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Joce2012
180 abonnés
518 critiques
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5,0
Publiée le 28 novembre 2023
Très beau film sur Ricardo Cavello qui nous amène dans sa peinture et nous fait partager ses pensées et ses autres goûts pour d'autres peintres, c'est captivant
Foncez voir ce film qui est un bijou absolu. Il nous immerge dans l'âme, dans la peinture, dans les paysages du Finistère et nous fait découvrir le lien très fort et captivant que Ricardo Cavallo, ce peintre et ami de longue date du réalisateur entretient sans cesse avec ses œuvres et la transmission de sa passion aux jeunes de son village. Non seulement foncez le voir mais passez le message à vos amis avant qu'il ne soit plus à l'écran.
Un superbe moment de plaisir à suivre un artiste en quête de sa passion avec la création comme objet de tous les instants. Le résultat est stupéfiant de beauté, au sens large du terme
Illumination ! mais on ne peut pas juste écrire un mot. Donc parler de ce film, c'est ce laisser saisir par la surprise, l'ouverture, la générosité et l'exigence d'un pratique quotidienne, obstinée, humble et malicieuse. Est ce que j'atteins les 100 signes ? Par ce que à part remercier Barbet Schroeder, la Bretagne, les rochers, les arbres et la parole candide des enfants, je ne vois pas bien comment promouvoir les ce film qu'il ne faut pas rater, et qui fait un bien fou dans notre époque.
En s'ancrant dans l'histoire de la peinture par de ponctuels commentaires révélant la puissance de quelques chef d'œuvres, Ricardo dévoile la motivation de sa propre œuvre. On suit physiquement son parcours créatif avec le sentiment que sa méthode de morcellement est aussi innovante qu'évidente. Gardons le mystère sur la réalisation progressive de la grotte dont la découverte finale nécessite une patience absolue jusqu'au bout du générique.
Très beau film, apaisant au travers duquel on perçoit beaucoup d'affection, et d'amour du lieu, de la peinture, de la relation. il y a même de l'émotion ! a voir
Quel grand film ! A ranger à côté des plus magnifiques œuvres cinématographiques sur la peinture. Le documentaire de Schroeder parle d'amitié, d'histoire de l'art, de transmission aux enfants, de ce qu'est un parcours de peintre en le remontant de façon émouvante à rebours, d'une vie d'ascète... ne fuyez pas, courez-y, vous apprendrez tellement de belles histoires sur Le Caravage, Velazquez, Monet, Seurat... et la forme rejoint le fond, ce documentaire montre aussi comment le film se fait en le filmant, avec des images vibrantes de la Bretagne. Magique et bienveillant .
Ricardo Cavallo est un peintre argentin né en Argentine en 1954, installé en France depuis 1976. Il peint sur sa boîte à pouce de minuscules compositions qui, assemblées, composent d’immenses paysages, urbains ou naturels.
"Ricardo et la peinture" est un titre qui n’est pas entièrement fidèle à son sujet. Sans doute parle-t-il – et en parle-t-il au premier chef – de Ricardo Cavallo lui-même, petit bonhomme plein d’une énergie débordante, malgré son âge avancé, qu’il doit peut-être à un mode de vie érémétique (il se nourrit uniquement de riz et dort en toute saison la fenêtre ouverte sans chauffage). On le voit, chez lui, à Saint-Jean-du-Doigt dans le Finistère nord. On l’y voit dans sa maison ; on l’y voit avec son attirail, crapahuter sur les falaises et profiter de la marée basse pour se glisser dans une grotte marine où il a installé son chevalet. On le voit aussi dans l’école du village qu’il a créée et qu’il dirige éveiller de jeunes enfants à la peinture.
Sans doute parle-t-il aussi de peinture. Il parle de la peinture de Ricardo en nous montrant ses étonnantes compositions et en le filmant en train d’y travailler. Il parle aussi de la peinture, celle que Ricardo aime et dont il nous transmet le goût avec une passion communicative – qui m’a rappelé celle dont savait faire preuve avant sa mort Jean-Claude Carrière dans L’Ombre de Goya. Il faut le voir évoquer avec ardeur Monet, Delacroix, Vélazquez…
Mais ce titre occulte une troisième dimension : l’amitié fidèle qui unit le réalisateur et le peintre. Ricardo, la peinture et moi aurait été un titre mieux adapté, qui aurait rendu compte de ces trois dimensions. Peut-être l’immense Barbet Schroeder y a-t-il renoncé par modestie. Mais c’est ce qui m’a le plus touché dans ce documentaire somme toute assez banal. L’affiche le montre où Barbet Schroeder passe son bras sur l’épaule de Ricardo – pour s’appuyer sur lui ? pour lui manifester son amitié ? On a l’impression que le réalisateur a réussi à convaincre son producteur de financer ce film pour lui donner l’occasion de passer du temps avec son ami. Et on se dit que ce métier-là est décidément l’un des plus merveilleux du monde.
PS : Doit-on écrire "Ricardo et la peinture" ou "Ricardo et la Peinture" ?
RICARDO ET LA PEINTURE nous donne envie de partir, pour retrouver l'essentiel. Ricardo Cavallo nous fait découvrir sa vie frugale toute entière centrée autour de la pratique de la peinture, et de son amour pour l'histoire de l'art, qu'il nous fait découvrir sans lieu commun et sans didactisme... Un très beau voyage.
un film qui fait tellement de bien ... un plein artiste que l'on decouvre dans son engagement, sa passion... mais également un film sur l'art, le regard, la parole, la connaissance et la nature.
Une grande amitié unit depuis 40 ans Barbet Schroeder au peintre d'origine argentine, Ricardo Cavallo, installé en France depuis 1976 et dans le Finistère, à Saint-Jean-le-Doigt, depuis 20 ans. Le cinéaste s'était promis de lui consacrer un documentaire et il l'a enfin pu le faire, avec de longues heures de tournage, avant un travail titanesque de montage (100 heures de rushes). C'est le film d'un créateur sur un autre créateur, un artiste qui s'est consacré corps et âme à son œuvre, lui que l'on pourrait définir comme un ascète, se nourrissant principalement de riz et de fruits. Ricardo et la peinture, loin d'être un reportage lambda sur un peintre, nous immerge totalement dans son quotidien, au milieu des rochers de Bretagne, tout en l'écoutant s'exprimer sur son art de vivre, en pleine nature, et sur ses émotions passées et sans cesse renouvelées, devant les toiles du Caravage, de Monet et surtout de Vélasquez, dont il détaille avec passion quelques uns des tableaux les plus représentatifs. Le film doit beaucoup à la formidable loquacité de son personnage central mais Schroeder nous invite également à une célébration de l'amitié entre ces deux hommes, qui passe par le regard presque enamouré du cinéaste. On est bien loin de la trilogie du mal qui a notamment marqué la carrière du réalisateur de Général Idi Amin Dada. Un Ricardo, sinon rien !
Dans ce documentaire, Barbet SCHROEDER, suit la vie artistique de son ami le peintre Ricardo CAVALLO. Il filme avec talent et délicatesse son ami sur ses lieux de vie en Bretagne et nous montre la passion de son art et sa manière de vivre. C’est fort bien réalisé dans ce film qui dévoile à la fois la passion de cet artiste pour son art et son goût de le faire partager aux autres à travers l’école de peinture qu’il a créé. Dans ce beau documentaire, on a aussi l’occasion de décrypter les techniques des autres peintres célèbres comme MONET, CARAVAGE, PICASSO, DELACROIX, SEURAT, VAN GOGH entre autres. Ce film ravira, à coup sur, les amateurs de l’art pictural.