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    La Petite
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    3,6
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    38 critiques spectateurs

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    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 9 octobre 2006
    Ce film est assez dérangeant...cette "petite" qui grandit dans un univers de débauche et qui joue un rôle de femme aguicheuse à l'heure où elle devrait jouer à la poupée...ces hommes malsains qui n'ont d'yeux que pour elle !! Ca fait froid dans le dos ! On est mal à l'aise d'être spectateur de tout ça.
    Caine78
    Caine78

    6 000 abonnés 7 396 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 24 août 2012
    Il faudrait sérieusement que je m'intéresse au cas Louis Malle tant « La Petite » est la consécration d'un cinéaste exceptionnel. Difficile pourtant de ne pas tomber dans le sordide en s'attaquant au quotidien d'une maison close durant la Première Guerre Mondiale : le réalisateur y parvient admirablement, sans jamais porter le moindre regard condescendant sur ses personnages. C'est au contraire un film plein de vie, d'entrain, trouvant un équilibre miraculeux pour rendre cet univers évidemment pas comme les autres aussi séduisant qu'intrigant. Car oui : pas question ici de condamner les bordels, tant celui de Madame Nell échappe constamment à la caricature, si bien que tout est constamment crédible, cohérent. Si l'œuvre est toutefois aussi fascinante, c'est parce qu'elle a la grande idée de montrer l'endroit à travers le regard de Violet, gamine de 12 ans qui rejoindra bientôt elle aussi le lieu de débauche en tant que « professionnelle ». Cette dernière est sans doute l'un des plus beaux personnages de l'Histoire du cinéma, sublime d'innocence et de séduction, émouvante et agaçante dans la même scène, femme et enfant... Elle est tout cela à la fois, ce qui se ressent particulièrement dans l'étrange relation « mari-femme-père-fille » qu'elle entretient avec Bellocq, que Malle filme avec un incroyable brio. Celle-ci est à l'image du film : suprêmement intelligent et subtil dans tout ce qu'il exprime, montre, cache parfois... Porté par un excellent casting (Brooke Shields, Keith Carradine, Susan Sarandon, Frances Faye, Diana Scarwid, Barbara Steele), « La Petite » est une réussite inouïe, mémorable et parfois bouleversante, assurément l'un des sommets de son auteur. Splendide et lumineux.
    benoitparis
    benoitparis

    94 abonnés 1 277 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 décembre 2011
    Louis Malle a un don miraculeux d’amoralisme. Cela lui permet de traiter sans racolage un sujet scabreux par excellence (une fille de maison close mineure, vouée à l’exercice de la prostitution) comme d’en tirer tout ce qu’on peut en tirer de satire, de démystification, sans balourdise, sans avoir l’air d’y toucher. Le décor de maison close de la Nouvelle-Orléans est sordide et baroque à la fois, une scène dont le luxe et la distinction dissimule l’hypocrisie et la corruption de la société qui la fréquente. Bon nombre de films ont adopté ce point de vue, mais Louis Malle y met lui un naturel, une légèreté étonnante, à l’image de l’innocence prêtée à l’enfance. La scène, grinçante, de la vente au plus offrant du pucelage de l’héroïne aux riches clients a été faite en version porno (« Dodo… »). Elle vaut un bel aparté, quand est donné à voir le visage du pianiste noir assistant à la scène… La seconde partie du film, hors de la maison close, autour du personnage du photographe, est moins forte, plus sentimentale et moins percutante. On y sent surtout tout ce que le réalisateur a projeté dans son personnage d’artiste un peu en marge et attiré par l’innocence enfantine. C’est touchant mais un peu complaisant.
    anonyme
    Un visiteur
    0,5
    Publiée le 9 octobre 2006
    Dans ce film, les auteurs désabillent une petite fille pour la faire coucher avec des vieux porcs afin de satisfaire leurs propres penchants de voyeurs pervers. Dans la lignée du vomissant "lemon incest" de Gainsbourg. Pas de l'art, mais bien plutôt du lard. Un film nauséabond. A zapper sans délai...
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Louis Malle signe une mise en scène soignée, marquée par une imagerie et des tableaux charnels et oniriques : festin de maison close ou déjeuner sur l‘herbe. Le sujet cruel et tabou de l’innocence forcée à devenir le plus tôt corrompue pour être consommée, distille le trouble puisqu’il est canalisé avec finesse et désinvolture… À l’image de sa jeune actrice principale, authentique coquelicot, bon petit soldat, malmené d’une vie à l’autre par des précipitations d’adultes et des rappelles à l’enfance instables.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 juillet 2012
    Je viens juste de finir le film et je me rend compte que toutes les critiques que j'ai lu où les gens se disait outrées de voir une enfant dans un "bordel" ne veulent pas voir la réalité en face.
    Pour moi ce film est d'un réalisme peu commun. Je m'explique. Un "bordel" voit naitre des enfants et les enfants ,quand ce sont des filles, continuent le travail de leurs mères.
    Pour moi, la beauté des décors, la fraicheur de Brooke Shields fait qu'elle est parfaite pour le rôle et le personnage qu'elle campe est pleine de naïveté, le thème du film n'est pas facile et le réalisateur a réussi à nous ramener à la réalité. Le photographe est bien mystérieux mais on voit qu'il est amoureux dès la première fois qu'il la voit. Je ne reproche rien à ce film qui montre tous ce qui est vrai.
    Dernière chose, la seule scéne de nue de l'actrice n'est ni outrancière ni vulgaire
    Bon film à voir et à se rappeler.
    Davidhem
    Davidhem

    88 abonnés 336 critiques Suivre son activité

    5,0
    Publiée le 10 septembre 2014
    Louis Malle appartenait à la catégorie des réalisateurs qui avaient une sacrée trempe. Après un portrait saisissant d'un collaborateur dans "Lacombe Lucien", le réalisateur s'attaque à ce qui s'appelait il n'y a même pas un siècle le paradis pour hommes autrement dit le bordel. Le sujet est noir: il s'agit de mettre en scène une petite fille de douze ans qui n'a peur de rien ni de personne et qui rêve d'exercer le métier de prostituée comme sa mère. Le réalisateur laisse libre cours à la comédie satirique tout comme à travers le comique dénonce la pédophilie exercée par la maquerelle qui met cette petite fille au menu de ces messieurs dont un paiera très cher pour retirer la virginité de cette gamine. La scène de la fin du pucelage est heureusement suggérée toutefois on entend le cri poussée par cette petite fille qui semblait plutôt heureuse qu'autre chose. Selon le réalisateur, les filles de prostituées se laissent facilement tenter par le sexe dès douze ans. Le propos qui fit scandale lors de sa sortie, c'est de montrer la différence entre noirs et blancs. Une blanche n'a pas le droit de se laisser prendre par un noir, cela montre une certaine récession et à une lutte des classes qui se trouvaient au point mort. Les Noirs étaient des sous-hommes et les Blancs des violeurs. Au milieu de toute cette panoplie de sujet voyait-on le progrès technique avec le système de photographie, métier qu'exerce le personnage joué par Keith Carradine. Ce dernier n'intervient jamais lorsque la petite fille de douze ans jouée avec brio par Brooke Shields est dépucelée ou lorsqu'elle reçoit une sévère fessée. Tout ce que l'on peut dire sur ce film, c'est que la force et l'orgueil de cette petite fille l'emporte sur tous les malheurs qui l'incombent, cette force vitale s'explique par un manque total d'éducation qui la conduit vers des chemins sinueux et interdits dans lesquels elle est maltraitée et déconsidérée aux yeux mêmes du photographe qui pourtant la recueillera et fera plus que la recueillir. Pédophilie, bordels supprimés, les prostituées mises à la rue en 1918, une gamine de douze ans analphabète qui se marie, tels sont les quatre grands thèmes de ce film dur et impitoyable qui laisse tout de même une lueur d'espoir.
    ffred
    ffred

    1 495 abonnés 3 967 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 20 juin 2010
    LE film à scandale de la période américaine de Louis Malle. La révélation de Brooke Shields (13 ans à l'époque) et Susan Sarandon au début de sa carrière. La version française télé dessert un peu le film. Mais il reste fort et politiquement incorrecte. Pas sûr qu'on puisse faire ce genre de film de nos jours. En tout cas l'un des chefs d'œuvres de son auteur. Magnifique.
    soniadidierkmurgia
    soniadidierkmurgia

    1 004 abonnés 4 089 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 20 février 2016
    Le film de Louis Malle avait fait scandale à l’époque de sa sortie, la critique reprochant au réalisateur d’avoir mis en scène une toute jeune prostituée et d’ainsi inciter une certaine frange de la population à se sentir déculpabilisée en recourant au tourisme sexuel vers les pays asiatiques. Trente ans après, si les images du film peuvent être jugées bien prudes, le propos est toujours aussi subversif. En effet l’image donnée par Malle de la maison de passe est par certains côtés un peu trop idyllique, laissant croire que les clients, la maquerelle et les filles forment une communauté unie et solidaire. On sait qu’il n’en est rien et que la prostitution à la Nouvelle Orléans à la fin du XIXème siècle devait être bien plus glauque que Malle veut bien se l’imaginer ou nous le faire croire. De la même manière l’atavisme familial semble trop bien vécu par la petite Brooke Shields qui profita amplement de l’écho sulfureux du film pour se faire un nom sans grands lendemains. Assez faible quant à sa structure narrative, le film ne dit pas grand-chose pour au final simplement nous offrir un joli tableau d’une Lousiane fantasmée.
    Mulder13
    Mulder13

    21 abonnés 866 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 28 février 2010
    Un très bon film, choquant et dérangeant. Les acteurs sont géniaux et l'ambiance de la Nouvelle-Orléans de 1917 correspond très bien à la force de l'histoire.
    beautifulfreak
    beautifulfreak

    93 abonnés 343 critiques Suivre son activité

    3,5
    Publiée le 1 octobre 2011
    Après avoir vu "L'Apollonide" de Bertrand Bonello, j'ai repensé à ce film de Louis Malle. Malgré un sujet qui aurait pu être graveleux et tomber dans le misérabilisme ou le voyeurisme malsain, il se dégage une énergie enthousiasmante de ce joyeux bordel, filmé avec sensibilité par Louis Malle. Les pervers pépères n'ont plus qu'à retourner squatter Internet, ils ne trouveront pas grand chose dans cette oeuvre pour les faire baver de concupiscence. La bonne idée du réalisateur, c'est que nous sommes face à la perception d'une enfant, et en dépit des désagréments inhérents au commerce des corps, la maison close reste un terrain de jeu et les prostituées des sortes de nounous pour la gamine. Si "La petite" évite le scabreux, l' ambiance rétro et la sensualité qui se dégagent de ces tableaux empêchent le film de sombrer dans la mélancolie dépressive et le puritanisme.
    selenie
    selenie

    5 425 abonnés 6 014 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 2 mars 2010
    Louis Malle est incroyable... Et c'est une production américaine !!! Ce film est audacieux de tout point de vue. La prostitution d'une fillette de 12 ans dans une maison close ou travaille déjà sa mère. Le choix d'un réalisme donne une sensation de mal à l'aise assumée notamment dans des scènes qui aurait pu être scabreuse mais Louis malle à l'intelligence d'insuffler une dose de comédie bienvenue. Précisons que 3mn du film (notamment la scène ou on voit Brooke Shields nue) ont été coupée pour la copie américaine lors de sa sortie. En tous cas la reconstitution est remarquable et jamais Malle ne dévie de son propos. Déception pourtant pour l'omission d'un traitement approfondie de la relation mère-fille, une pute qui semble ni aimée ni touchée par sa petite fille de 12 ans qui va suivre ses pas dans un bordel de Louisiane reste une bizzareté surtout au vu de la fin. A voir au moins pour l'audace d'un tel film dans l'Amérique puritaine.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 8 novembre 2006
    Louis Malle dans son thème de prédilection, l'innoncence de l'enfance contre un monde adulte brutal et le passage à l'âge adulte. Ce film est un peu le pendant féminin du Souffle au coeur; et dans les deux films (l'un sur la prostitution et l'autre sur l'inceste), les deux enfants subissent un viol (ou assimilé) sans aucune tristesse et dans les éclats de rire. Je connais assez bien la filmographie du réalisateur, mais des fois je me demande vraiment quel message il voulait faire passer. Quoi qu'il en soit, c'est un bon film.
    Severine S
    Severine S

    7 abonnés 137 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 26 février 2016
    Je viens de revoir ce film cruel et tendre a la fois mais il est quand même très cruel.;Violette qui na que 12 ans et demie,ou 13 ans voit sa mère coucher avec multiples hommes dans un bordel et bien évidemment comme elle a grandi dans ce milieu et a vu des tas de femmes se faire aguicher et racoler,elle s'imagine bien trop vite hélas qu'être une femme cest se prostituer,et se donner aux hommes en faisant tout pour les aguicher;Or si susan sarandon la mère est une belle femme mature,Violette n'est qu'une enfant et meme si elle croit etre une ado elle est encore bien naïve et enfantine par certains cotés, spoiler: elle saute [spoiler]a la
    [/spoiler] spoiler: corde,
    elle fait croire qu'elle sait avant sa nuit de dépucelage spoiler: brutale et horrible a mec layant abusé est d'ailleurs un pédophile pervers qui na pas peur de profiter d'une gamine de 12 ans
    ..et je pense même si c'est pas dit que cette expérience sera un traumatisme pour Violette qui ensuite croyant séduire et aimer le photographe qui seule la respecte,recherche en fait l'amour qui lui fait cruellement dé ne sait pas aimer, spoiler: ne connait [spoiler]pas [/
    spoiler] spoiler: l'amour
    et joue a aimer ce qui est bien différent tandis que le photographe,Keith karradine lui l'aime photos de nue m'ont peu choquée sauf les seins a peine naissants de violette ou Brooke shields qui choque d'autant plus quelle a perdu sa virginité et n'est pas formée ni réglée..c'est vraiment triste! Elle est une femme spoiler: entre guillemets
    forcée a l'etre dans un corps d'enfant et parfois imprévisible spoiler: comme quand elle dit "je t'aime une fois.;deux [spoiler]fois,plus
    que les rats[/spoiler]"mais cest très puéril..En fait je suis soulagée de la fin même si pour elle c'est une épreuve et ca la brise..mais quel avenir aurait elle eu dans un bordel?le film ne le dira pas mais cette gamine sera traumatisée a vie comme bien des enfants ayant vécu dans une maison close et ayant perdu bien trop tôt leur fraicheur et enfance.;je le recommande mais c'est très cruel.. spoiler: Et j'aurai eu envie de gifler et frapper ce bonhomme vicieux qui lui a volé sa fleur..et pourtant....ca existe encore..
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 28 octobre 2006
    Un film très difficile a voir parce qu'il choque, il intrigue et provoque le spectateur d'autant plus qu'il est filmé magistralement par Louis Male dans une ambiance jazzy, coup de chapeau aux acteurs et surtout a Brooke shields!
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