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    Théorème
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    Acidus
    Acidus

    623 abonnés 3 653 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 27 mai 2017
    Grâce à "Theoreme", Pasolini peut donner libre cours à ses délires artistiques et mystiques. Dans son film, il met en scène un homme mystèrieux, figure divine (d'après Pasolini lui-même), qui va s'inviter au sein d'une famille bourgeoise et réveiller chez chacun des membres, des aspirations sexuelles et extatique. Son départ (au milieu du film) provoquera un vide chez chacun des protagonistes; vide (perte de la foi?) qui se traduira différemment pour chaque personnage. Le mesage que j'en retire se résume à l'inanité d'une vie hors de la croyance de Dieu. L'Art ne peut trouver d'inspiration sans Dieu comme le montre l'image du fils-peintre perdant toute créativité après le départ de l'inconnu. L'inassouvissement sexuel de la mère prouve qu' il n'y a de vrai amour que l'amour de Dieu. Autre exemple : le père qui offre son entreprise à ses ouvriers pour effectuer une marche mystique dans le désert (lieu de rencontre avec le Divin dans la religion chrétienne) marque la primauté du monde spirituel sur le monde matèriel. Le propos est bizarre venant d'un athée comme Pasolini mais c'est une interprétation personnelle.
    Si tout cela est alléchant sur le papier, "Théorème" et auteur souffre du syndrome de la "Nouvelle Vague" (française), à savoir bousculer les codes du cinéma en tombant toutefois dans une forme de pédantisme et prétention. Le scénario et le propos qui s'en dégage sombre dans la redondance et l'ennuie arrive très vite. De plus, la réalisation de Pasolini n'encourage pas à aimer son long métrage. Ses cadrages et sa photographie sont d'une incroyable laideur. Cette réalisation médiocre ajoutée à une masturbation intellectuelle insipide rend le visionnage de ce "Théorème" insupportable.
    pitch22
    pitch22

    147 abonnés 679 critiques Suivre son activité

    1,0
    Publiée le 17 juin 2011
    Ce cas de chambardement d'une cellule familiale manque profondément de naturel et de spontanéité,malgré toute la qualité métaphorique de l'oeuvre. Allongé d'ennui, bien que sous tension, le soufflé retombe, décevant l'attente subversive.
    anonyme
    Un visiteur
    1,5
    Publiée le 3 septembre 2013
    Ca pouvait être un beau court métrage certainement pas un film étant donné la pauvreté du scénario, quel ennui.
    Schwann
    Schwann

    9 abonnés 261 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 10 novembre 2012
    Il faut regarder Théorème ne serait-ce que pour Silvana Mangano et Terence Stamp. Les films de Pasolini sont en général des films que je revois, parce qu'ils sont riches de sens et beaux. Théorème ne fait pas exception à la règle. C'est tout à fait amusant de voir que, un an plus tard, le garçon qui accompagnait Œdipe aveugle dans le monde moderne, Angel(in)o, se retrouve dans Théorème. Si je n'adhère pas tout à fait aux nombreuses paraboles chrétiennes, même si elles sont subverties, faute est de reconnaître que le film de Pasolini est un théorème réussi, jusque dans son absurdité formelle. Pasolini lie remarquablement bien la révélation, puis la désintégration et enfin le désœuvrement. Ce faisant, au-delà de la critique de la bourgeoisie, il met en avant la toute puissance de la Beauté, reléguant d'ailleurs par moment la pensée platonicienne aux oubliettes. C'est sûrement pour cela que j'ai une nette préférence pour la grandiose première partie, se clôturant par les paroles de chaque membre de la famille à l'homme qui ne porte pas de nom : cette fin sur la parole inefficace ouvre Théorème à une toute puissance poétique. La deuxième partie, bien que nécessaire, est plus faible à mon sens.
    Ykarpathakis157
    Ykarpathakis157

    3 441 abonnés 18 103 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 21 juin 2021
    Comme les habitants de la caverne de Platon une famille italienne aisée se rend compte que la vie qu'elle mène est inauthentique et superficielle. Mais vers qui se tourner quand on découvre que la vie que l'on a menée n'était qu'une supercherie la religion le sexe ou l'art. Autant de questions passionnantes d'autant plus aujourd'hui plus de trente ans après le tournage de ce film. Le capitalisme a réussi à s'adapter à toutes les critiques et à devenir plus subtil ses spectacles nous enveloppant dans un océan d'images et de marques du berceau à la tombe qui peuvent toutes donner un sens et remplir ces espaces vides et le tout à un prix raisonnable. Il est donc fascinant de se demander ce qui pourrait arriver à quelqu'un dont le processus de création de valeur serait brisé. Hélas les questions philosophiques passionnantes ne font pas un bon film. En plus de ses importantes limitations techniques notamment un mauvais travail de caméra un mauvais montage et une mauvaise histoire Théorème ne tient pas la route. Les personnages sans exception sont ternes ils sont des absences plutôt que des présences. Que leurs vies soient déchirées n'a pas vraiment d'importance pour nous car ces personnes n'ont jamais compté pour nous de toute façon. Le but était peut-être de les présenter comme des personnages ordinaires de dire ça pourrait être nous mais à partir de telles généralités il n'y a pas grand-chose à quoi accrocher nos émotions. Stamp est le catalyseur de tous ces changements et bien que nous n'ayons que peu d'impression sur son caractère son regard son énergie ne séduit pas. Seul parmi des personnages insignifiants jusqu'à ce qu'il les réveille il n'agit pas sur le monde il le subit...
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 20 octobre 2010
    Bon, voilà, je l'ai enfin vu. Cela faisait 15 ans que ce film m'intriguait, de par son titre, son thème, son interdiction aux moins de 16 ans... depuis, en fait, que je le revoyais chaque semaine dans "L'Officiel des Spectacles" car une salle à Paris le diffusait semaine après semaine. Il y avait donc de grandes chances que je sois déçu... et effectivement, je l'ai été. L'interdiction aux moins de 16 ans est totalement ridicule (un peu comme celle de Suzanne Simonin, la Religieuse de Diderot de Jacques Rivette). Le film est plutôt lent et abscons. Il mélange les paradigmes religieux, sexuel, artistique, moral et marxiste mais cela reste plat. Reste deux scènes très marquantes, beaucoup ont en déjà parlé avant moi, la lévitation de la servante et le cri final... A voir pour ces deux scènes (enfin surtout pour la dernière, qui est, je l'avoue, en quelques secondes, une des plus grandes scène du cinéma.
    Hotinhere
    Hotinhere

    423 abonnés 4 755 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 26 novembre 2023
    Un drame troublant et transgressif mais trop austère et déroutant dans lequel l’ange du désir (au regard bleu hypnotisant de Terence Stamp) révèle les pulsions refoulées d’une famille bourgeoise. 2,25
    Jean-luc G
    Jean-luc G

    47 abonnés 737 critiques Suivre son activité

    1,5
    Publiée le 27 novembre 2019
    Dire que nous avons probablement adoré ce film dans la mouvance de années 70. PPP ose tout à l'époque, brise les tabous bourgeois et la toute puissance de l'Eglise. C'est quand même très intello, hermétique, et les quelques belles images de volcans ne peuvent nous sauver de l'indifférence et de l'ennui, ni les acteurs pas mauvais mais réduits au silence par décision du maître. Témoignage d'une époque révolue et surévaluée. DVD vo - novembre 2019
    Lalpiniste
    Lalpiniste

    5 critiques Suivre son activité

    0,5
    Publiée le 19 octobre 2013
    Ce film est un chef d'oeuvre... d'humour involontaire.
    Pesant, pompeux, totalement daté, j'ai bien ri en le voyant.

    Résumé : un étranger christique met son hum hum prolétarien dans le tuuuuut d'une bourgeoise dominée, le pouet pouet de son mari patron bourgeois hétérocrate et apprend la lutte des classes au pieu avec les enfants dudit couple.

    Pour les amateurs de nanards prétentieux : un régal, un plaisir de fin gourmet !
    ferdinand75
    ferdinand75

    456 abonnés 3 648 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 25 mars 2020
    Film revu en 2019, qui a beaucoup vieillit . Toute cette idéologie marxiste , néo christique paraît bien dépassé. On comprend bien la 1ere parti du film avec l’arrivée de cet ange , faussement naïf, qui va séduire tous les membres de cette famille ,masculin et féminin. Mais cette « libération sexuelle » puis sa disparition soudaine vont amener une 2e partie de film trop abstraite, trop ultra- chrétienne . La servante rentrera en lévitation dans sa campagne retrouvée, la jeune fille déflorée va s’enfermer dans un mutisme absolu . . La mère de famille, très belle Silvano Mangano, va devenir une cougar avant l’heure , ramassant les jeunes éphèbes au bord des routes. Quand au père il va donner son usine aux ouvriers et partir nu sur les pentes d’un volcan. Tout cela paraît même ridicule, et cette rédemption du capitalisme sauvage par le sexe triste , glauque puis par l’extase mystique paraît bien ridicule. Pasolini ; icône des années 70, nous livre ici un cru , passé, sans saveur , éventé .
    EricDebarnot
    EricDebarnot

    187 abonnés 1 262 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 12 novembre 2016
    En 2016, il n'est pas facile de regarder, et encore moins d'aimer "Théorème", un célèbre film de Pasolini qui paraît plus aujourd'hui un marqueur de sa turbulente époque qu'une véritable pierre blanche dans l'histoire du Cinéma (majuscule, forcément quand on parle "d'auteurs" comme Pasolini, même si dans son cas, c'est souvent pour la mauvaise raison du scandale qu'on parle de lui...). Non pas qu'on ne puisse prendre un peu de plaisir devant cet objet bâtard qui hésite entre le pamphlet politique et l'écriture libre de la poésie avant gardiste : il y a ici un bon nombre de scènes - baignées dans l'éblouissante lumière de l'été italien - qui font merveille, que cela soit par la grâce de cadrages saisissants ou bien par la liberté folle de mouvement, typique de ce cinéma qu'on qualifia de "moderne" et qui passa pourtant très vite (trop vite ?) à la trappe de l'Histoire... Mais la brève fascination que l'on peut ressentir devant la beauté de Terence Stamp, ou même devant le parcours halluciné de ceux qu'il a "libérés" et qui peuvent alors "s'accomplir" ou s'auto-détruire, laisse vite place à l'irritation devant la démonstration idéologique (le théorème...) et surtout l'étonnant amalgame pasolinien entre sexe et religion (qui fit grand bruit en 1968 au sein de la communauté catholique divisée !). On admet bien sûr le discours de Pasolini (disons trivialement : "je te baise, je te possède, je te remplis de l'essence divine"), mais je doute qu'on le trouve encore pertinent, ou même simplement intéressant, près d'un demi siècle plus tard.
    Nicolas S
    Nicolas S

    38 abonnés 515 critiques Suivre son activité

    4,5
    Publiée le 18 février 2019
    Dans ce chef d'oeuvre en forme de relecture marxiste et matérialiste du mystère de l'incarnation divine, Pasolini attaque violemment la bourgeoisie - désert stérile où, confronté au sacré, on essaie de le détourner, le souiller. C'est passionnant, et superbement mis en images.
    petitlapinnoir
    petitlapinnoir

    39 abonnés 310 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 9 juillet 2019
    Théorème est un film étrange, dont il faut imaginer la sortie sulfureuse à l'époque. Car soyons honnête, il fallait oser le faire en 1968. L'œuvre a probablement participé à une certaine ouverture de l'esprit, c'était dans l'air du temps. Etait-ce nécessaire de briser le moule d'une société bien pensante ? Etait-ce nécessaire de laisser place au plaisir charnel, au risque de perturber la santé mentale de certains ? Car c'est bien ce qui passe dans ce film… Alors pourquoi ? Après un demi-siècle, tout a changé, et la foutaise est de rigueur. Mais ce qui est certain, c'est que ce théorème ne s'assimile pas de la même façon à 15 ans, 25 ans ou 55 ans. Pour preuve, il suffit de se remémorer le regard de cet homme nu, perdu dans le désert et hurlant sa détresse… Pasolini avait tout compris depuis longtemps...
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 8 juin 2014
    Pier Paolo Pasolini mit en scène son sulfureux "Théorème" qui sortit sur les écrans français en 1969.
    Dérangeant, obscène, malveillant, glauque, tant d'adjectifs pour définir cette œuvre mystique et pourtant si magique, envoûtante.
    Synopsis : un jeune inconnu s'introduit dans une famille bourgeoise italienne. Son départ va troubler l'équilibre familial... .
    Sur un scénario implacable, écrit initialement pour le théâtre, Pasolini renforce l'aspect du huis-clos en première partie par une ambiance qu'il instaure en présentant les personnages un à un : le fils, la fille, la mère et le père. Au départ, on ne connaît pas l'inconnu, on s'immisce tranquillement dans cette bourgeoisie classe en tout point respectable. Ce qui fait le point d'orgue de Pasolini dans la maîtrise de son histoire ? Toute sa désinvolture de ne pas se prendre au sérieux (souvent, les dialogues restent courts), tout comme l'impression que son discours concourt à l'élégance du film dans la continuité la plus simple, la fluidité et l'avancement de sa narration, constructive et anxiogène au possible. J'ai déjà trouvé un antagonisme dans la façon de faire de Pasolini : ce ne sera pas le dernier ! Donc tous les personnages sont présentés et l'on rentre allègrement bien dans tous les rôles que Pasolini nous fait découvrir. Celui dans lequel on rentre sans aucun problème est sans conteste celui du visiteur énigmatique. Et pourtant, on ne le connaît pas. Tiens, encore une contradiction ! Ce visiteur (Terence Stamp) est de fait l'élément moteur et perturbateur du film. Il est d'abord le protecteur (l'ange) puis celui qui déclenche l'implosion et l'explosion de la famille dans toute sa splendeur (le démon). Terence, dans ce rôle énigmatique, fantomatique et déstabilisant, sert ainsi Pasolini à nous montrer le fil directeur de ce scénario cousu au fer rouge. Alors Terence, ange ou démon ? Ni l'un, ni l'autre. J'ai l'impression qu'il est le passage de témoin de Pasolini. Un peu comme Bunuel l'a fait dans son "Tristana" avec Deneuve : Luis reprend les codes et l'ambiance de "Viridiana" pour mettre à l'honneur Deneuve dans le final de "Tristana". Ici, Pasolini se fait protecteur ET persécuteur. En un seul film et sur un seul point (le scénario), Pasolini montre toute sa maîtrise et sa traîtrise quant à la façon qu'il a de nous présenter un individu correct mais en dehors des convenances sociales de la société traditionnelle italienne. Tous mes chapeaux Pasolini !
    "Théorème", bien avant de parler casting en général, c'est une ambiance. Les premières images nous donnent le ton du film. Ennio Morricone, tout juste après ses dollars, nous assène ses partitions électriques appuyées d'un requiem de Mozart, le tout embaumé dans le regard bleu mi-ange mi-démon d'un Terence Stamp tout simplement royal dans son rôle. Ennio et Terence sont pour ainsi dire indissociable de "Théorème" car ils contribuent à l'atmosphère rendue par la mise en scène lente, onctueuse et totalement languissante de Pasolini. Et c'est pour ça que dès le départ de Terence Stamp, l'impression d'ennui nous gagne (pendant la dernière demie-heure). En revanche, cela ne fait que renforcer les subtils points scénaristiques et de montage que Pasolini a bien pris le temps de mitonner.
    Toujours dans l'esthétique, l'image, bien que travaillée, ne nous conduit pas à l'admiration, mais plutôt à la découverte du cinéma du metteur en scène. Ambiance anxiogène donc, montage à peine cadencé, mise en scène languissante et envoûtante, d'où un faux rythme. Non pas que Pasolini n'ait pas voulu instaurer cette ambiance, mais je trouve que son cinéma est ainsi bien ancré dans la période italienne des 60's. Un cinéma à l'italienne que je ne rechigne pas mais qui a l'art de nous faire descendre de notre piédestal. Pasolini nous déstabilise alors que Visconti nous invite à prendre part des différentes histoires qu'il raconte ("Les damnés", "Mort à Venise"). En cela, Pasolini nous convie dans son cinéma expérimental et intellectuel. Avec "Théorème", je m'attendais plus à l'apport de la réalisation façon Risi (comme dans "Parfum de femmes") et une interprétation encore plus au sommet de Terence Stamp, malgré qu'elle atteigne des sommets inavouables.
    Ce qui m’amène donc à parler casting. Donc, d'abord, l'inoubliable Terence Stamp habité par son rôle diaboliquement mis en valeur par Paso et Ennio. Une performance fascinante. Alléluia ! Il s'agit de son interprétation la plus célèbre. On le reverra dans "Priscilla, folle du désert" notamment dans les 90's.
    Avec aussi la regrettée Silvana Mangano (inoubliable dans le "Mort à Venise" viscontien), sublimissible à souhait !, l’immanquable Laura Betti (elle fit des débuts felliniens ("La Dolce Vita")), formidable en lévitation et qui n'a pas volée sa statuette à Venise, Andres Jose Cruz (revu uniquement aux côtés de Johnny pour "Le spécialiste"), très bon lui-aussi, Anne Wiazemski (petite-fille de François Mauriac l'écrivain. Elle tourna en premier pour Godard ("La chinoise"), et on la retrouvera notamment aux côtés de Romy dans "Le train")), qui donne tout son talent dans une position catatonique, et Massimo Girotti (le même Visconti en fit une vedette pour les besoins de ses "Amants diaboliques"), impeccable face aux forces qui le frappent dans la gare de Milan.
    Pour conclure, "Théorème" est bien un chef d’œuvre italien portant la marque de son metteur en scène. Et Pier Paolo Pasolini d'ouvrir un autre scandale après "L'évangile..." et "La ricotta". 1968 ou l'année de la censure.
    Spectateurs, envoûtons-nous !
    aldelannoy
    aldelannoy

    32 abonnés 328 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 29 juillet 2019
    Cliché de dire que c'est un chef d'oeuvre.

    La technique du cinéma est ici merveilleuse. Cela se manifeste en particulier par le fait que bien des choses qui se déroulent ici se passent complètement de dialogues (ou pire, de voix off, le truc intello typique qui fait, par exemple, que Barry Lyndon n'est pas un chef d'oeuvre).

    S'il y a de l'esthétisme dans ce film, cela ne vient qu'en supplément, en décor, l'esthétisme est secondaire, il arrive parce que le mouvement de l'image que l'histoire raconte inspire des chemins vers la beauté artistique.

    La foi, l'amour (dont l'acte physique n'est ici qu'une métaphore) sont les thèmes de cet évangile cinématographique mystique.

    Relevons cependant que ce théorème vient poser bien plus de questions qu'il ne résout de problèmes mathématiques.
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