Avis sur Willie Boy

C'est en 1968 qu'Abraham Polonsky reprit son nom (il fut impliquè dans la chasse aux sorcières) pour diriger ce western directement anticolonialiste qui n'hèsite pas à faire un rapprochement entre l'extermination de la race indienne et les ravages causès au Vietnam par l'intervention amèricaine! Malgrè son succès considèrable lors de sa sortie, "Willie Boy" est moralisateur! Tirè d'une histoire vraie, le film fut tournè en Californie avec l'aide des tribus indiennes Morongo, Pechanga, Soboba et Los Coyotes! il faut savoir que Polonski se mit à dos une bonne partie de l'èquipe technique, qui le jugeait dèpassè! Qu'importe puisque "Willie Boy" s'avère être au final ennuyeux! Même Robert Redford et la belle Katharine Ross font le minimum syndical...

Un très beau western pro-indien, deuxième film de son réalisateur Abraham Polonsky. Ce n'est pas tant cette histoire de chasse à l'homme qui retient l'attention mais les personnages qui animent cette dernière. Le film parle surtout de la différence entre deux cultures, celle du fugitif indien et celle du shérif. Il n'y aucun bon ou méchant dans ce western, juste des personnages qui font ce qu'ils doivent faire. Dans le rôle du shérif bagarreur, violent mais profondément humain, Robert Redford incarne ce qui est certainement un des rôles les plus complexes de sa carrière. Un western véritablement humaniste et profond.

Il semble difficile de parler de western lorsque l’électricité et le téléphone y jouent un rôle, il s’agit surtout d’un drame magnifique tant par sa mise en scène, ses péripéties et sa profondeur psychologique. Aucune morale ne s’en dégage mais une terrible sensation de vies gâchées par le manque de tolérance et de discernement de certains humains envers d'autres. Les deux histoires de passion amoureuse aussi orageuses que dissemblables nous permettent de nous attacher aux 4 protagonistes principaux même si par moment leurs comportements nous paraissent critiquables par rapport à nos valeurs de 2014. Katharina Ross dégage une sensualité naturelle qui se retrouve dans celle de Robert Redford, ce paradoxe a du plaire à Polonsky. Robert Blake est parfait dans sa sincérité, son respect de la vie qu’il considère comme ne devant accepter aucune souillure, il amènera Cooper exactement à l’endroit où il a décidé d’y mettre un terme. Cette ballade sauvage mérite plusieurs visions tant elle est riche de sens, les extérieurs sont si beaux et si bien photographiés que cela ne pose aucun problème, le coté contemplatif suffisant souvent à lui seul. Une scène rarissime mérite une réflexion particulière, elle voit Susan Clark se dévêtir en laissant couler des larmes devant robert Redford mystifié, certaines spectatrices apprécieront beaucoup. Pour moi, le coté mythique extrêmement fort permet d’inclure ce film dans le genre western. Quoi qu’il en soit tout amoureux du cinéma devrait le voir.

Robert Redford a souvent joué dans des films à thème, c'est encore le cas dans ce film pro indien. Dès le départ, le film est ennuyeux, lent, sans véritable action, les acteurs manquent de conviction. Même la chasse à l'homme après le meurtrier Willie Boy est molle. Et puis qu'est venue faire Kahtarine Ross dans ce four ! Le scénario n'a aucun ressort et le montage est calamiteux. C'est le genre de western, si tant est qu'on puisse le classer dans ce genre, qu'on a pas envie de revoir. Quant à Abraham Polonsky, sa filmographie reste discrète, sans véritable succès. Voilà un film sans génie et un réalisateur sans talent pour spectateurs frustrés.

Une chasse à l'homme mémorable signé en 1969 par le cinéaste Abraham Polonsky !! Un Indien nommé "Willie Boy" revient dans son patelin pour une charmante Indienne mais sera pris pour fugitif après un meurtre. Le Shérif du coin le poursuit avec des hommes à un moment embarrassant d'une campagne électorale entre Indiens et Américains. Ce film est pas mal, il contient un bon scénario à suspense mélangé à du drame, une belle photographie qui rend agréable l'image aux spectateurs, des scènes de fusillades spectaculaires (surtout la fin) et puis un casting hors pair avec Robert Redford excellent comme souvent dans la peau ici du shérif, Robert Blake dans le role titre du fugitif superbe, Katherine Ross belle et resplendissante en Indienne qui a du faire des séances d'U.V pour ètre crédible, Barry Sullivan et le reste du casting tous remarquables. Un Western méconnu qui mérite d'ètre visionner au moins une fois.

(VIDEO) Il ne manque pas grand'chose à ce Willie Boy pour être un excellent film. Robert Redford magnifique, comme d'habitude.

"Willie Boy" n'est pas un western qui m'aura particulièrement marquer, mais il se visionne tout de même sans véritable ennui grâce à la solide interprétation de Robert Black dans le rôle de Willie Boy et pour son histoire qui est plutôt bien écrite. Par contre, j'aii été déçu par la mise en scène d'Abraham Polonski qui manque quelque peu de rythme et par la prestation de Robert Redford que j'ai senti bien peu impliquer dans le rôle du shérif Cooper.

Réalisé par une des victimes de McCarthysme ce film pro-indien offre un rôle peu habituel à Robert Redford ; en effet ce dernier joue le rôle très antipathique du shérif. 20 après son dernier film Polonsky réalise un film très "à gauche" et une partie de l'équipe technique ne lui pas facilité le tournage... L'histoire (d'après un fait véridique), Redford et le passé du réalisateur impose d'emblée une empathie pour ce film cependant le film reste assez ennuyeux. Le scénario est très classique et sa vision de la transition entre passé et 20ème siècle est certe moderne, un point de vue nouveau mais il n'en demeure pas moins que c'est en fait peu approfondie. La réserve est à peine montrée, Willie Boy agit que par amour et la dernière partie est fastidieuse. Le personnage du shérif est le seul dont la psychologie est travaillée alors qu'on en attendait plus du côté de Willie Boy. Un western dont l'ambition n'est pas payé.

Un film tendu, dur, âpre... Qui dénonce notamment le racisme des blancs envers les Indiens, sans toutefois que ce soit un film à charge. En fait, avec « Willie Boy », Polonsky écorne sérieusement le mythe américain, ainsi que celui du western.

Les personnages principaux ont tous quelque chose à se reprocher et sont tous ambivalents. Et surtout, la figure du cow-boy héroïque en prend un coup, comme le personnage de shérif incarné par Robert Redford, même si ce dernier est l'un des seuls à conserver jusqu'au bout une part d'humanité.

S'il s'agit d'un film peu « aimable », ou en tout cas déconcertant, tant les figures imposées du western sont retournées et mises face à leurs contradictions, tout comme l'Amérique des 19e et 20e siècles, c'est tout de même un long métrage brillant par la force de son scénario, implacable, ou de ses dialogues, tranchants et réduits à l'essentiel.

Très beau western où le personnage principal - une fois n'est pas coutume - est un indien, remarquablement interprété par Robert Blake. Dans une ambiance de grande tension raciale, Willie Boy essaie de vivre une relation avec la fille d'un colon, qui ne l'entend pas ainsi. Tourné en décors naturels, avec une grande attention à ces éléments, le film est une formidable narration où les évènements, que l'on devine, vont s'enchaîner inexorablement. Les scènes de combat sont filmées avec un sens magistral de la chorégraphie et Redford, dans un de ses premiers rôles, imprime la coolitude qui fera son succès.

Un chef d'œuvre. Un grand western sur la légende de l'indien Willie Boy interprété brillamment par Robert Blake.

Un film qui aurait pu marquer définitivement la carrière d'Abraham Polonsky, mais un film hélas, qui souffre d'un montage catastrophique qui vient hacher et parfois rendre incompréhensible le cours de l'histoire. Dommage, car le propos est plutôt original avec cette fuite d'un Indien à la travers le désert, mais rien n'y fait, l'audace de Polonsky sombre peu à peu dans le conformisme et le déjà vu. De son côté, Robert Redford, dans un rôle à contre-emploi où il campe un shérif plutôt violent et macho, ne semble pas adhérer complètement au script... Décevant.

Ce western se situe à la fin d’une époque, celle objet du western précisément. Place à l’automobile, au téléphone et à la politique. Les indiens sont parqués dans des réserves, administrées et régies par les blancs. Leurs coutumes s’envolent en fumée. Un de ces indiens les applique pourtant, revendiquant sa culture face au pouvoir blanc. Il sera poursuivi par l’ordre dominant, représenté entre autres par un shérif au caractère ambigu. La première heure du film est intéressante, mais affaiblie par un traitement banal et des dialogues plutôt convenus. Puis le film prend une autre dimension, fleurtant avec le mystique. La poursuite qui ne met plus en scène que les deux personnages tourne à l’épure, composée d’images magnifiques et d’une bande son adaptée.
L’un des personnages avait dit au shérif Cooper qu’il n’aura pas Willie, que l’on n’attrape pas un nuage. Et si Willie s’envole finalement en fumée, comme les coutumes de son peuple, cette fumée, qui est aussi son esprit, enrobe les survivants et les imprègne du souvenir. Souvenir qui hantera longtemps le shérif qui s’éloigne, cet indien que la situation avait fait son ennemi étant paradoxalement le seul personnage du film qu’il ait admiré.

Dans la Californie du Sud des années 1900 un Indien à la dérive tue le père de sa petite amie indienne en état de légitime défense. Le couple s'enfuit dans le désert mais un shérif et sa bande sont sur leurs traces. En 1969 les critiques ont été trop gentils avec ce western terne. Bien qu'il soit basé sur des faits réels il n'a pas bien vieilli. La description des relations entre les Indiens et l'homme blanc présente un intérêt historique mais à part Robert Blake dans le rôle du macho Willie Boy ces acteurs ne semblent pas à l'aise dans leurs rôles. C'est peut-être l'heure actuelle la plus embarrassante apparition de Katharine Ross et Robert Redford dans le rôle du shérif Cooper qui louche au soleil ou regarde ses bottes. La mauvaise mise en scène d'Abraham Polonsky n'est d'aucune aide pour sauver ce film...

Un des rare westerns avec l'incursion de Robert Redford dans un de ses bons rôles. Ce film est excellent,c'est un bon western pro-indien de bonne facture,une réussite. Robert Redford que l'on voit moins souvent dans les westerns et c'est dommage car dans celui ci il est magistral dans la peau du shérif Cooper poursuivant par son acharnement un jeune amérindien tout juste sortie de prison. En commettant un meurtre celui ci deviendra une proie,la chasse à l'homme a commencé .

Ce western un peu romancé est basé d'après une histoire vraie celle de Willie Boy un jeune amérindien dont on a jamais retrouvé son corps. Robert Bbake qui jouait Willie Boy est connu pour deux raisons,tout d'abord pour avoir interprété dans la série culte Baretta avec son célèbre cacatoès,et la deuxième raison c'est suite à un fait divers ,celui ci fut accusé du meurtre de sa second femme au début des année 2000,il fut acquitté quatre ans plus tard ,mais sa carrière d'acteur fut brisée.

Les deux interprètes féminines Katharine Ross et Susan Clark sont excellentes.

les décors naturels sont sublimes,la mise en scène est bien traitée ainsi que l'écriture du scénario est très bien soigné.

les deux particularités de ce western est le sujet narratif assez court résumé par une femme et la second il y a ni bons et ni méchants chacun doit accomplir son devoir.