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Kao-BB
42 abonnés
385 critiques
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3,5
Publiée le 22 novembre 2014
Après Le Dernier Combat, le 2ème long-métrage de Luc Besson, pour un film tout aussi curieux mais en un peu mieux! Subway, a défaut d'accuser quelques longueurs et un scénario qui relève un peu du fourre-tout, ne manque pas de charme. A l'image de ses décors de métro parisien (de fiction d'après beaucoup d'avis car dans ce film il est très propre par rapport à la réalité) et les personnages plus bizarres les uns que les autres qui le fréquente ou l'habite, qui sont l'un des points forts de Subway. Le casting est lui aussi très varié, chacun apportant de l'humour, de jolies répliques et du charme à son personnage. Bref les acteurs et actrice (en l’occurrence Isabelle Adjani) apportent beaucoup au film, même si le scénario en lui-même n'est pas suffisamment creusé. De plus, un véritable effort de mise en scène à été fait par Luc Besson; par exemple la scène de courses-poursuites en voiture (celle d'ouverture) et celle en rollers sont remarquables! La bande originale aussi se laisse volontiers écouter, l'idée au début du film spoiler: de démarrer la musique de fond quand Christophe Lambert alias Fred met la cassette audio dans la voiture et que la musique s'arrête quand cette cassette s'endommage est franchement bien trouvée. Donc un bon film à l'univers original et décalé dans la filmographie très éclectique de Luc Besson.
Deuxième film de Besson, et on attaque avec une pelletée de noms propres au générique : Adjani, Lambert, Bohringer, Reno, Galabru...On a déjà envie de dire stop. Et si l'histoire est somme tout assez banale (autant que peut l'être une oeuvre originale), on se rend vite compte que l'entrée en scène à l'américaine n'est que passagère, et que le casting français va très bien savoir gérer le talent débordant du régisseur. Il place ses acteurs comme des pions, stratégiquement et parcimonieusement, et les laisse décanter dans une ambiance très glauque à laquelle ils ne sont pas forcément habitués et dans laquelle ils révèlent bien leur potentiel.
Comme dit précédemment, le tout est basé sur la quantité de noms propres, si bien que certains décantent moins bien que d'autres d'une façon un peu trop évidente (coucou Adjani). Mais la recette fonctionne et donne même l'impression que Besson ne se force pas, comme s'il avait mis son casting dans un bain qui lui convenait et lui avait dit de se débrouiller... Et pourtant, pour que TOUS ces acteurs s'en sortent si bien, il fallait une sacrée direction artistique.
Sans compter qu'il ne se presse pas pour nous montrer que la musique est un thème primordial. On sent que sa perception de la limite entre l'image et la bande son est particulière (par exemple, la musique s'arrête pour le spectateur quand elle s'arrête dans la voiture ; le fond sonore au saxophone paraît illustrer l'action, mais on découvre que c'est un personnage qui en joue et on se prend à l'écouter, ce qui nous fait nous questionner sur la nature des musiques de film). Mais il faut SURTOUT faire entrer dans l'équation le tube It's only mystery qui a été composé pour le film et dont le batteur n'est nul autre que Jean Reno lui-même !
Ce qui est génial avec "Subway", c'est l'atmosphère originale qui s'en dégage, l'ambiance et les couleurs du métro fascinent, tandis que la plupart des compositions d'Eric Serra, typiques des années 80, donnent du rythme et de l'émotion à cette aventure souterraine. L'autre gros point fort du film de Luc Besson, c'est son casting : Isabelle Adjani est divine, Christophe Lambert a rarement été aussi bon que dans ce rôle d'amoureux éperdu un peu à côté de ses pompes, Jean-Hugues Anglade est inoubliable sur ses rollers, les rapports Michel Galabru/Jean-Pierre Bacri sont très drôles, et Richard Bohringer comme Jean Reno complètent parfaitement cette galerie de personnages atypiques. Après, on peut déplorer un scénario assez banal, quelques scènes un peu kitsch, voire caricaturales, mais l'émotion et la naïveté qui se dégagent de "Subway" soufflent aujourd'hui encore un véritable vent de fraîcheur. Underground.
« Subway » a profité, à son époque, d’un casting de haute volée avec en « prime star » une Isabelle Adjani, sublime dans sa beauté et dans son jeu très 80's ; un Christophe Lambert excellent (certainement le meilleur de sa carrière en demi-teinte) mais aussi de formidables acteurs plus ou moins en devenir comme Jean Luc Anglade et un « Batman-Bacri » déjà bien campé dans son personnage spoiler: (ici coté flic ) dont le "jeu bougon" s'affinera avec les années. Le propos de Luc Besson est très original : seul film sur l’underground parisien depuis lors, il reflète parfaitement ces années "où tout était possible" et en cela n’a absolument pas vieilli. Unique en son genre, une pépite
Drôle d’ambiance, drôle d’histoire et donc, drôle de film. Subway est une œuvre à part mais, dans laquelle on retrouve bien les caractéristiques de Besson. Sinon, l’intérêt du film repose principalement sur ses excellents seconds rôles, de Galabru à Bacri en passant par Reno.
Ce n'est pas tous les jours que des réalisateurs Français osent faire de tels films. Un jeu d'acteur réussi, un casting d'enfer. Que dire si se n'est que ce film est vraiment plaisant à regarder.
Dommage que les réalisateurs Français se cantonnent trop souvent aux comédies et aux drames.
sixième position? je m'y perd dans mon classement des meilleurs film de Luc Besson, peut être parce qu'il n'a rien de réellement de tape à l’oeil mais la verve des dialogue et situation rocambolesque mention spécial à BACRI et GALABRU, hilarant; jean Bouise encore là! le PLUS français de ses films, Christophe Lambert génial, Jean Hugh Anglade aussi, Richard Boringher aussi, Isabelle Adjani sublime de sincérité et JEAN RENO avant LE GRAND BLEU déjà dans les papier du cinéaste. un film inquiétant, éxitant et drôle; musique de ERIC SERRA où il joue un petit rôle joue un son surréaliste des bas fond du métro parisien. FINALEMENT ce film n'est pas dans la liste des films de Luc Besson, il est a part!
Un film où l'action commence à la fin. On s'ennuiiiiiit mais on s'ennuiiiiiit ... Aucune action, rien, ça traîne en longueur et finalement on ressort du film avec l'impression d'avoir perdu son temps.
Au fond moi, l'idée d'explorer les méandres du métro et d'y découvrir une communauté marginale et vivante, ça me bottait bien. C'eût été mieux s'il y avait un scénario intéressant à suivre derrière,en l'état le deuxième film de Luc Besson n'est qu'un exercice de style totalement inabouti scénaristiquement. Le jeu d'acteur ne m'a pas aidé à rentrer dans le film en particulier Adjani qui avait l'air de se faire aussi chier que moi mais en y réfléchissant il s'agit peut-être d'une intention de réalisation, tous les acteurs jouant des personnages du monde du dessus ayant un jeu plus ou moins insipide, mais d'un autre côté ça ne m'a pas totalement convaincu vu que ce n'est pas une constante (il y a parfois des sursauts dans le jeu des acteurs) et parce qu'intentionnel ou pas, ça n'a pas aidé à l'appréciation du film. Mon rejet pathologique de l'esthétique des années 80 a fait le reste. Luc Besson est un grand monsieur et je suis très admiratif de son travail en général mais celui-ci n'est pas du tout à mon goût.
Le problème des souterrains du métro c'est qu'on s'y perd facilement!!!!! Alors à part la vision de cette époque qui nous offerte, le film est d'un ennui mortel. On peut cependant rigoler en voyant que le patineur passe des quais d'Auber à Kléber !!! Et que le métro ne passe pas sur les quais du rer à Châtelet Les Halles !!!!! On peut dire que ce qui est réussi c'est cette séquence de saxophone qui résonne formidablement bien dans les couloirs!!!!!
Premier succès de Luc Besson, Subway est un polar original prenant place dans le métro parisien. L'attrait principal du métrage est sans aucun doute ce gros casting qui met en exergue des personnages attachants et hauts en couleur. L'atmosphère sombre et décalée prend heureusement le pas sur une intrigue assez faiblarde mais qui ne manque pas de poésie. Subway est assez unique dans son genre et il est toujours plaisant de le redécouvrir de temps à autre sachant qu'en plus il n'a que très peu vieilli au final. Besson enchaînera avec Nikita et Le Grand Bleu assez rapidement qui feront définitivement décoller sa carrière.
Plongée kitsch dans un monde de déclassés errant dans les couloirs du métro ou tentant de le sécuriser, cet ocni emprunte à la comédie burlesque, au policier et à la romance dans un récit d'abord déroutant mais finalement cohérent. Reconnaissable d'emblée la réalisation de Luc Besson se dote d'une bande-son dynamisante, d'une atmosphère dystopique et surtout d'un éblouissant casting (sautillant Christophe Lambert, ingénieux Jean-Hugues Anglade, ambiguë Isabelle Adjani, bougon Jean-Pierre Bacri, gouailleur Michel Galabru, railleur Richard Bohringer, improbable Jean Reno) au service d'une histoire d'espoir et de désillusions aux airs de fable désabusée. Riant, tendre, singulier. It's only mystery and I like it...
Plutôt réussi sur le plan formel ce film dont le principal héros est le métro parisien, son côté underground, sa galerie de personnages décalés : le patineur, le marchand de fleurs, le batteur, l'haltérophile, le dandy mélomane, la bourgeoise désabusée et la police, toute cette faune jouant plus ou moins à cache cache. Sur fond d'un scénario bien léger et pas toujours limpide, Besson réussi à mêler action, amour, musique en faisant cohabiter Adjani, Lambert, Bacri, Anglade, Bohringer, Réno et Galabru. ça se regarde avec plaisir
Malgré un casting en béton armé (Christophe Lambert, Isabelle Adjani, Jean Réno, Jean Hugues Anglade, Michel Galabru, Jean Pierre Bacri et Richard Bohringer), Luc Besson et son "Subway" n'arrive pas vraiment à intéresser. Il est vrai que de nombreux passages sont comiques, mais cette histoire de vol de documents n'est pas franchement intéressante. Eric Serra fait encore une très belle BO ce qui n'est pas pour nous déplaire. Pas un mauvais Besson mais loin d'être le meilleur, il fait bien triste mine à côté du "Grand Bleu" ou de "Léon".