Avis : Les Diamants sont éternels - Page 2

Après les moindres succès d’ « Opération Tonnerre » (1965) et d’ « Au service secret de sa majesté » (1969), Albert R. Broccoli et Harry Saltzman, les producteurs historiques de la saga, s’interrogent sur la suite à donner aux aventures de l’agent 007. George Laszenby ayant curieusement décidé de lâcher l’affaire, ils ont dû abandonner la suite directe envisagée d’ « Au service secret de sa majesté ». Il leur faut donc trouver un autre James Bond. C’est peut-être l’occasion d’américaniser la franchise pour lui donner un nouveau souffle. Après Burt Reynolds et Adam West, un temps envisagés leur choix se porte sur John Gavin qui a déjà fait ses preuves chez Douglas Sirk et Alfred Hitchcock. Mais la United Artists tient absolument à ce qu’une démarche soit entreprise pour persuader Sean Connery de reprendre le rôle. Peu motivé, l’acteur accepte en échange d’un cachet colossal qui lui permettra de financer durablement une fondation à destination des jeunes artistes sans le sou de son Ecosse natale. Richard Maibaum officie encore une fois à l’écriture du scénario mais il est aidé par Tom Mankiewicz le fils du célèbre réalisateur, l’action devant se passer essentiellement sur la côte Ouest des Etats-Unis. Les deux James Bond girls sont Jill Saint-John et Lana Wood (la sœur de Nathalie) qui quoique très affriolantes ne resteront dans les mémoires comme les plus marquantes de la saga. L’intrigue qui prend beaucoup de libertés avec le roman de Ian Fleming paru en 1957, s’articule autour de la recherche par Bond à travers le globe du butin provenant d’un vol de diamants faisant suite à de nombreux autres en provenance des carrières d’Afrique du Sud. Si les moments d’humour savamment disséminés ici et là font toujours leur effet tout comme les gadgets plutôt innovants et plaisants, on ne peut s’empêcher de remarquer que Sean Connery alors âgé de seulement 38 ans paraît un peu poussif et surtout assez peu concerné. La linéarité du propos et le transfert de l’action à Las Vegas en pâtissent qui font ressortir encore davantage la lassitude de l’acteur. On trouve donc par instants le temps un peu long à cause d’une intrigue manquant de nerfs que Guy Hamilton pourtant très brillant sur « Goldfinger » (1964) a bien du mal à transcender. Le méchant interprété par l’excellent Charles Gray (déjà apparu furtivement dans « On ne vit que deux fois »), semble lui aussi un peu apathique. Bref « Les diamants sont éternels » n’a rien de vraiment éternel si ce n’est sa longueur. Sean Connery dont la motivation était déjà bien entamée juste après « Goldfinger » s’est sans doute commis dans l’épisode de trop.

Septième mission pour James Bond dont Sean Connery prête à nouveau les traits pour la dernière fois (du moins dans la série officielle), après une incursion de Georges Lazenby. Sorti en 1971, le film marque également le retour de Guy Hamilton à la réalisation, après "Goldfinger" et je dois dire que j'ai beaucoup apprécié le film, je trouve d'ailleurs que c'est le meilleur de l'ère Connery. Et je sais que je vais m'attirer les foudres de nombreux fans car au vu des notes et critiques, je me rends bien compte que le film n'a pas une très bonne réputation. Et c'est une réputation que je comprends car après un épisode ayant déjà dérouté certains aficionados de la franchise, on aurait pu se dire qu'elle allait bien retomber sur ses rails avec le grand retour de Connery. Mais il semblerait que ce soit plutôt l'inverse qui se produise car le film adopte un ton plutôt léger allant jusqu'au second degré prêtant même parfois à la parodie (le piège "tapette à souris" dans la veste de Bond, Abondance Delaqueue, la James Bond girl parfois très cruche, la voiture qui fait du deux roues, la course-poursuite en véhicule lunaire etc.), un second degré qui ferait même par moments presque penser au "Casino Royale" de 1967. Et je trouve que ça fait du bien, après six films "sérieux" d'avoir enfin quelque-chose de plus léger, sans pour autant être une comédie ou une complète parodie. Cela donne au film une aura singulière qui le démarque de ses prédécesseurs. Il en est de même pour les personnages. On peut par exemple souligner l'interprétation de Charles Gray dans le le rôle du fameux N°1 qui rend ce dernier encore plus machiavélique avec un certain cynisme ou encore de ses deux hommes de main, M. Kidd et M. Wint qui sont lunaires à souhait. De plus, le film adopte un sens du rythme bien plus nerveux que les précédents opus ! "Les Diamants sont éternels" clôt donc l'ère Sean Connery à merveille !

Un opus plus léger, qui se prend moins au sérieux et décide d'incorporer des ressorts comiques. La recette d'un divertissement hollywoodien rondement mené, davantage axé vers le genre du blockbuster moderne, qui pullule aujourd'hui.

Autant nous sommes dans la franchise James Bond autant celui-i se démarque par l'efficacité de l'acteur du moment et une histoire plus réaliste que d'habitude.

Le retour de Sean Connery est un vrai plus par rapport au film précédent !! Un excellent Bond dans la lignée des premiers films.

Après le four du sixième épisode, Au service secret de Sa Majesté, Broccoli et Saltzman cherchent par tous les moyens à sauver leur juteuse franchise. Mettant tout ou presque sur le dos de George Lazenby, pourtant pas si mauvais, ils ne tardent pas à lui chercher un remplaçant de poids qui pourrait à lui seul reconquérir le public. Dès lors, le nom de Burt Reynolds circule. Seulement celui-ci finira par accepter judicieusement de tourner dans le Délivrance de John Boorman plutôt que d'endosser le costume de 007. Confrontés au choix de lancer un inconnu dans le grand bain ou de faire un pont d'or à Sean Connery pour son retour, ils optent pour la seconde option, qui, moyennant finance, s'avèrera payante puisque Diamonds are Forever est un grand succès. Côté réalisation, c'est également le retour de Guy Hamilton après Goldfinger. Résultat, aux oubliettes le Bond amoureux. Le nouveau 007 tue un homme à mains nues dans un ascenseur, étrangle une femme avec son maillot de bain pour la faire parler et expédie Blofeld ad patres dès les premières minutes du film. Le ton est alors donné. Malheureusement, le film n'a même pas les arguments pour convaincre en tant que blockbuster. Un comble. Au lieu de ça s'étire une intrigue mollassonne avec des scènes bien trop bavardes. Pas de grand méchant digne de ce nom à déclarer non plus. A croire que, comme semblaient le penser Broccoli et Saltzman, le succès de James Bond reposait uniquement sur la bobine de Sean Connery. Piège à doigts, pistolet à eau et autres modules lunaires viennent quant à eux compléter la collection de gadgets de 007. Une fournée plutôt faiblarde par ailleurs. Misant beaucoup sur l'humour de Bond, ayant toujours le bon mot pour commenter des situations surréalistes (la scène du cerceuil, le jeter « accidentel » d'Abondance dans la piscine, le combat avec Bambi et Perle Noire...), On croit rêver. Bref,ce septième opus,un James Bond très moyen, limite mauvais même car sans réel intérêt.

Un retour avec Sean Connery qui n'aurait à mon gout pas du avoir lieu, tant l'esprit de "Aux Services..." était intéressant!
Il en reste donc une scène d'ouverture où l'on redécouvre le nouveau visage de Bond, vieilli, qui cherche à se venger, sans citer le pourquoi, comme si la production avait honte de quelque chose....
La suite, un Bond à la Sean Connery, avec un scénario qui au début reprend une histoire d'espionnage un peu plus terre à terre et crédible avec une interprétation féminine dès plus sexy, pour tomber ensuite dans l'esprit auquel on nous avait habitué: le repère du méchant et son bombardement final!
On se souviendra du couple homo de tueur qui du début à la fin use de tous les moyen pour tuer notre héros, de Jill St John en petite tenue, de la scène de bagarre dans l'ascenseur, du repère en plateforme pétrolière...
Un cru plus que correcte même si j'aurai préféré donner une nouvelle chance à Lazemby avec sa vengeance...

Les james bons ce ressemblent tous un peu, les critique aussi.
Il faut êtres afficionados du genre sinon s'abstenir.

Un des meilleur épisode de la série, plutôt drôle et plein d'action. Le dernier Sean Connery. Sympa , sauf la dernière scène qui est vraiment trop ridicule.

Un bon scénario , des scènes aux sous-entendus osés pour l'époque , le retour en fanfare de Connery , une Bond girl qui porte bien le bikini mais pas beaucoup de scènes anthologiques par rapport aux autres. Néanmoins beaucoup de victimes ce qui est rare dans les Bond. Une chanson lyrique...Bond is forever like diamonds !

Encore un trés bon James Bond qui ici nous offre le retour de Sean Connery! Suite direct du précédent ce James Bond nous offre au début la vengeance de celui ci contre Blofeld et fait tout pour retrouver l'assassin de sa femme! Bref tout tourne autour de ca du moins au tout début ! Bref un bon James Bond dommage que Blofled ai changé complétement de style!

Les dialogues sont particulièrement bon et le retour de Sean Connery après G.Lazemby est superbe. Comme d'habitude une classe et un charisme absolu. Les scènes d'action sont pas mal.

Un chef d'oeuvre. Un très bon film d'espionnage. Sean Connery incarne brillamment James Bond. De très bons gadgets et de très belles femmes. Un Blofeld malchavelique et intelligent.

Ce james bond est sympathique, mais manque de punch. Il est plus basé sur "jte passe les diamant, tu meurs" que l'action. On assiste tout de même à un excellent sean connery parfait dans son rôle.

Un Bond sympa,mais surement pas le meilleur. Avec la dernière apparition de Connery dans le role-titre.