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Kraham
34 abonnés
38 critiques
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4,5
Publiée le 19 juillet 2010
Ouverture labiale. Final outrageusement universaliste. Entre les deux, ça pique les yeux, ouragan de démence mégalo-mélomane aussi riche que sexuellement ambivalente. Depuis le temps, tout a déjà été dit... Rock, pop and roll, The Rocky Horror Picture Show, c'est un peu le film à voir avant de mourir. Culte.
Un musical totalement décalé qui a gagné son statut de film culte avec le temps . C est très agréable à regarder et drôle aussi . On prend un vrai plaisir car les musiques sont rythmées et rock. De plus pour l époque il y a pas de "message" dont la tolérance qui a dû faire grincer pas mal de dents ...
Hautement suréstimé à mon sens (Phantom of The Paradise le surpasse de très loin) le Rocky Horror est plus une comédie musicale déjantée qu'un film d'horreur. Même si Tim Curry est parfait, tout comme le futur maire de New York Barry Bostwick (dans Spin City hein....pas en vrai) et Susan Sarandon, je ne suis pas dans le trip.
Bien que l'histoire n'a ni queue ni tête, il s'agit ici d'une bonne comédie musicale, dont sa qualité première est sa bande originale avec des chansons rythmé et entraînante qui vous plongent dans cet univers hors du commun..
Quelle plus belle éloge à la libération des mœurs sexuels que cette comédie musicale festive absolument déjantée ? En parodiant tous les codes de ces films d’horreurs à la mode il y a maintenant 40 ans, Jim Sherman, dans cette vaste orgie chantante, parvient à évoquer sur un ton burlesque toutes les nouvelles pratiques désapprouvées par l’Amérique puritaine que sont la bisexualité et la transsexualité. Le personnage de Tim Curry est ainsi devenu l’eternel porte drapeau de la communauté gay.
Une mise en scène dynamique, des acteurs survoltés, des chansons mémorables et un goût prononcé pour le bizarre font du Rocky Horror Picture Show un spectacle déjanté aussi irrévérencieux que poétique. Inspiré par la culture pop et le rock 'n' roll, le long-métrage met en scène un jeune couple chaste et prude se retrouvant malgré eux en plein milieu d'une véritable débandade sexuelle où tous les vices sont relâchés dans l'immense manoir du Dr. Frank-N-Furter, savant transsexuel venant de Transsexual, en Transylvanie. Ce dernier a créé un homme qui va, tout comme les invités, découvrir les plaisirs charnels. Et tout part de là ! Un ex-petit copain motard, des serviteurs inquiétants, un professeur nazi et une histoire d'extraterrestres le tout entrecoupé fréquemment par un criminologue narrateur... The Rocky Horror Picture Show est un déluge de fantaisie décomplexée, de chansons entraînantes, des personnages décadents, un festival de n'importe quoi à la fois sombre et pétillant, puissant, violent et sans conteste inoubliable. De l'incroyable prestation de Tim Curry à celle, ringarde, de l'inexpérimenté Peter Hinwood en passant par les débuts remarqués de Susan Sarandon et Meat Loaf, l'adaptation est une réussite totale. Et si ce casting inégal, accompagné d'un âge de plus en plus avancé et d'une certaine désorientation scénaristique, peuvent déstabiliser le spectateur, on se régalera du rythme effréné du long-métrage ainsi que l'excellente mise en scène stylée et originale de Jim Sharman, faisant du Rocky Horror Picture Show un opera-rock aussi bien ancré dans son époque qu'aujourd'hui indémodé.
Film culte ? Je suis allé voir pour le croire et je n’y ai pas crut. Avec la jeune Susan Sarandon à bord, ça aurait pu valoir le coup d’œil, mais ce film ne fait pas la part belle au jeu des acteurs, encore moins à la crédibilité narrative. C’est une sorte d’OVNI, trop décalé pour fonctionner, chaque scène amenant son lot de postureses caricaturales jusqu’à l’excès , et l’excès en tout nuit. Malgré la vitalité des années 70, même si c’est : burlesque, parodique, musical, la liberté sexuelle, iconoclaste, horrifique, c’est tout ça, et pas ça en même temps, car le scénario est volontairement creux et déstructuré ne nous apporte aucun liant, rien de plus que quelques rares chutes, et un ou deux sourires. Une bande d’apprentis acteurs mêlés à de vrais acteurs, sacrifiés par le cinéaste, (Susan il ne fait rien avec, snif !), sketchs mal joués, et Ernst Stavro Blofeld, ( oui, oui !), qui fait une apparition surprise, pourquoi ? J’sais pas. Tout ça sans un vrai metteur en scène derrière ça reste et restera brouillon, hélas. C’était provocateur peut-être à l’époque, mais cet atmosphère érotico-kitsch sans mise en scène, confine maintenant au ridicule.
Le Rocky Horror Picture Show se revendique comme un hommage aux vieux films de science-fiction et aux séries B, pas étonnant que tous les fans de cette culture cinématographique aient rapidement répondu présent, faisant de cette comédie musicale une œuvre culte qui continue à attirer les aficionados en salle, des années après sa sortie. Autant le dire tout de suite : c'est kitsch à en mourir. Le long-métrage n'est clairement pas fait pour tout le monde et s'en moque bien, il se jette à corps perdu dans un univers déjanté, où la logique n'a plus vraiment cours. En découle un scénario improbable qu'il serait futile de décrire. L'intérêt réside dans l'ambiance unique du film, qui se construit à partir des chansons et des personnages. Il difficile de déterminer ce qui est le plus excentrique entre les deux. Les paroles n'ont vraiment pas beaucoup de sens, tout comme les actions des protagonistes. Pourtant, les acteurs livrent une prestation rayonnante, très juste dans le surjeu. Ils parviennent à nous faire croire que dans leur tête tout ce qui se passe est normal, ce qui, croyez-moi, est un véritable tour de force. Tout dans la mise en scène tend vers ce ton absurde. C'est dynamique et cela reste joyeux, même si on ne comprend pas grand chose. Les transitions farfelues mais aussi les lumières de couleurs vives confirment que la réalisation est au service du kitsch. Et contrairement à ce qu'on pourrait croire, ce festival du n'importe quoi arrive à faire passer un message (pas très subtil, certes) sur la sexualité. En effet, le film critique le puritanisme à travers un couple très prude qui finira par se dévergonder au cours de l'histoire. La liberté sexuelle est revendiquée avec humour, ce qui passe très bien. Le Rocky Horror Picture Show arrive à être drôle, étrange et subversif à la fois. La bonne humeur générale est partagée par les acteurs, qui semblent s'amuser comme des petits fous, en particulier Tim Curry. Mon cerveau a fondu devant ce film et cela m'a fait du bien. A voir, à vos risques et périls !
3 507 abonnés
18 103 critiques
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1,0
Publiée le 21 juin 2021
L'intrigue fait défaut les acteurs sont épouvantables et les costumes sont pitoyables. Ce film a des adeptes mais je ne sais même pas pourquoi. The Rocky Horror Picture Show peut plaire à certaines communautés mais je ne comprends pas comment il pourrait plaire à l'homme ou la femme moyenne mais surtout à l'homme moyen. Ce film est rempli d'une intrigue étrange mais il ne va pas vraiment nulle part. J'ai dû me forcer à finir de le regarder parce qu'un ami voulait que je le regarde. Mon ami n'est pas un gars typique alors je peux comprendre pourquoi il est attiré par ce film. Je pense que c'est peut-être un film qui a été fait pour convertir des adolescents impressionnables à un style de vie particulier mais qui n'est surement pas le mien..
Bon divertissement, des chansons déjantées et pas mal écrites. Visuellement c'est trashy et un peu ambiance film d'horreur. Tim Curry est très drôle, mais certaines scènes sont assez banal et d'autres plus réussie et même bien réalisées.
Entre hommage vibrant à la SF old school et opéra glam. The Rocky Horror Picture Show est un bijou dégénéré, foisonnant, icônoclaste, bon enfant... Musique entêtante, personnages emblématiques, acteurs décomplexés, clichés du genre, références artistiques kitshs, photo radicale... Tous les ingrédients sont en place pour ce succès esthétique insolent au charme sans faille. L'exemple type du film culte restera dans les mémoires et dans les coeurs.
De la subtilité dans l'outrance saupoudré de bonnes musiques. Le film ou plutôt le musical est très réjouissant. Quoi que peu réalistique vu qu'il joue beaucoup sur l'absurde. Tim Curry est un show man extraordinaire tandis que les autres se contente d'être de bons chanteurs. Mais surtout, pour 1975, c'était un film plutôt avant-gardiste sur sa démarche puisque mettre en plus de la comédie musical; l'horreur et la liberté sexuel des années 60, n'était pas une idée commune.
Un film de malade, ou l'on ne comprend rien. Ca n'a aucun sens, les expériences sont incompréhensibles et impossibles. Mais bizarrement, tout ca a son charme. C'est décalé par sa stupidité, et les chansons sont géniales. Sans parler des costumes, à la fois magnifiques et écoeurant.
ça y est je l'ai !!!!! la première comédie musicale qui m'a convaincu!! En effet the rocky horror picture show est un bijou en la matière. DEs acteurs complètements délirants(avec une mention spéciale pour Curry), des chansons et des dialogues décapants. Et puis le sénario ;mama mia!! IL est complétement baclé et pas du tout mis en valeur mais franchement pour le coup on s'en fou royalement tellement le semblant de sénario est culte. Une sorte de remake de frankenstein ou de dracula à la sauce transexuel et futuriste , moi j'adore!!!