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    Gigi
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    3,3
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    DAVID MOREAU
    DAVID MOREAU

    109 abonnés 2 183 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 22 janvier 2020
    DROLE DE FRIMOUSSE. Un italien à paris. Mais tu pleures, tu pleures Gigi, ça n'a pas été là bas? Vincente Minnelli met la capitale sous des couleurs vives avec une élégance du désespoir. Parsemé de scènes de décoration musicale et d'une idolâtrie sentimentale lâche, le résultat est un désordre monumental.
    ronny1
    ronny1

    30 abonnés 913 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 12 décembre 2020
    « Gigi » est musicalement parlant le plus faible des films musicaux de Minnelli. En exceptant Maurice Chevalier dans "I Remember It Well" et l’intro et la conclusion (« Little Girls » peut faire sourciller de nos jours), il est permis de se demander quelle mouche a piqué la profession pour que parmi les 9 oscars (plus un dixième d’honneur pour Maurice Chevalier) ils attribuèrent meilleure musique de film et meilleures chansons. Visiblement Loewe avait davantage laissé son esprit dans « My Fair Lady » à Broadway, que dans « Gigi » à Hollywood. En dehors de ces réserves (de taille pour une comédie musicale) l’excellent casting est affaibli par un Louis Jourdan oscillant entre sur-jeu hystérique et absence ectoplasmique. Freed insista pour un casting français, en ce qui concerne les trois rôles principaux, Vincente Minnelli et le scénariste Alan Jay Lerner préférait Audrey Hepburn qui avait interprété le rôle titre sur les planches en 1951, de manière si triomphale, qu’elle devint immédiatement une star. Mais elle n’était pas libre et Arthur Freed qui dès le départ voulait Leslie Caron, refusa tout délai au réalisateur. Il faut bien comprendre que la MGM venait de boucler, pour la première fois depuis la guerre, une année en rouge. Malgré cela, le génial producteur accorda à son réalisateur préféré, un tournage majoritairement à Paris (ce qui lui avait refusé pour « Un américain à Paris », au grand dam de Gene Kelly). Et là, le cinéaste va s’en donner à coeur joie. Pas une affiche, pas un objet, pas un moment qui ne reconstitue pleinement la capitale de la belle époque. Cette exactitude alliée aux sites parisiens et un je ne sais quoi d’authentique dans les acteurs (les trois principaux bien surs), jusque dans les seconds rôles. Et pourtant, Le cinéaste s’éloigne du roman de Colette et efface en grande partie le côté scabreux du propos (il s’agit quand même de la prostitution d’une adolescente), abandonnant résolument le ton grave et cruel, pour dépeindre de manière presque anthropologique un monde du passé et ses codes surannés. Sans pitié il expose sa décadence, le mépris des pauvres qu’il écrase, y compris avec l’aide de leur laquais qui se prennent eux aussi pour des maîtres. Egoïstes, vaniteux, envieux et vénaux, ils ne se soucient que du paraître et du quand dira-t-on qui l’accompagne. Mais, avec légèreté et mélancolie, la vie authentique triomphera des artifices dans à la concrétisation d’un rêve d’abord inconscient, puis progressivement révélé. Le voyage à Trouville, dont le côté onirique est sous jacent, est le véritable catalyseur de l’ancrage de ce rêve dans la réalité, alors que le spectateur sait déjà ce que les personnages vont découvrir en eux. Tout cet aspect fonctionne parfaitement grâce à un immense travail du réalisateur avec la direction artistique de William A. Horning et Preston Ames, sur les décors d’Henry Grace, Keogh Gleason et sur les costumes et le design en général de Cecil Beaton. Ce qui se traduit peut être le mieux dans ce salon rouge (minnellien), refuge de Gaston, le prince charmant lassé du monde, avec Mamita, la bonne fée et Gigi, la future princesse. Tout est magnifié par le charme espiègle et mutin de Leslie Caron, pourtant de dix ans plus âgée que Gigi, qui apporte une force incroyable au personnage. La fin, idéalisée correspond bien au cinéaste et lui permet au passage d’échapper aux foudres de la censure américaine. Après « Love in the Afternoon » (Ariane) que Billy Wilder réalisa l’année précédente, l’immense succès de « Gigi » contribue également la renaissance américaine de Maurice Chevalier (dix films suivront), lavé des soupçons de collaboration pendant l’occupation. Il apporte un plus indéniable, et un charme qui lui est propre avec son légendaire « Maurice Chevalier french accent » (sans cas possessif, c’est dire !) qui éleva le divin titi parisien au rang de star à Hollywood (le seul français avec Charles Boyer).
    tuco-ramirez
    tuco-ramirez

    113 abonnés 1 580 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 11 mars 2017
    Une jeune fille charmante et espiègle séduit un riche jeune homme dans le Paris du début XXème. « Gigi » est sur sorte de « Sissi » la grâce et le charme en moins… mais tout autant sucré, mièvre et rabougri. Cette comédie musicale de Vincente Minnelli se veut une déclaration d’amour au Paris romantique. Il met le paquet pour atteindre son objectif ; tout d’abord, il choisit Maurice Chevalier comme maître de cérémonie. Ensuite, comble du raffinement, dans un Paris début de siècle limite insalubre, nous ne croisons que des bourgeois en tenue colorées et toujours impeccables… La classe française, enfin, si on évite de montrer le peuple. La première scène dans le bois de Boulogne en est même éloquente. Jouons le jeu et acceptons les codes du genre, mais les chansons, les chorégraphies et le scénario sont à la limite du supportable. Ce film fait pâle figure enserré entre « Chantons sous la pluie » (1952), « West Side Story » (1960), « Les parapluies de Cherbourg » (1963) ; car désuet. 5 ans auparavant Minnelli réalisait « Tous en scène » ; c’était d’un autre calibre.
    Compris ! Privilégiez d’autres comédies musicales d’époque…plus emballantes
    soulman
    soulman

    70 abonnés 1 155 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 6 janvier 2023
    "Gigi" est un drôle de film dans la carrière de Minnelli. Comédie musicale poussive aujourd'hui, le long-métrage rafla les récompenses en son temps. Les parties chantées sont à peine esquissées, comme si le cinéaste avait craint d'insérer de vrais numéros de chant ou de danse. Il est vrai que Maurice Chevalier est loin d'avoir l'aisance d'un Fred Astaire et Louis Jourdan le charisme d'un Gene Kelly... Leslie Caron est la seule à s'en sortir avec les honneurs et à donner une réelle consistance à son personnage de jeune fille moderne et déterminée.
    On reconnaîtra pourtant que les décors sont beaux et bien filmés et que la reconstitution de ce Paris vu des États-Unis, hors du temps, n'est pas sans charme.
    Nicolas L.
    Nicolas L.

    69 abonnés 1 665 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 3 septembre 2018
    Dernière grosse comédie musicale de la MGM, "Gigi" accuse le poids de l'âge. Certes, les costumes et les décors sont plutôt jolis, mais la mise en scène de Minnelli est un peu fade. Le scénario est léger, et les passages musicaux complètement dispensables. Reste une reconstitution soigné a l'extrême du Paris de 1900 comme seul savent filmer les américains.
    Jipis
    Jipis

    34 abonnés 360 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 15 janvier 2012
    Un film de qualité devenu obsolète. Une curiosité permettant d'intercepter un concept de l'époque consistant à intégrer des personnages chaleureux dans des environnements somptueux dont la mission était d'acquérir une attention au même niveau que tous les protagonistes de l'histoire.

    Des comédiens dont les motricités et les états d'âmes sont accentuées par des décors grandioses.

    C'est un foisonnement continuel de couleurs, de gaîtés et de joie de vivre dans un scénario insignifiant bypassé rapidement par un visuel conséquent sur de biens agréables féeries citadines et champêtres que cette triplette de comédiens Français mettent très correctement en valeur.

    Les mélopées ne laisseront pas un grand souvenir mais elles ont l'avantage d'entretenir la tenue d'un produit montrant un cinéma en très très bonne santé financière.

    Dans de merveilleux costumes, du bois de Boulogne en passant par chez Maxim's une avalanche de figurants assurent la luminosité de certains endroits mythiques de la capitale.

    Tout ceci permet de passer un agréable moment en éteignant un moment son monde le temps de ces diners mondains, de ces ballades Parisiennes et de ces parties de campagnes bien naives.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 29 septembre 2006
    Ne vous fiez pas à ce que dit le personnage de Gaston LACHAILLE: "It's a Bore !" car "Gigi" est loin d'être ennuyeux/se.
    Satire des milieux sociaux imprégnée d' une magnifique palette de couleurs, de personnages "hauts en couleur" et de chansons entraînantes, ce film est comme PARIS: charmant.
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