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Backpacker
51 abonnés
780 critiques
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4,0
Publiée le 30 avril 2007
La seul reproche que l'on peut faire au regretté réalisateur, est de n'avoir su insuffler plus de rythme à son "Théorème", provocant indirectement quelques bâillements et longueurs... Pour le reste, le grand Pasolini dégomme à merveille la bourgeoisie et ses frustrations, se moque de la religion catholique en faisant de son visiteur, perturbateur de la vie bien monotone d'une famille bourgeoise, une sorte de dieu de passage, et soutient ouvertement la lutte des classes... Tout cela en y ajoutant des images à la limite du surréalisme... Une oeuvre riche qui ne manque aucunement de mordant...
Voilà la réalisation marxo-freudienne de pasolini. En effet nous sommes dans une famille bourgeoise italiene praticante ayant fortement intérioriser les interdits moraux bourgeois. Le jour où arrive un superbe jeune Homme dont l'ensemble de la famille tombe amoureuse père et fils compris. Chacun réalise à sa manière son désir et l'intériorise. Au départ du jeune homme le surmoi de chacun des memeb de la famille s'extériorise et devient alors insoutenable à chacun pour sa morale et sa conscience. C'est alors un long requiem qui se déclenche pour l'enemble des membres de cette famille dont le désir a brisé ses interdits moraux intériorisés. C'est une réussite intellectuelle totale, comme d'habitude, mais est-ce une réussite cinématographique. La réponse est oui. Pasolini film à merveille et sans retenue le déclin de chaque personnage en montrant des comportement pour chacun de démence totale. L'intensité de la scène ou la jeune fille tombe dans la folie avec le requiem de Mozart en relief est terrifiante. La scène finale étant l'apothéose du film qui se termine dans un cri extériorisant toute la frustration morbide des personnages nous glaçant le sang. Ce film est un crescendo de démence qui fini dans la boue et les larmes qui symbolisent le délitement de la conscience de chacun des bourgeois.
Un film qui m'a fait songer à un soufflet qui se dégonfle aussitôt sorti du four ; les 20 premières minutes de Théorème sont belles, c'est presque captivant puis soudain le film commence à tourner en rond. J'imaginais un film plus inquiétant, plus amoral et subversif. Les acteurs sont très bons notamment Terence Stamp.
Un film très hermétique, entre le contemplatif et le mystique. C'est lent et assez ennuyeux avec très peu de dialogues. Il y a peut être plein de messages et de métaphores mais ça m'a trop pris la tête et j'ai pas eu envie de réfléchir...Film culte parait-il ! Ah bon ?
Partant d'un synopsis de départ plutôt intriguant, ce long métrage de Pier Paolo Pasolini s'avère au final bien décevant. Car mise à part la belle photographie et le bon jeu des comédiens - notamment en ce qui concerne les performances de Terence Stamp et de Silvana Mangano - je ne peux pas dire que j'ai pris plaisir à suivre cette histoire d'un jeune étranger qui bouleversera la vie sexuelle d'une famille. En effet, l'histoire est rarement captivante et le tout manque cruellement de séquences marquantes, ce qui fait que l'on a souvent tendance a s'ennuyer devant ce film. Une relative déception en ce qui me concerne.
Il y a près de 50 ans, ce film, vu alors en salle, m'avait profondément ennuyé. Eh bien, aujourd'hui, le verdict est toujours le même. En fait, ce film n'a pas mal vieilli : il était déjà vieux lors de sa sortie.
La vie paraît bien fade quand on a rencontré le fils de Dieu. Le film plaît selon ce qu’on y voit. En cela on peut dire qu’il est très bon. C’est une allégorie de la croyance. Voilà des gens qui sont maintenant incompris. Comment vivre une vie d’homme après cette rencontre divine? En tout cas selon Pasolini ce sera dans le malheur ou la souffrance. J’ai trouvé le propos très intéressant et le style captivant.
Abscond, impénétrable, improbable : élevé au rang de chef d’œuvre de Pasolini par les critiques ciné dont les Cahiers du Cinéma en tête. Mais quel ennui ! Un jeune homme plein de charme se fait quasi adopter par une famille de bourgeois milanais. Il finit par s’imposer à eux comme une évidence et vit avec eux dans la belle et grande demeure familiale. Comment et pourquoi ? On comprend guère… mais passons, peut être une mise en place rapide et vive qu’il faut accepter pour passer au cœur du film. Et là, idem. Papa, maman, le fils, la fille, la bonne (… et moi !?) succombent tous à son charme et ont tous une relation charnelle avec lui. Waouw ! Le tombeur, jeunes, vieux, bourgeois, classe moyenne, homme, femme… un charme universel et irrésistible.. sauf que l’on ne comprend guère ce qui les fait choir les uns après les autres. On n’en a pas fini avec l’irréel. Il se barre les laissant tous à leur désespoir. Tous pètent un câble jusqu’à une pseudo folie, comme lorsque l’on perd son grand, très grand amour. Mais çà tient pas une seconde. Et le plus fort, c’est que Pasolini pour nous faire entrevoir l’attractivité sexuelle quasi bestiale que les autres ont pour lui, il nous fait des gros plans à foison sur l’entre jambe de beau mâle. Waouw, je ne comprends toujours pas pourquoi ce film gravite ci haut au panthéon au Cinéma… peut être que le côté subversif pour l’époque a excité les intellos cinéphiles ?
Insupportablement, terriblement, mortellement chiant, ennuyeux... Inregardable ! mal post synchronisé, et ces plans tellement longs qui n'en finissent pas ! on baille aux corneilles, on ne comprend rien. Aucun intérêt. De la masturbation intellectuelle. Pasolini est dans son monde, ça c'est sûr, mais aucune envie d'y rentrer et d'essayer de comprendre quoi que ce soit à son pensum !
Une œuvre poétique et émouvante, parfois difficile a cerner mais toujours fascinante du début a la fin ! Un film fort, sensible et puissant qui joue avec nos sentiments avec autant de précision que Pier Paolo Pasolini joue avec sa caméra... bien qu'on soit au-delà du jeu, car c'est de l'expression artistique pure. Le film est tres émouvant, les acteurs incroyablement touchants et une histoire subtile qui se montre simple et tres complexe a la fois... le film est vraiment indescriptible, on ne saurait y répondre par des mots, après tout lui, il nous parle avec des images, alors même avec de la bonne volonté, on peine a lui faire des éloges par écrit... Un film étrange, tres prenant, avec des scènes passionnantes (le cri final m'as donné de sacrés frissons !). C'est de l'art simplement, ce n'est pas un film a comparer avec un autre, c'est juste un film qui ne ressemble qu'a lui-même et dont on ne peux parler avec exactitude..
Si les dialogues philosophico-sociaux sont plutôt lourds, bien qu'ils ajoutent une certaine profondeur à cet univers christique, la poésie du montage agissant par répétitions et métaphores et le cadrage très atypique servent d'autant plus, à mon sens, la réflexion du spectateur. Un film d'une rare capacité hypnotique.
Théorème est un film angoissant et hypnotique grâce à sa mise en scène pleine de symboles chrétiens frôlant parfois le surréalisme mais le traitement fait de cette rencontre entre cette famille bourgeoise milanaise et cet étrange charmeur mystique aux yeux bleus n’est pas filmé de façon aussi subversive qu’elle aurait pu l’être. Pasolini sacrifie totalement le propos social que promettent les premières minutes et même, progressivement, sa narration cohérente pour se consacrer uniquement à une œuvre purement basée sur sa plastique digne d’une fresque biblique et sur une soi-disant réflexion métaphysique sans intèret (Connaitre la couleur des yeux de Dieu et les effets qu'ils auraient sur les pulsions sexuelles ne changeront votre regard sur le monde!). Un beau film sur la forme mais mais qui s'avère finalement vide de sens.
Grâce à "Theoreme", Pasolini peut donner libre cours à ses délires artistiques et mystiques. Dans son film, il met en scène un homme mystèrieux, figure divine (d'après Pasolini lui-même), qui va s'inviter au sein d'une famille bourgeoise et réveiller chez chacun des membres, des aspirations sexuelles et extatique. Son départ (au milieu du film) provoquera un vide chez chacun des protagonistes; vide (perte de la foi?) qui se traduira différemment pour chaque personnage. Le mesage que j'en retire se résume à l'inanité d'une vie hors de la croyance de Dieu. L'Art ne peut trouver d'inspiration sans Dieu comme le montre l'image du fils-peintre perdant toute créativité après le départ de l'inconnu. L'inassouvissement sexuel de la mère prouve qu' il n'y a de vrai amour que l'amour de Dieu. Autre exemple : le père qui offre son entreprise à ses ouvriers pour effectuer une marche mystique dans le désert (lieu de rencontre avec le Divin dans la religion chrétienne) marque la primauté du monde spirituel sur le monde matèriel. Le propos est bizarre venant d'un athée comme Pasolini mais c'est une interprétation personnelle. Si tout cela est alléchant sur le papier, "Théorème" et auteur souffre du syndrome de la "Nouvelle Vague" (française), à savoir bousculer les codes du cinéma en tombant toutefois dans une forme de pédantisme et prétention. Le scénario et le propos qui s'en dégage sombre dans la redondance et l'ennuie arrive très vite. De plus, la réalisation de Pasolini n'encourage pas à aimer son long métrage. Ses cadrages et sa photographie sont d'une incroyable laideur. Cette réalisation médiocre ajoutée à une masturbation intellectuelle insipide rend le visionnage de ce "Théorème" insupportable.