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    La Femme de Tchaïkovski
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    135 critiques spectateurs

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    MULETA
    MULETA

    11 abonnés 34 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Je vais être direct mais je me suis un peu ennuyé . Peut-être par la longueur du film ou à la narration russe d'un film auquel j'ai du mal à m'identifier et dont je ne suis pas habitué . Cela reste un très beau film quand même par l'histoire de cet amour impossible jusqu'à la rendre folle. On ne peut que s'apitoyer sur cette belle femme avec ces jolis yeux . Ce film nous montre une époque un pays et la place des femmes . Le travail de la lumière s'apparente à de la peinture et c'est ce que j'ai aimé le plus avec une musique qui a de l'importance . Une fin de folie et brutale
    AZZZO
    AZZZO

    276 abonnés 745 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 5 mars 2023
    Kirill Serebrennikov est un réalisateur qui aime la musique, en témoigne sa filmographie et en particulier le récent "Leto". Ici, pas de rock russe des années 80 mais le retour au classicisme en s'attaquant à un aspect méconnu de la vie de l'illustre Tchaikovski : son mariage.
    La musique n'est pas l'objet du film. C'est le personnage d'Antonina Milioulova, l'épouse, qui attire la caméra de Serebrennikov. Ce mariage de convenance ne l'est que pour Tchaikovski. Antonina veut jouer le rôle auquel il lui est interdit de prétendre et la caméra filme les tourments, espoirs et déceptions de cette femme que la passion rend folle.
    La réalisation est extraordinaire : non-seulement la mise-en-scène tient en haleine mais il y a un énorme travail sur les espaces, les huis-clos qui enferment les personnages, la lumière crépusculaire et l'ambiance sonore. C'est un bijou pour cinéphiles qui pourront décortiquer chaque scène. Certes, c'est un drame, l'atmosphère est glauque, on est à mille lieues du feel-good... mais quel plaisir de découvrir tout ce qu'il est possible de faire lorsque l'on sort des sentiers battus du cinéma.
    laurent aroles
    laurent aroles

    3 abonnés 23 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 5 mars 2023
    Un film moyen qui en fait ne mérite ni excès d’honneur ni indignité. Pour les fervents admirateurs de la musique de tchaikovski il ne faut rien en attendre
    . En résumé, il s’agit de la rencontre d’un homme homosexuel qui veut, à tort sauver les apparences en se mariant avec une erotomane. Car la femme du célèbre compositeur n’est pas une oie blanche qui idealiserait tchaikovski à travers son œuvre et nourrirait un amour platonique non, la dame n’en est pas à son coup d’essai elle s’était déjà enflammée pour d’autres célébrités russes du moment qui avec plus de sagesse n’avait pas donné suite à ses déclarations d’admiration débordantes. La scène où elle viole quasiment notre malheureux génie est suffisamment réaliste pour donner la juste mesure de sa pathologie qui ne relève en rien de l’innocence romantique.
    Quant à Tchaikovski ce n’est pas son homosexualité qui constitue le fondement même de son caractère c’est bien également des troubles psychologiques caractérisés qui n’ont rien à voir avec l’homosexualité en elle même et ce, si bien évidemment l’environnement social peut difficilement favoriser un total épanouissement.
    Quant au film en lui-même s’il a quelques mérites il souffre avant tout de quelques longueurs. Tous les passages oniriques sont mièvres et dépourvus d’intérêt. Au plan photographique il y de belles images d’intérieur où domine des tons sourds le seul point très lumineux est la robe rouge symbole de cette passion dévorante et pathologique.
    L’interprétation est bonne même si aucun des personnages ne suscite vraiment l’empathie. Au final on ressort de ce film mi figue mi raisin et sans réelle émotion.
    danivero
    danivero

    8 abonnés 99 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    un angle tres original pour parler de ce genie de la musique : l'angle de cette épouse mythomane, de cette femme victime de la contrainte de son sexe dans la Russie du 19ème, et la souffrance de ce musicien gay qui malgre son genie devait cacher sa nature profonde. les 2 se sont perdus, loin l'un de l'autre, le diktat de la société intolérante les menera à la folie ou au suicide. une oeuvre magistralement filmée et jouée: crue et douloureuse sur la descente aux enfers
    Tumtumtree
    Tumtumtree

    153 abonnés 513 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 4 mars 2023
    "La Femme de Tchaikovski" est sans doute un film à revoir deux fois. Et ce n'est qu'au terme d'un premier visionnage que cette critique est rédigée et que quatre étoiles sont cochées. La découverte de la bande-annonce du film de Kirill Serebrennikov lors du dernier festival de Cannes laissait croire que le cinéaste était revenu à une forme plus classique, loin des effets sophistiqués de Leto et de La Fièvre de Petrov. Mais c'est loin d'être le cas. Dès la première scène, on retrouve ces plans-séquences hors du commun où tout peut arriver (je n'en dis pas plus...). Et ces trésors de mise en scène sont distillés tout au long du récit de cet amour déçu. Une scène d'attente à la gare devient un plan-séquence continu où des dizaines de figurants alternent pour révéler que tout le temps du séjour est en train de s'écouler. La réception d'une lettre fatale dans une lointaine datcha donne lieu à des mouvements de caméras et à des effets de lumière croisant Tarkovski et Kubrick. Etc. Etc. La superbe photographie sert au mieux des comédiens parfaits.

    Sur le fond, Kirill Serebrennikov se concentre sur le thème de l'amour impossible, l'amour obstiné. Peut-être cela forme-t-il triptyque avec Leto où les relations amoureuses étaient déjà cruciales, et avec La Fièvre de Petrov où c'est plutôt l'amour filial qui était abordé. A l'image d'Ida Dalser dans le chef-d’œuvre qu'est Vincere de Marco Bellochio, la jeune femme qui nous est montrée ici ne veut pas renoncer à son Tchaikovski. Elle s'y attache par tous les moyens, peut-être aussi pour être fidèle au sentiment que fut son premier amour lui-même. Certains trouvent ridicules que l'homosexualité du compositeur ne soit explicitement abordée que tardivement, mais cela fait sens dans un film fondé sur le point de vue subjectif d'un personnage qui ne veut pas voir la réalité en face.

    Or cette impossibilité de concrétiser l'amour entraîne un dérèglement complet de la gestion de ses désirs. Tout comme le personnage principal de certains films d'Elia Kazan ou André de Toth, notre héroïne désire physiquement son partenaire, mais ne peut jamais assouvir ses envies. Cette autre problématique atteint son climax dans une scène de tentation où un ami de Tchaikovski sert à la jeune femme une brochette d'appâts, derniers instants de faste avant la descente aux enfers...

    À la première vision, La Femme de Tchaikovski apparaît comme un vrai bon film, à tous points de vue. Il n'est pas impossible qu'une seconde vision permette de l'apprécier davantage, puisque, cette fois informé de la complexité de maints plans-séquences, on sera bien plus attentif à leurs effets sophistiqués.
    Camille J.
    Camille J.

    1 abonné 11 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Avis partagé : des images et cadrages splendides, un sublime film d'époque, une belle description de ce que peut être la Russie à cette période. Des acteurs très justes, une certaine finesse dans le scénario. Mais il y a tout de même ces comportements des 2personnages principaux que j'ai eu du mal à comprendre, et un titre qui laisse penser que la musique aurait toute sa place ici, alors qu'elle n'est vraiment qu'en arrière-plan. Même si j'en comprends la nécessité pour faire monter le drame et qu'il sonne juste, le scénario aurait gagné, surtout, à être raccourci d'une demi-heure.
    Goéland
    Goéland

    21 abonnés 109 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 3 mars 2023
    En Russie, à la fin du 19ème siècle, une jeune femme discrète, Antonina Miliukova (Alyona Mikhailova), se prend de passion pour le compositeur Piotr Tchaïkovski (Odin Lund Biron) et décide de se marier avec lui. Il la dissuade, lui explique qu’il est d’âge avancé, irascible, qu’il n’a jamais connu de femmes mais il finit par lui céder pour régler quelques affaires immédiates : récupérer la dot, faire taire une rumeur.
    Très vite, le « Soleil » ne supporte plus sa femme. Il l’éloigne en se faisant protéger par ses frères et leurs sbires.
    Serebrennikov se place au niveau d’Antonina, nous montre sa détermination, son courage, sa folie dans une société où les femmes sont considérées comme des personnes subalternes.
    La photographie du film est magnifique, la mise en scène faite de longs plans-séquence fait penser à Chéreau, les décors sont somptueux. Le spectateur est plongé dans la Russie de l’époque, celle des salons aristocratiques où l’on parle français, celle des quartiers glauques de Moscou où la piétaille vit dans la fange, celle de la campagne éternelle chère au grand Mikhalkov de « Soleil trompeur ».
    La durée du film (2h 30) n’est pas un problème. Serebrennikov, homme de théâtre, est aussi un grand cinéaste.
    Boby 53
    Boby 53

    10 abonnés 177 critiques Suivre son activité

    2,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Je viens de voir " la femme de Ttchaikovski", appâté par une critique dithyrambique: mal m'en a pris! Le film est long, trop, pour en fait montrer la "folie" de la dite femme( elle terminera sa vie ds un asile), qui s'évertue à adulée cet homme qui ne la regardera jamais. Bon ça c'est l'histoire officielle, mais le film empreinte des chemins tortueux, pénibles, fantasmatiques, on s'y perd et puis au final l'histoire n'est pas passionnante: une folle e un compositeur génial mais égoïste ( encore qu'il lui annonce la couleur dès les fiançailles). Là dessus le metteur en scène de "Letto"( film génial) projette ses propres fantasmes à propos de l'homosexualité de Ttchaikovski, ce qui nous vut un final grotesque, mais avec de beaux mecs à poil! Bref, lourdingue, pompeux et fatigant. Seule la comédienne interprétant la dite femme s'en sort bien, mais ça ne sauve pas le film.😉
    Micmic31
    Micmic31

    2 abonnés 2 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Une femme est follement-littéralement- amoureuse d'un génie de la musique homosexuel qui s'est marié avec elle par intérêt et qui a aucun moment ne l'a désirée ou aimée. Aucun mot ou geste d'affection. Il la haït. Il lui dit, et lui montre.
    Comment a-t-elle pu tomber amoureuse et surtout le rester pendant tant d'années alors qu'il lui montre à chaque instant du film qu'elle n'est rien pour lui. Il lui parle mal, ne la considère pas, la repousse physiquement.
    Il va vite vouloir divorcer mais pas elle.
    Voilà le film.
    C'est très pénible à regarder, c'est très ennuyeux, c'est long. Aucune surprise, on sait tout depuis le départ. C'est juste une accumulation. Plus de 2 heures à filmer, une suite d humiliations, de haine. Rien d'autres.
    On ne voit rien de la vie d'artiste. Pas d'autres histoires parallèles.
    Juste lui, et son indifférence et sa haine des femmes et elle avec son amour fou, aveugle, à accepter l'inacceptable.
    Et le spectateur est en souffrance aussi ! Il regarde sa montre et se demande quand ce supplice va s'arrêter.
    L'image est belle oui, les décors sont beaux oui mais pourquoi faire un film si long pour dire si peu ?
    jerome S.d.c.
    jerome S.d.c.

    14 abonnés 104 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 4 mars 2023
    Bien joué, bien filmé, mais au final, il ne reste qu'une sensation de grosse lourdeur et de grande longueur car il ne se passe pas grand chose sur près de 2h30....hormis quelques prétentieuses fantasmagories sûrement trés éloignées de la réalité de cette trés triste histoire qui, telle qu'elle est traitée, n'émeut plus guère. Bien dommage.
    Paul Schaer
    Paul Schaer

    2 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Cinema d exception .aucune mièvrerie rencontrée dans le cinéma Français. Du grand art! Quelle actrice°°
    Olivier G.
    Olivier G.

    15 abonnés 50 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 1 mars 2023
    Film remarquable sur un soleil noir par un réalisateur lui-même adepte de magie noire!
    Une œuvre plastique remarquable qui propose une hybridation entre un pur clacissisme pictural empruntant à la peinture du 19ème siècle et des expérimentations visuelles contemporaines. Loin d'être un mélodrame uniquement sombre, le film est porteur d'ambiguïté, d'ironie mordante et d'une réflexion "en négatif" sur l'acte de création artistique.
    Vadim Korniloff
    Vadim Korniloff

    1 critique Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 28 février 2023
    Je viens de sortir complètement sonné, du cinéma...
    Je suis allé voir le dernier film de Kirill Serebrennikov, "La femme de Tchaïkovski". Cette œuvre cinématographique exerce sur nos sens une telle tension dramatique, que sur le chemin du retour j'ai eu beaucoup de mal de desserrer ma mâchoire, et de ne plus avoir les yeux larmoyants. Vous l'aurez compris, je viens de voir un chef-d'œuvre. Ce film est littéralement un hymne à ce que je nommerais une "mélancolie poétique". À partir d'une histoire d'amour absolu et absolument impossible, dans une maestria artistique totale, Kirill Serebrennikov nous emmène dans un univers magnifique, âpre et brutal (une alchimie tellement russe !), dans lequel comme si par enchantement toute la plus belle peinture hollandaise du 17ème siècle (certaines scènes sont des tableaux vivants de Vermeer !) fusionnait avec toute la quintessence de la plus grande littérature et poésie russes du 19éme siècle, et ce dans une harmonie magistrale et vertigineuse à la fois.
    Bref, je suis allé voir le dernier film de Kirill Serebrennikov, "La femme de Tchaïkovski", et c'est une expérience cinématographique que je vous conseille vivement, car elle me semble des plus salutaires dans la montée de l'insignifiance qui caractérise tellement notre monde aujourd'hui...
    Anton75
    Anton75

    20 abonnés 74 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2023
    Film sombre, âpre, malaisant, qui déroule la folie amoureuse d'Antonina pour Tchaïkovski jusqu'à la mort de ce dernier, que la scène d'ouverture ressuscite de son lit de mort dans une séquence onirique de toute beauté.
    Sublimes cadres picturaux, couleurs fauves et ocres, admirables plans-séquence chorégraphiés comme des ballets, on sort de la projection étouffé par cette atmosphère lourde et pesante, mais impressionné par la maîtrise formelle du cinéaste, qui sert magnifiquement le récit de cet amour pathologique.
    Une explication en est donnée, lors d'un repas familial mouvementé, par la mère d'Antonina, qui révèle que son mari était un homosexuel refoulé (il fricotait avec le laquais). Mais ce n'est qu'une piste, et insensible à toute raison et à tout raisonnement, la femme du compositeur du Lac des Cygnes se laisse emportée dans une course à l'abîme, qui la conduira à l'asile, où elle mourra en 1917, soit 24 ans après le décès de son idole.
    Elle sera, jusqu'au bout, restée fidèle à cet amour insensé, mais pas chaste, et ses multiples aventures extraconjugales, en dehors de sa liaison avec son avocat, dont elle aura trois enfants, abandonnés à la naissance, sont évoquées dans une scène incroyable, où elle soupèse le sexe de ses amants, alignés nus devant elle, et respire l'odeur de leur peau.
    Un grand film russe (même si bizarrement, les personnages parlent ukrainien, et non la langue de Pouchkine).
    Lolallociné
    Lolallociné

    23 abonnés 124 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 27 février 2023
    GÉ-NI-YAL ! Les premières paroles entendues après la séance ont été « HAHA MAIS POURQUOI TANT DE ZIZI » et je comprends le commentaire mais sinon c’était hyper bien. C’est vrai qu’il y en avait bcp n’empêche. C’est considéré comme un spoil ou pas ?? Bref. Les couleurs sinon enfin la mise en scène générale est vraiment top :) HE AUSSI J’AI COMPRIS PLEIN DE TRUCS EN RUSSE JE CROIS QUE JE DEVIENS SÉRIEUSEMENT BILINGUE non mais pf ça c’est la classe pardon hein. Je suis un peu déçue des réactions des personnes âgées dans la salle je pensais qu’elles seraient un peu plus choquées (par les zizi dont j’ai parlé au début suis un peu !)
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