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    The Offence
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    3,9
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    62 critiques spectateurs

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    Y Leca
    Y Leca

    20 abonnés 903 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 7 février 2021
    Un flic déséquilibré tabasse à mort un suspect. Des longueurs interminables et de la psychiatrie de bas étage. Mais il y a la prestance de Connery et un remarquable Ian Bannen dans le rôle du martyr.
    nastygobs
    nastygobs

    16 abonnés 785 critiques Suivre son activité

    2,5
    Publiée le 9 mai 2009
    Si cette collaboration entre Lumet et Connery déborde de savoir-faire,il est difficile de nier que l'ensemble trempe souvent dans l'ennui.Le manque de budget et d'inspiration dans la mise en scéne ne palie ni l'exellent scénario aux dialogues crus qui maitrise le non-dit avec brio,ni l'atmosphère jamais aussi pesante dans un huis-clos.Il aurait fallu un Sean Connery plus convaincant et moins convaincu ainsi que quelques millions pour filmer autre chose que des conversations en un seul plan.
    anonyme
    Un visiteur
    1,0
    Publiée le 5 mai 2009
    Après 'La Colline des hommes perdus' et avant 'Family Business', cette 2e collaboration Sydney Lumet/Sean Connery est sûrement la plus ambitieuse. Lumet a vraissemblablement lu les entretiens de Truffaut avec Hitchcock où il est expliqué comment un insert peut modifier la perception des sentiments qu'évoque le gros plan d'un personnage. Cette technique est utilisée sur plusieurs plans de coupe du visage du sergent Johnson (Connery) qui, au cours d'une garde à vue, tue un prévenu (Ian Bannen). Malheureusement, au lieu de se contenter d'un seul effet (l'insert sur la jeune victime, qui révèle la nature profonde du policier), Lumet remplit son film de tics superflus (ralentis, surimpressions, musique atonale électronique, décor futuriste du commissariat), non seulement désagréables pour le spectateur, mais qui nuisent aux performances du trio d'acteurs (le 3e est Trevor Howard). Sur un thème similaire, Claude Miller et son 'Garde à vue' plus naturaliste s'en sortent beaucoup mieux.
    Max Rss
    Max Rss

    168 abonnés 1 713 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 18 août 2012
    Sean Connery a décidé de délaisser James Bond et Sidney Lumet s'est décidé à exploiter le talent de l'acteur écossais. Ce film est d'une noirceur vraiment extrême, où Sean Connery, d'une manière remarquable campe un flic aux premières apparences qui semble viril, robuste mais qui en réalité cache un homme pronfondément meurtri et névrosé. Un passé douloureux ne s'oublie jamais c'est bien connu... Sidney Lumet a décidé de faire ressurgir toutes ces névroses en parlant d'un sujet immonde: la pédophilie. Si "The Offence" se présente comme un film mineur dans la filmographie de Lumet, il faut tout de même le découvrir rapidement.
    anonyme
    Un visiteur
    4,5
    Publiée le 16 février 2012
    Drôle de choc que ce film. Pour moi, Sean Connery c'est James Bond, Henry Jones, un papi énergique et bienveillant. C'est pourquoi la rupture que provoque ce film est assez brutale. Sydney Lumet nous emmène pour une plongée dans la folie et la violence d'un homme usé par l'horreur. Nauséeux sans être nauséabond, extrêmement dense, d'une noirceur et d'une ambiguïté terribles, le film offre à Sean Connery un rôle effrayant, qu'il incarne superbement. Une oeuvre éprouvante. Cela fait beaucoup d'adjectifs et d'adverbes pour un seul film, mais il les vaut tous.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 11 mai 2014
    "The offence" a été voulu, produit et interprété par Sean Connery qui a soumis ce projet (d'abord théâtral) à son réalisateur de "The Hill", autre variation à contre emploi de cet écossais magistral hors de ses James Bond, tout ceci en parfaite repentance.

    Très mal distribué, on le sait.

    Toute la première partie nous fait osciller entre le coupable et le "justicier", (zones d'ombres dans l'éclairage et ellipses de mise en scène, comportements synonymes) jusqu'à la confrontation qui nous laisse entendre que tous deux sont semblables... exactement.

    Situé dans la veine des polars du début des années 70, avec "les flics ne dorment pas la nuit" ou "un justicier dans la ville" par exemple, où la description de flics au bout de leur rouleau rejoint l'impossibilité de mener une vie acceptable au delà des horreurs qu'ils côtoient, ce film va plus loin que les pré-cités : crudité et vérités des dialogues avec la femme de l'inspecteur, exorcisme du désamour, du désenchantement, de la solitude... un film dont la Mort autant absurde qu'à bout de souffle sort vainqueur.
    Extraordinaire.
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 12 novembre 2012
    Un Lumet sans concession et l’un des plus grands rôles de Sean Connery. Ou comment les blessures intérieures d’un flic le poussent à l’abus de pouvoir. Ambigu et troublant, le film touche les zones d’ombre de l’humain.
    anonyme
    Un visiteur
    5,0
    Publiée le 5 août 2008
    Hyper découpage qui rend la banlieue anglaise oppressante, audace de mise en scène qui pourrait paraitre encore inouïe à notre époque, Sean Connery déchiré entre sa loyauté et la déchéance de cet univers urbain ...un monument du film policier, éprouvant et virtuose, à rapprocher des audaces,dans la forme, d'un "Point Blank" (autre chef d'oeuvre).
    Sublime et inégalé !
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 23 septembre 2007
    Assez surprenant pour un film de cette époque de traiter du sujet de la schizophrénie : il s'agit en effet de l'histoire d'un policier qui transforme ses propres pulsions sadiques en haine pour les criminels, ce qui ne l'empêche pas de rester un sadique ... Vous suivez ?

    Bon, tout cela pour dire que le film présente un certain intérêt mais qu'il passe assez lentement. L'intrigue, mince, repose essentiellement sur le jeu de Sean Connery, puisqu'il s'agit de nous faire voyager dans la folie d'un homme. En plus la musique est stridente, fatigante, du genre musique expérimentale. Bref, si le film n'est pas sorti à l'époque j'ai la sensation que c'est plus par peur du bide que pour nuire à l'image de James Bond !
    Alphasantore
    Alphasantore

    2 abonnés 31 critiques Suivre son activité

    4,0
    Publiée le 8 novembre 2020
    Film sorti seulement dans deux salles de cinéma en grande bretagne, compte tenu de son caractère choquant. Un long métrage qui existe malheureusement qu'en version originale sous-titrée. Sean Connery, qui tient le premier rôle, voulait à l’époque s’extirper de son image de James Bond en prenant le gros risque d’incarner un personnage ténébreux. Pendant plus de trente ans, ce film était resté planqué dans un tiroir jusqu’aux années 2000 où il refaisait surface, sans doute peut être par nostalgie d’un acteur parti à la retraite en 2003.
    SerialBob
    SerialBob

    1 abonné 23 critiques Suivre son activité

    3,0
    Publiée le 4 novembre 2020
    Troisième collaboration entre le réalisateur Sidney Lumet et l’acteur Sean Connery après « La colline des hommes perdus » et « Le gang Anderson », « The offence » a pour cadre la traque, dans une banlieue anglaise pluvieuse, d’un violeur pédophile en série.

    Contrairement à beaucoup de films qu’il réalisera par la suite (« Serpico », « Le prince de New-York », « Q & A ») ce n’est pas le fonctionnement défaillant de l’institution policière qui intéresse Lumet, ni le déroulement de l’enquête. Non, c’est la personnalité de l’un des inspecteurs chargés des investigations, Johnson, joué par Sean Connery, un homme massif, sans vie sociale outre le travail, brutal, torturé, véritable concentré de colère et d’amertume.

    Le film prend un tour presque psychanalytique. Le travail d’analyse se faisant par la parole, Lumet organise son film autour de plusieurs confrontations violentes de son personnage principal, accessoirement avec son épouse (Vivien Merchant) et un supérieur hiérarchique (Trevor Howard), principalement, avec un suspect (Ian Bannen).

    L’interrogatoire (non autorisé) de ce suspect est la véritable colonne vertébrale du film qui explique, d’ailleurs, aussi son titre, c’est là que Sean Connery commettra « l’infraction », à savoir un passage à tabac en règle. Adoptant une forme fracturée et quasi expérimentale, Lumet nous montrera l’interrogatoire trois fois. Dès le générique, lorsque les collègues de l’inspecteur découvre la scène (musique dissonante, paroles distordues, image obturée par un cercle de lumière comme une lampe que l’on braque sur un suspect), partiellement au milieu du film et intégralement à la fin.

    C’est là qu’apparaît la vérité du personnage principal : spoiler: un homme abîmé et obsédé par les horreurs quotidiennes qu’il côtoie depuis longtemps et finissant par s’en repaître. Cette situation lui étant insupportable, il se lance dans une quête obsessionnelle des criminels, ne connaissant plus aucune limite.
    Cette ambiguïté est présente dès le début du film, lorsque Lumet filme, en contre-plongée, Sean Connery, portant assistance, de manière maladroite, à une jeune victime apeurée du maniaque, ce qui ne manque pas de provoquer chez le spectateur un certain malaise.

    Si le film est théâtral avec sa succession de huis clos pour accoucher de la vérité psychologique, il reste très efficace, installant une atmosphère particulièrement lourde et Lumet se montre, encore une fois, un directeur d’acteurs hors pair.

    De fait, les interprètes sont tous remarquables, Sean Connery en tête. De tous les plans et à l’initiative de ce projet, il a là l’occasion de se démarquer de ses prestations dans les James Bond (il l’interprétait, encore, l’année précédente dans « Les diamants sont éternels »). Dans la scène particulièrement glaçante (déception, absence d’amour, incommunicabilité) qui oppose son personnage à sa femme, elle lui répond, alors qu’il lui reproche de se négliger, qu’il n’est pas, lui non plus, un « adonis ». Ironique, pour celui qui était le chéri de ses dames lorsqu’il interprétait l’agent 007.

    Assez à part dans la filmographie de Sidney Lumet (seuls « Le prêteur sur gages » et « Equus » sont aussi l’étude de graves troubles psychiques), ce film de 1972, resté inédit dans les salles françaises jusqu’en 2007, mérite d’être découvert, vous y verrez un Sean Connery impressionnant, à l’opposé de son image habituel.
    anonyme
    Un visiteur
    2,5
    Publiée le 1 décembre 2011
    J'ai mis la moyenne par manque de courage de mettre 0. En fin de compte j'ai été attiré par ce film non pas pour le film mais pour l'interdit, et ce qu'il m'en reste à la fin ce sont des questions non pas sur le film, mais sur ce même interdit: pourquoi diable ce film est censé nuire à l'image de Sean Connery ? Il est absolument extraordinaire dans ce film, c'est d'ailleurs la seule chose intéressante dedans, pourquoi un film ou il dévoile son talent d'acteur serait plus nuisible à son image ou à la série des Bond que l'ôt' Zorned ou chaipaqwa où il se ballade torse nu tout le temps ?

    A part cela le film est une sorte de bouillon psychologique à base de blanc de poulet sans glas, quelques carottes et un beau navet. Un flic qui souffre pôv chou parce qu'il voit tellement de violence et que sa femme ne lui fait des gâteries qu'à contre-coeur va tuer un interpellé parce qu'il se sera reconnu en lui, ou parce que pendant un moment ils auront communié dans le péché Nabokovien à la vue d'un petit q de 13 ans. Sans intérêt et mal fait, des opinions très discutables sur l'origine du crime agrémentées de petits détails véridiques mais sans aucun rapport. En gros le film véhicule l'idée qu'une vie terne ou stressante peut mener au crime, ce qui est pour le moins idiot, et je me retiens.

    Bref comme je disais, le seul intérêt est la performance exceptionnelle de Sean Connery.
    anonyme
    Un visiteur
    3,0
    Publiée le 18 mai 2011
    Film assez déroutant et dérangeant avec un Sean Connery à contre emploi et à mille lieu de ses rôles habituels; personnellement, j'avoue avoir lâché prise après 1h00... pas le meilleur Lumet pour moi
    anonyme
    Un visiteur
    4,0
    Publiée le 17 juin 2012
    Un film de Lumet méconnu qui est imprégné d'une noirceur extrême. Sous ses airs de flic sadique et robuste, Sean Connery cache en réalité un homme désabusé et névrosé par les horreurs vécues pendant sa carrière.
    Un film à découvrir sans hésiter.
    anonyme
    Un visiteur
    3,5
    Publiée le 27 juillet 2011
    Un très grand Sean Connery à contre emploi dans un Sidney Lumet dérangeant et troublant. On pense entre autre à La nuit du chasseur, à Garde à vue mais aussi à The killer inside me qui viendra après. Un grand jeu d'acteur servi par une mise en scène très british dans un décor seventies des plus lugubres.
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