Avis : Reality - Page 7

voilà une toile bien captivant malgré le côté statique de l'interrogatoire, les jeux des acteurs et mise en scène particulièrement original loin de tous les classiques thrillers auxquels je suis familiarisé, avec le jeu de l'actrice principale générant une empathie sans pareille aux côté de ces agents du FBI aux méthodes d'investigations soft tout autant surprenantes.Je recommande à fond

En 2017, deux agents du FBI se présentent au domicile de Reality Winner, vétérane de l’US Air Force et linguiste employée par la NSA. Cette jeune femme de 25 ans à l’apparence lambda est alors soupçonnée d’avoir fuiter un document classifié
La particularité du film est qu'il reprend au mot prés la retranscription de l'audio de la perquisition menée par les agents fédéraux.Les dialogues même les plus incongrus sont vrais.
D'abord, pendant une bonne demi heure la discussion est détendu et parle de tous et de rien : du sport, des animaux... Une façon de détendre l'admosphére avant de passer aux choses sérieuses. Sans jamais haussé le ton, ni même menacé l'interrogatoire se fait naturellement l'étau se resserrant peu à peu sur Reality. Car au fond ils savent tous, ils veulent simplement connaître les motivations.

Un film Formidablement bien ficelé avec un concept de départ absolument génial et porté par des acteurs au jeu subtil, credible, puissant. Un film spectaculaire

Pépite! Ce film est passionnant avec une actrice principale époustouflante! Les dialogues, la lise en scène nous donne le vertige oui le malaise est là, voulu et on se met dans les souliers, terriblement inconfortables de Reality! Les lignes s'estompent entre réalité et fiction c'est bien fait on ne verse pas dans le documentaire, la tension, la narration c'est du vrai du beau cinéma! Un réel coup de cœur pour ce film qui au delà de son sujet politique, très bien mis en valeur sans aucune démagogie, à su apporter un peu de renouveau avec une certaine sobriété de caméra et un jeu caméléon bluffant de l'actrice!

Reality est un film biographique . Il raconte l'histoire de Reality Winner une ancienne analyste du renseignement de la National Security Agency (NSA) qui a été condamnée à 5 ans et 3 mois de prison pour avoir divulgué des informations classifiées sur l'ingérence russe dans les élections présidentielles américaines de 2016. Actuellement elle est sur Liberty surveillée jusqu'au novembre 2024

Le film explore les conséquences de la divulgation d'informations classifiées.

Sydney Sweeney est excellente dans le rôle de Winner. Elle capture parfaitement la complexité de son personnage, à la fois idéaliste et imparfait ,une jeune femme qui a été motivée par un profond patriotisme et un sens du devoir.. Les autres acteurs sont également excellents, en particulier Josh Hamilton dans le rôle de Garrick, l'agent du FBI qui interroge Winner.

Comme elle a dit >
Reality leigh Winner

Ce film mérite d'être vu.

​Inspiré d'une histoire vraie, ce film est une sorte de huis clos oppressant qui relate l'interrogatoire d'une jeune fille ayant divulgué des dossiers classés secret défense. La performance de l'actrice Sydney Sweeney face à ses détracteurs qui l'interrogent est à saluer.
Le film, qui ne dure qu'une heure vingt deux, empêche de tomber dans la monotonie ou la redite.
En face de blockbusters pour bouffeurs de popcorn, le cinéma américain indépendant continue à nous faire partager quelques pépites ... !

On est plongés pendant la perquisition et l'interrogatoire d'une personne qui ferait fuité des information sensible.
C'était intéressant de cette immersion au mots pour mots durant ce film.

Mise en scène audacieuse et réussie.
Film haletant.
Sydney Sweeney grande actrice.
Ce film est une petite pépite.

Bon film: on se demande comment cela va se terminer, on reste sous tension, mensonges ou pas, l'interrogatoire et la façon dont ils est mené est édifiant, et cette ambiance particulière parfois peut être dérangeante car on est comme Reality, en train de se demander qui sait quoi, jusqu'à quelle réalité (incroyable le prénom tout de même !), les banalités échangées mais pas si banales, car objectivées...enfin bref, on aimerait pas être face au FBi !

Reality, une jeune femme à priori tout à fait ordinaire, rentre chez elle. Deux hommes l'attendent du FBI. Ils se présentent, démarrent un enregistrement. C'est cette conversation, parfois lunaire, qui sera reproduit fidèlement tout au cours du film. Qu'a pu bien faire Reality au sein de son département de traduction de langue rare au service des Américains. Elle se préoccupe de ses animaux, de son sport. La première heure de film plante le décor mais n'apporte pas grand chose, tout s'accélère quand l'interrogatoire commence vraiment. La performance de Sydney Sweeney devient alors passionnante. Son personnage prend de la consistance, son jeu aussi. Les hommes du FBI ont très bien la réponse à leur question, mais ce qu'ils sont venus chercher, c'est pourquoi ? Pourquoi a-t-elle fait ça ? Et pourquoi sera-t-elle condamné à cinq ans de prison, une peine très lourde comparée à ses agissements. Derrière ses actes se pose la question de l'utilité pour son pays. Pour moi, le débat est vite tranché, servir son pays, c'est agir comme elle l'a fait. Cela ne l'empêchera pas d'avoir une partie du système médiatique contre elle, et son propre pays. La mise en scène est moderne, efficace, sans fioriture. Une réussite, sans prétention.

"Reality", réalisé par Tina Satter, se positionne comme un drame biographique sobre, relatant l'arrestation de Reality Winner par le FBI. Le film plonge dans un événement réel avec une précision quasi documentaire, en utilisant exclusivement les transcriptions de l'interrogatoire de Winner. Si l'intention est louable, le résultat est, malheureusement, un mélange mitigé.

D'emblée, le film s'ouvre sur un contexte lourd de suspicions et d'intrigues politiques. Nous sommes plongés dans une Amérique post-élections 2016, où la méfiance envers les institutions et les fuites de renseignements sont au cœur des préoccupations. Le choix de Sydney Sweeney pour incarner Reality Winner est judicieux : elle apporte une vulnérabilité palpable et une tension constante à l'écran. Ses interactions avec les agents du FBI, joués par Josh Hamilton et Marchánt Davis, sont le point fort du film. Leur jeu subtil et mesuré est captivant, offrant un contraste saisissant avec l'atmosphère oppressante de l'interrogatoire.

Cependant, malgré ces performances solides, "Reality" souffre d'une certaine froideur narrative. En s'en tenant strictement aux dialogues réels, le film manque parfois d'élan dramatique. La fidélité aux faits, si elle est intéressante sur le plan documentaire, restreint la capacité du film à explorer plus en profondeur les motivations et les émotions des personnages. Il y a un manque de développement des arcs narratifs, ce qui peut laisser le spectateur quelque peu détaché de l'histoire.

Visuellement, le film est un modèle de sobriété. La photographie de Paul Yee est efficace, utilisant des cadres serrés et une palette de couleurs terne pour renforcer le sentiment d'enfermement et de surveillance constante. Pourtant, cette austérité visuelle peut parfois paraître monotone, manquant d'inventivité pour maintenir l'attention du public sur une durée de 82 minutes.

La musique de Nathan Micay, bien que discrète, parvient à accentuer la tension dans les moments clés. Toutefois, elle reste en retrait, ne jouant jamais un rôle prépondérant dans l'ambiance générale du film.

Ce qui ressort le plus dans "Reality", c'est sa capacité à susciter une réflexion sur les concepts de vérité et de loyauté. Le film pose des questions pertinentes sur la nature de la sécurité nationale et le prix de la transparence. Néanmoins, il aurait pu aller plus loin dans l'exploration de ces thèmes, en offrant une perspective plus nuancée sur le dilemme moral de Reality Winner.

En conclusion, "Reality" est une œuvre intéressante, mais imparfaite. Elle excelle dans la représentation authentique d'un événement réel, portée par des performances d'acteurs convaincantes. Cependant, son approche trop rigide et son manque de dynamisme narratif peuvent rendre l'expérience quelque peu frustrante. C'est un film qui mérite d'être vu pour son audace et son engagement envers la vérité, mais qui laisse également un goût d'inachevé.

Film mystérieux pour la plus grande partie, puis on découvre enfin la raison. En fin de compte, nous n'arrivons pas à déterminer qui ment, qui manipule qui, y compris ce qui est raconté dans les médias (même dans wiki)... Bref, film réussi mais la cause ne valait pas d'en faire un.

Film remarquable qui prouve qu'une mise en scène on ne peut plus minimaliste peut être captivante. Le jeu de Sydney Sweeney y est pour beaucoup, air blasé (c'est elle qui le dit) puis envahit par les émotions, face à deux agents du FBI et leur décontraction feinte et leur emprise habile. Ce film raconte une histoire politique que je ne connaissais pas, dont les mystères et les enjeux se révèlent au fil de l'interrogatoire .

A partir du scenario basé sur des enregistrements officiels, les acteurs parviennent à nous faire rentrer dans un huis-clos psychologique à suspense. Attitudes des agents du FBI présentant une grande hypocrisie pour dévoiler le délit, au ton mielleux et superficiel , implacables pour faire émerger les faits. L'explication politique des agissements et de la condamnation ne sont pas le sujet du film.

La machine FBI en marche, à ne pas aimer tomber dans leurs filets, malgré les questions mine de rien des enquêteurs ou la si belle voix de Marchant Davis, grande performance de Sydney Sweeney.