une exploration beaucoup plus approfondie.
À une époque où la prise de conscience des abus de pouvoir, notamment sexuels et pervers, de certains cinéastes sur les actrices est en plein essor, "Maria" n'apporte rien à ce combat. Le film reste étrangement muet sur ces questions pourtant essentielles, manquant l'opportunité de contribuer de manière significative à cette discussion nécessaire. De plus, le film ne s'attarde pas sur des aspects cruciaux de la vie de Schneider, tels que l'abandon par sa mère et sa carrière post-Bertolucci. Sa performance dans "Profession Reporter" est un exemple brillant de son talent, mais "Maria" omet de mettre en lumière cette période de sa carrière, se concentrant plutôt sur des détails superficiels qui n'ajoutent rien à la compréhension de son personnage. En fin de compte, "Maria" est un ratage complet. Ce film manque cruellement de profondeur et de substance, échouant à rendre hommage à la complexité et à la résilience de Maria Schneider. Pour un sujet aussi riche et poignant, ce traitement superficiel et insatisfaisant est une véritable déception.
Très beau film qui décrit bien la mécanique qui mènera Maria à la drogue et la folie. Un film féministe mais qui est très crédible dans sa démonstration et des acteurs très bien dirigés
une actrice époustouflante qui tient le film a elle toute seule. j’avais vu le film début 1970. à cette époque aucun média avait dévoilé la vérité sur les bas instincts de Brando et Bertoluci pour filmer un vrai viol et assouvir leur libido. ils ont envoyé une jeune fille Maria Schneider vers une déchéance évidente. aujourd’hui ce film lui est dédié et lui redonne son honneur
Maria est une jeune fille de 16 ans qui a le malheur de chercher à reprendre contact avec son père biologique, mettant sa mère dans une colère telle qu'elle la fout dehors. Elle se réfugie dans le monde des acteurs et des actrices, espérant devenir une idole. Lorsque le réalisateur Bernardo Bertolucci lui propose un rôle avec Marlon Brando, elle accepte sans savoir ce qui l'attend. Histoire de Maria schneider. En salle le 19 juin.
spoiler: "Maria" partait d'un postulat clair : montrer par le biopic la vie de Maria schneider, ses aspirations coupées par "un dernier tango à Paris" et la chute qui s'en est suivie. Le film a quelques atouts qui sont amenés par des personnages secondaires : Bertolucci est présenté comme tête de proue d'un cinéma où le jeu s'efface face à l'expérience : il veut faire vivre le viol de sa personnage par le viol de Maria. Dommage que l'intrigue soit si ennuyeuse. Pas une seule fois, l'image ne sera parvenue à capter mon attention. On assiste à un enchaînement de conversations ni plus ni moins. Quant à la scène de viol, elle est très désagréable à regarder, sans surprise, et tout tourne autour.
En avant première, ce film vaut par la prestation de la jeune actrice , peu connue mais déjà expérimentée. Il reste un air de gâchis sur la vie et l’œuvre de Maria Schneider qui méritait mieux que cette carrière en dilettante entachée de scandale.
Si je juge le film, c’est un mauvais film, assez attendu, qui montre Maria Shneider sous un seul angle, mais pas dans sa complexité. Certainement un film militant, mais le centième film militant… Sans imagination… Dans l’air du temps… du niveau d’un bon magazine télé… très décevant. Il vaut mieux revoir un dernier tango à Paris, qui pose un questionnement sur l’amour, la passion, la perversion, la folie de la passion, le viol et le désir . beaucoup plus fort et peut-être beaucoup plus militant que ce mauvais film moraliste, mais pas très créatif . À éviter.. ! Les places sont chers !
L'histoire de Maria Schneider, dont la carrière d'actrice et la vie ont pris une tournure tragique après qu'elle a subi une agression filmée pendant le tournage du Dernier Tango à Paris. Le film illustre son parcours chaotique, à une époque où la parole des femmes comptait encore moins qu'aujourd'hui. Ne connaissant pas Le Dernier Tango à Paris autrement que de nom, ni cette scène qui a fait scandale, cette histoire poignante a été une découverte. Sans être un immense film, Maria mérite d'être vu notamment pour mesurer le chemin qui a été fait et qui reste encore à faire pour davantage d'égalité de genre dans le cinéma.